Goulfier de Saint Gilles

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Bon j'etais en manque d'inspi alors j'ai préféré faire un recit descriptif et j ai changé les narrateurs et le style pour augmenté le mystere qui tourne autour de ce personnage et de son serviteur Guido...

Chapitre II.

Deux enfants de paysans, virent tout d’abord apparaître sur la rive opposée deux reflets sur l’eau, auquel moires et ridules donnaient des formes multiples.

L’un des deux descendit de sa selle lentement, brisa du talon la couche de glace qui liserait le bord, afin de faire boire sa monture.

- Marion, murmura jacques, qui ça peut bien être ?

La fillette haussa les épaules : elle n’avait jamais vu ces deux individus.

L’homme a terre avait l’allure d’un chevalier, mais ce pouvait être un des ces brigands qui revêtent les dépouilles des barons tombés en embuscade.

Jacques fit signe à sa sœur de ne pas bouger.

Immobiles dans leur cachette de fougères rousses, ils virent avec surprise les deux cavalier prendre leurs monture a la bride et s’engager dans le chemin qui conduisit au château, avec des pauses répétées pour observer le paysage sombre de la vallée ou de saluer d’un hochement de tête des paysans qui se tenaient sur le seuil des masures disperses sur la pente.

Ils attendirent qu’ils eurent disparu derrière une muraille revêtue de lierre pour traverser la Vézère par le pont sous lequel grondaient les eaux écumeuses de l’hiver.

En débouchant dans la cour du château ou les cavaliers venaient de pénétrer, ils virent ces deux inconnus occupé à attacher la bride à un anneau sous le regard placide des gardes.

Le plus grand et plus vigoureux leur sourit en les voyant se tenir par la main, une cordée de truites a la ceinture, sans toute fois leurs adressé la parole.

Il jeta sa selle défaite dans son dos et, accompagné d’un soldat, pénétra dans la salle de garde.

Ce ne pouvait être un brigand puisqu’ils n’étaient que deux ; pas un baron non plus, du moins en apparence car il était vêtu de vieilles défroques d’étoffe et de cuir : casaque de peau, braies maculé, houseaux défraîchis sous une cape de laine brute ; et n’avait pour toute arme qu’une épée passé dans sa ceinture.

Sans doute se dit jacques, un de ces pauvres pèlerins comme on en voit tant sur le chemin de Plissac;

La grande salle du premier étage, au plancher encore recouvert par la paille de la nuit, baignait dans la pénombre et le silence.

Le cavalier posa sa selle près de la cheminée et se mit a parler a voix basse avec le maître des lieux, le vicomte Ebles, un homme rude au visage massif, au gestes lents vêtu de sombre au point de se confondre avec la muraille couverte d’une vieille suie.

On lui désigna un coin, non loin de la cheminée, ou il pourrait s’installer lui et son hombre encapuchonner, qui maintenant paraissait pour sur être son laquais, sur un lit de paille pour passer la nuit, et la table où traînaient les reliefs d’un repas.

Le lendemain, alors que le soleil faisait jouer des caprices de printemps sur les dernières feuilles roussies des chênes dévalant les pentes, Ebles trouva l’inconnu occupé a répété un discourt qui semblait déjà bien rodé.

- tu t’apprêtais à faire ton allocution ?

- il en est exact mais mon serviteur que voici lira à ma place, mes aptitudes sont celle d’un chef et non d’un marchand de foire. Ceux qui me suivront, le seront...

- Alors faites vite, et galvanisez les, ils en auront besoin si toute fois certains veulent t’accompagner... Sache aussi que tu peux rester, libre a toi. Notre hospitalité est frustre mais honnête.

Un geste de remerciement s’en suivit...

L’homme revêtu d’une aube noirâtre s’avança au milieu de la cour intérieure, monta sur l’échafaud qui n’avait depuis trop longtemps servi. Retira sa capuche et s’exclama avec un fort accent des provinces du sud, voir de Tillée :

« Mes frères ! En avez-vous pas assez de besogner dans les champs ? N’avez-vous jamais rêvé de gloire et d’argent ?! S’il en est ainsi, réveillé vous de cette torpeur ! Suivez nous, moi et mon Maître que voici ! Vous serez nourri, logé, blanchi, et payé, simplement pour annihiler la lie de ce monde ! ».

Ce jour la, on n’en tira rien d’autre : ni leurs nom, ni leurs lieu d’origine, juste les raisons de leurs venu... Engager une horde de mercenaires...

Ils avaient réussi à déposer à Mont saint martin, en plus de leurs bagages, un faix de mystère qui faisait parler à l’office et aux écuries.

Celui qualifié de « maître » passa une partie de la matinée sur la terrasse, assis sur le muret de pierres sèches, jambes ballant dans le vide, au dessus de la vallée noire comme un fond de four, attentif, semblait il, a l’évolution de la volaille, des chiens et des porcs, au vol des rapaces, comme dans l’attente d’un signe qui eut guidé son destin, lorsque son valet arriva, toujours silencieux, accompagné d’une vingtaine des notres armé et près au départs, c’est alors qu’il s’exclama « rejoignons les autres... ».

Damned-


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