Meme si je sais que cette section est morte, je n'arrive pas a savoir si mon récit est détesté ou mal aimé... l'hésitation entre les deux est grande, néanmoin j'en remet une couche. cette fois, uniquement de l'action.... alors voila...
Chapitre IV.
Deux années passèrent sans que les choix du jeune Rois fussent à un seul moment contesté.
Agée seulement de vingt cinq printemps, il avait fait de la paix et du commerce sa préoccupation première en instaurant des les premiers mois de son règne, une société hiérarchisée par une noblesse au mérite et non à la naissance, faisant en même temps de sa personne, un être aimé.
Fort de sa popularité et de l’obscurantisme de sa population, il fit même instauré sa propre religion, celle de son culte, légitimé selon ces dires par la dame du lac en personne, au sein de sa citée Etat...
Son épouse, Arda, morte en couche, quelques mois avant le deuxième anniversaire de son intronisation, fit que ses instincts guerriers engourdis par les sentiments amoureux et de futur père, se réveillèrent brusquement par une envie insatiable d’agrandir son territoire.
Et comme à son accoutumé, ce qui fut dit, fut ainsi fait...
Les préparatifs allèrent bon train...
Jusqu'à ce qu’au beau matin du solstice d’été, la tour roulante du roi d’Édesse se dressa contre les remparts de la cité d’Hérode.
Pour parer les jets de feu grégeois et le choc des projectiles, elle avait été revêtue de peaux de bêtes fraîchement écorchées et de tabliers de vannerie.
Alors que pour préparer l’assaut, balistes et mangonneaux entrèrent en action, vidant les remparts de leurs occupants, les piétons eux comblaient un fossé afin de donner une assiette solide à la tour et aux machines.
Le duc Guido fut le premier à faire battre au bélier la porte du secteur Ouest.
Lorsque le Roi l’apprit, il s’écria :
- tudieu, mes seigneurs le duc n’est pas en retard ! S’il est le premier à entrer dans la ville, je me fais couper la barbe !
Le roi se porta sur place et, bouche bée, dut se rendre à l’évidence : un spectacle hallucinant l’attendait.
Sous la carapace de clisses et de planches qui les abritait du feu grégeois, des pots de souffre enflammé, des jets de poix ardente; une centaine de défenseurs balançaient à grands ahans un madrier qui ressemblait à un énorme ante noire calotté de fer créant un bruit de tonnerre et des odeurs de roussi.
La gigantesque tour de bois qui, avec son revêtement de peaux sanguinolentes prenait l’aspect d’un Léviathan écorché, était garnie sur ses trois étages de soldats prêts à bondir, qui se protégeaient des flèches et des javelines derrière leur bouclier.
Sur la terrasse sommitale se dressait la stature hiératique de Guido de Saint Rémy, immobile sous ses écailles de fer, encadrée par son écuyer Eustache et par Tancrède de tarente.
Pendant ce temps la, les hommes de Saint Gilles travaillèrent d’arrache pied, à la lumière des torches, pour achever le revêtement de leur tour et rattraper leur retard sur le Duc Guido.
Il leur fallut abattre de nouveau des ânes, des chevaux malades afin qu’aucun vide ne laissât place au déluge de feu qui se préparait.
On se passerait du bélier dont l’utilité était contestable en raison de la configuration du terrain et du temps non négligeable à le mettre sur pied.
La décision de procéder à une attaque générale venait à son heure...
C’est alors qu’à la faveur de la nuit, tandis que les troupes de Goulfier se reposaient des émotions et des fatigues de la veille, les assiégés recouvrirent les pans de muraille menacés par les machines de guerre de paniers d’osier remplies de débris végétaux pour les protéger du choc des boulets.
Et avaient entassé sur le chemin de ronde des cruches de terre cuite contenant des produits inflammables qui, une fois mises a feu, montaient droit dans le ciel et retombaient avec un ronflement.
Elles étaient immenses disait on, avec une queue de comète de la longueur d’une lance qui dégageait une lumière intense.
Un corps d’« éteigneurs » avait été constitué pour limiter les incendies ; de toute la matinée ils eurent fort a faire car à chaque tentative des piétons pour pousser au cul la grosse tour mobile de leur roi, c’était la débandade sous une pluie de feu qui menaçait de se communiquer à la batterie de machines.
Le signal fut donné pour que l’ont fit avancer la tour ; chancelante, craquant de tout ses aîtres sous la poussée irrégulière d’une centaine d’hommes, elle progressa par a coups, malgré la nué de flèches et de projectiles incendiaires destiné a briser son élan.
Mais la passerelle réussie à s’abattre sur la crête des remparts, et exalté par le combat Goulfier tira son épée et bondit en hurlant :
- Ils sont à nous, mes amis ! En avant ! Je le veux !
Il était presque sur à présent de garder sa barbe.
L’assaut avait brisé les lignes des défenseurs, la cohue semblait générale, et en faveur des assaillants quand soudain, dans ce tumulte guerrier, plusieurs cors ce firent entendre. Des bannières aux couleurs de tilée venaient se tenir fièrement devant eux. Aligner de façon à barré toute progression.
Un vent de panique vint soufflé les rangs qui prit d‘effrois se mirent à reculer, mais du haut des remparts ne subsistait aucun échappatoire. C’était vaincre ou mourir !
Constantin, capitaine de la garde rapproché, vint a la cape de son monarque et s’exclama : « messire, donnez à mon corps, l’initiative de la charge, si nous n’y allions pas maintenant, tout es perdu ! », Goulfier comprenant la détresse de la situation, répondit : « Donnons l’exemple, mes frères, les autres suivront soyez en sur ! En avant !», et dans un élan de courage, ils fondirent contre le mur d’acier qu’opposaient les mercenaires des terres du Sud. Le Roi se battait comme un lion déchaîné, mais trop peu nombreux il voyait les chevalier de son escorte tombé un a un, tués ou blessés par les flèches.
Ses fantassins eux, n’avais pas suivis et restaient spectateur de cette lutte inégale comme tétanisés par la peur.
Le roi reçu un coup de masse dans l’épaule gauche qui lui fit perdre l’équilibre et connaissance...
Constantin voyant le péril qu’encourait sa majesté, se précipita pour faire rempart de son corps.
Un trait lui traversa un genou, un autre le pied. Des coups de lance lui ouvrirent trois plaies en lui brisant les cotes Mais il continuait à se battre malgré tout, abrité tant bien que mal par son écu, alors qu’il voyait les soldat d’Edesse immobile.
La rage au cœur ainsi que le désespoir fit que les mots sortirent spontanément « Sauvez le Rois ! », c’est alors qu’une flèche lui tranchât les narines malgré le casque à nasal, lui arracha quelques dents et ressortit sous le menton. Il tomba, mort.
Une clameur fit son apparition dans les rangs des hommes à Goulfier, ce sacrifice venait de les réveiller de leurs torpeurs ; Et dans un unisson, crièrent tout en chargeant « Sauvez le rois !! », en quelques minutes tout s’inversa les tiléen devinrent à leurs tours en infériorité numériques malgré leurs armement de bien meilleur qualité. Firent face durant une dizaine de minutes avant de fuir comme des lâches.
On parvint à transporter le roi encore palpitant de vie, mais presque vidé de son sang. Il avait été percé de coups alors qu’il été à terre.
De son coté, le duc Guido apprit que l’attaque avait réussi et que les assaillants étaient déjà dans la place mais ne connaissait pas la sombre nouvelle, le roi était entre la vie et la mort.
Il s’écria :
- Tudieu ! Il ne sera pas dit que nous resterons encore longtemps les deux pieds dans le même sabot. Courage, mes amis ! Faites avancer cette maudite tour et qu’on en finisse !
Un effort surhumain de la multitude des gens de pieds propulsa l’édifice sur quelques coudées, ce qui l’emmena au niveau des créneaux. La passerelle abattue, ce fut la rué.
Le gouverneur et sa garde reculèrent sous l’avalanche d’hommes, puis disparurent, précédant une retraite générale en direction de la citadelle afin de s’y enfermer.
A tout ce que les soldats d’Edesse avaient enduré de souffrances morales et physiques se mêlait un désir irrépressible de vengeance.
On n’allait pas épargner ces chiens ! On allait les massacrer, en faite une telle hécatombe que l’odeur de leur pourriture monterait vers le ciel comme un encens et serait agréable à dieu, notre roi !