Ca marche pas pour toutes les teintes, mais oui, honnêtement ces foutus lavis m'ont pas mal changé la vie.
La video est à pisser de rire! je suppose que c'est une parodie des "how to paint" de GW.... c'est très très bien vu.
Oué c'est ça :D Ce mec est un génie :p
Pour le problème des auréoles, plus tu dilues plus la couche déposée doit être fine.
D'accord pour le fait de connaître son but pour progresser : masse, escarmouche, cheminée,... C'est pas tout à fait les mêmes techniques mais c'est bien de s'essayer à la peinture de cheminée juste pour la progression. Et de manière générale s'essayer à plein de trucs.
Par contre le réflexion, la théorie de la peinture, perso ça me passe au dessus. J'ai toujours peint au feeling et suivi mes goûts. Et si ça plaint pas au théoriciens raf.
Et je pense également qu'on est pas égaux, il y a des trucs dans la vie que j'ai acquis plus rapidement que la moyenne (musique, sports de glisse) et d'autre pour lesquels je suis un incapable (sports de raquettes, jeux vidéos ) On est tous comme ça. Et même si le travail paie, c'est plus facile quand tu as des résultats rapides et surtout plus motivant. Et je pense que la motivation c'est le facteur le plus important pour progresser.
(Modification du message : 08-03-2018, 21:41 par Reldan.)
Citation :
Le 07/03/2018 à 13:18, Egill a dit :
Je comprend peut-être pas bien...
Parce que moins tu dilues, plus tu auras d'auréoles (qui résultent d'une concentration en pigments à un endroit plus qu'à un autre).
Après, je parlais pas de glacis, ou de jus, mais bien de la façon de faire un aplat d'une teinte ou un dégradé: la dilution est essentielle pour avoir une teinte riche et lisse. Et certes, ça prend vraiment du temps, mais passer par une étape où je diluais trop (et donc qu'il me fallait pas mal de couches pour avoir une teinte uniforme) m'a fait progressé. Ce n'est que récemment que j'ai pris l'habitude d'avoir la main moins lourde sur la dilution histoire de gagner du temps.
Pour ne pas avoir d'auréoles sur un dégradé, il faut également capter comment "orienter" les pigments avec le pinceau. Exemple qui me vient tout de suite: pour peindre la tête bien ronde et lisse de mes gardes fantômes eldars, j'ai fais des sortes de fondus pour obtenir un dégradé allant du bleu foncé au blanc. Et il faut en permanence veiller à "guider" la peinture vers la partie somitale de la tête pour éviter que des auréoles plus claires se forment sur les parties les plus foncées. A savoir que quelques jus de bleu foncé permettent d'effacer celles que j'avais loupé.
Pour un glacis ou un jus, ne pas avoir d'auréole, c'est assez chaud. Soit on dilue énormément (avec une grosse majorité de flotte par rapport à la peinture), et on passe en couches successives pour obtenir la teinte désirée, soit on utilise un medium qui fait gagner énormément de temps.
Bref, oui, la peinture très diluée, c'est du temps. Mais c'est aussi comme ça qu'on se rend compte de tout le potentiel d'une teinte, de sa transparence, de la façon de les lier avec les autres dans un dégradé....Etc. Après, tu peux revenir à moins de dilution pour gagner du temps. Enfin moi je suis passé par ces étapes.
Je répondais à Cyrus.
Du tout, il m'arrive de m'y référer alors que j'estime avoir un niveau de peinte sur pitou pas trop dégueulasse (sans être transcendant). Ils sont bien foutus et rappellent les techniques "de base". Et pis on dira ce qu'on voudra, c'est sûr que c'est de la peinture académique sans forcément beaucoup d'originalité et pas très osée, mais les peintres GW sont quand même très loin d'être des manches.
La même.... mais c'est pareil dans tous les domaines. Y a un moment, quand tu atteins un certain niveau, soit tu restes amateur et le but devient juste de se faire plaisir alors que la progression devient secondaire (c'est mon cas), soit tu passes "pro", où il faut pouvoir y consacrer énormément de temps et d'énergie.
Mais c'est pareil en musique, en dessin, en écriture, en.... tout? Pour moi il y a trop de choses intéressantes dans la vie pour que je ne me consacre qu'à l'une d'entre elles (sachant qu'à partir d'un certain niveau, il faut quand même avoir une sacrée endurance et volonté pour pas que la contrainte étouffe le plaisir et la passion). Les spécialistes sont de très mauvais généralistes comme on dit.
Je rajouterai "je veux juste me faire plaisir en fonction de l'humeur et de la motivation" Après je peux me le permettre parce que je joue très peu, et que du coup, j'ai jamais ressenti le besoin d'appliquer des méthodes de peinte rapide et à la chaîne.
La dilution c'est le mal, je peins quasi intégralement avec de la peinture sortie de pot ou à peine diluée. Les fondus s'obtiennent en tirant la peinture, sinon on doit passer 10 000 couches et ça prend du temps, ça brille et la couche de peinture est fragile.
Le "turc" c''est d'être à la fois fluide ET opaque. Maximum 2 couches , au delà on dilue trop. Une peinture trop diluée fait ce qu'elle veut et ça va rarement nous servir. Après j'avoue que j'ai mis quelques années avant de comprendre ce principe. Et si on veut de bons fondus sans diluer penser à avoir une teinte plus proche de la couche de base, tout simplement.
Citation :
il y a 41 minutes, Rémy Tremblay a dit :
La dilution c'est le mal, je peins quasi intégralement avec de la peinture sortie de pot ou à peine diluée. Les fondus s'obtiennent en tirant la peinture, sinon on doit passer 10 000 couches et ça prend du temps, ça brille et la couche de peinture est fragile.
Le "turc" c''est d'être à la fois fluide ET opaque. Maximum 2 couches , au delà on dilue trop. Une peinture trop diluée fait ce qu'elle veut et ça va rarement nous servir. Après j'avoue que j'ai mis quelques années avant de comprendre ce principe. Et si on veut de bons fondus sans diluer penser à avoir une teinte plus proche de la couche de base, tout simplement.
Ça calme...
Mais oui la dilution rend la peinture incontrolable.
Tu veux pas te filmer pendant que tu peints ? Dis :)
Citation :
Il y a 1 heure, Rémy Tremblay a dit :
je peins quasi intégralement avec de la peinture sortie de pot ou à peine diluée.
Comme quoi, en matière de conseils, on trouve vraiment de tout ; et les meilleurs savent tirer parti de n'importe quelle technique.
J'avais toujours lu ailleurs qu'il fallait diluer beaucoup ; or j'avais toujours éprouvé au contraire qu'en diluant on transforme vite sa peinture en aquarelle ou en lavis ; et qu'entre faire du pâté trop épais qui sèche en 4 s et diluer à 30, 50 ou 70 % comme je l'ai lu, aucun des deux ne me convenait..
donc ton conseil me rassérène, merci.
C'est comme je ne sais plus qui qui ne fait jamais de sous-couche, ou l'Innommé qui prétend que le socle DOIT être noir. En fait, chacun trouve son kif en fonction de ses objectifs et de son expérience. Pas de science donc. N'empêche qu'emprunter des conseils, mais aussi se rassurer à gauche à droite est utile.
(Modification du message : 08-03-2018, 23:54 par Solelfik.)
En fait, je dilue plus des masses non plus (sorti du pot par contre, surtout si celui ci est ouvert depuis un moment, je vois pas comment faire autre chose que des gros pâtés). Mais prendre conscience qu'il faut diluer, ça a été un déclic qui a fait que j'ai pas mal progressé derrière. C'est en effet ensuite qu'on prend conscience que c'est mieux de trouver un équilibre. Mais y a un moment où j'ai vraiment dû me forcer à diluer, où ça me paraissait aberrant mais au final ça m'a fait me rendre compte de pas mal de choses.
Quand je dis "on dilue jamais assez", c'est qu'effectivement, à un certain stade, je me suis rendu compte que contrairement à ce que je pensais, j'étais loin de diluer assez (je pensais pas que je placerais autant le mot "diluer" en quelques phrases). Et quand j'ai pris conscience de ça, y a pas mal d'autres choses qui sont venues derrière. Pour moi cette histoire de dilution m'a permis de progresser, d'où mon conseil, qui n'est que ce qu'il est.
Citation :
Citation
(Modification du message : 09-03-2018, 01:15 par Egill.)
Citation :
Il y a 2 heures, Skyrraahh a dit :
Tu veux pas te filmer pendant que tu peints ? Dis :)
Petit coquin ! Toi aussi t as entendu cette histoire comme quoi Rémy Tremblay peignait totalement nu, c est ça ? ;)
Citation :
Il y a 3 heures, Egill a dit :
En fait, je dilue plus des masses non plus (sorti du pot par contre, surtout si celui ci est ouvert depuis un moment, je vois pas comment faire autre chose que des gros pâtés). Mais prendre conscience qu'il faut diluer, ça a été un déclic qui a fait que j'ai pas mal progressé derrière. C'est en effet ensuite qu'on prend conscience que c'est mieux de trouver un équilibre. Mais y a un moment où j'ai vraiment dû me forcer à diluer, où ça me paraissait aberrant mais au final ça m'a fait me rendre compte de pas mal de choses.
Quand je dis "on dilue jamais assez", c'est qu'effectivement, à un certain stade, je me suis rendu compte que contrairement à ce que je pensais, j'étais loin de diluer assez (je pensais pas que je placerais autant le mot "diluer" en quelques phrases). Et quand j'ai pris conscience de ça, y a pas mal d'autres choses qui sont venues derrière. Pour moi cette histoire de dilution m'a permis de progresser, d'où mon conseil, qui n'est que ce qu'il est.
Et je partage aussi cette approche, il y aura toujours une phase ou lon va trop diluer, au final la « bonne » dilution change en permance en fonction de ce que l’on peint. Habituellment sur ma palette je fais un blob de peinture, j’en dilue la moitié pour que ce soit fluide et encore la moitié plus diluée comme pour un glacis que j.utilise pour lisser ceratines transitions ou pour mouiller la zone avant de mettre ma couche de peinture.
Citation :
Il y a 3 heures, Linem a dit :
Petit coquin ! Toi aussi t as entendu cette histoire comme quoi Rémy Tremblay peignait totalement nu, c est ça ? ;)
Interressant... , du coup moi aussi j’ait hâte de me voir peindre.
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