La pédagogie en peinture : quelle "école" ?

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Citation :Etrange ça quand même non? Sur quel critère se baser du coup? 

bon ceci dit des concours (de quoi que ce soit) j'en fais jamais, par principe.

Tout repose sur mon entière subjectivité Cool 

Plus sérieusement :

1°) je fixe un thème le plus généraliste possible pour ne brider aucune initiative quelle quelle soit.

2°) je préviens que sauf grosse hésitation, je suis le seul à décider ensuite. Le cas échéant, je fais appel à Mme Morikun : vu qu'elle se contrefout (je pourrai gagner un cristal brush ou même 50 ce serait idem ^^') des figs, y a pas mieux comme impartialité

3°) je regarde ensuite comment les Participants ont "pensé" leur proposition. Si je vois/sens (je rappelle que c'est très subjectif hein ^^) que l'auteur y a mis beaucoup du sien, il y a de forte chance pour que la participation soit dans le haut du classement. Si à l'inverse la fig est certes belle mais sans plus d'âme derrière, alors elle sera sûrement en queue de peloton. Bien entendu le degré de maîtrise entre aussi un peu en ligne de compte quand même.

Exemple dans le dernier thème qui, sous couvert d'être "Madame Morikun" rendait en fait grâce au principe féminin : certains ont vraiment déployé des trésors d'imagination et/ou de confection pour peindre leur propositions tandis que d'autres sont parfois tombés dans la facilité en prenant la ènième fig de la faction qu'ils venaient de peindre "et comme c'est une nana, zyva ça passe"... Hé ben non ^^

La technique pure n'est pas le simple gage de victoire au Temple : à côté du matériel, il y a le spirituel ^^

Serviteur,

Morikun
Je suis tout à fait d'accord avec cette vision du concours, qui n'est pas mieux ni moins bien qu'une autre mais qui correspond à ma vision et à mon post précédent. C'est pour ça que participerai au concours des 10 millions de visites avec 2000 participants et le parrainage de Jeff Koons s'il est toujours "hype" ?
(16-05-2019, 16:49)Egill a écrit : Exemple foireux deuxième édition Smile : l'Histoire est (se veut) une science, et n'est en rien basé sur une compétition par rapport aux conneries médiatiques. elle observe, applique une méthode et tire des conclusions.

Si en rapport aux conneries médiatiques je suis tout à fait d'accord, ne pourrait-on pas considérer que l'Histoire est une compétition par rapport aux historiens, justement ?

Si certains sujets font consensus, il y a plusieurs zones d'ombre, ou une nouvelle interprétation, un nouvel angle supporté par des travaux de recherche.  En écartant les sujets les plus fumeux qui tombent presque dans la provoc', c'est aussi un but pour certains historiens de débouter une thèse communément admise à l'éclairage de nouvelles trouvailles, et donc d'être en compétition avec ses collègues pour être le premier à le prouver.
C'est encore plus valide dans le domaine des sciences 'dures' (je pense en premier à la chimie puisque c'est mon champ d'études) où la veille technologique est primordiale pas uniquement pour voir ce qui a été fait ou pour trouver comment faire telle réaction, mais aussi (et surtout) pour voir que personne d'autre n'a publié sur le sujet, ou si ça a été fait, quelle possibilité on a de soit compléter le travail / l'hypothèse de manière significative, soit de réfuter ladite hypothèse via son propre travail.  Et ainsi devenir l'expert du moment jusqu'à ce qu'un confrère fasse la même chose.

D'ici là qu'un "couillon médiatique" s'en empare pour ses propres desseins, est-ce là une extension de la compétition car le champ concerné bénéficiera d'un bref coup de pub ?  (en gros, effet indirect)
Citation :Exemple foireux deuxième édition 
Ou interprétation foireuse ?
Ma comparaison ne se fait pas sur le principe de compétition mais est plus prosaïque. Je cause de la destination des choses et de leur mauvais usage.

J'explicationne : les historiens font leur job et publient leurs travaux. Oké.
Maintenant, ya des abrutis qui reprennent les travaux, les survolent vaguement, les saupoudrent allègrement de clichés plus grand public parce qu'il faut bien racoler et en font une série. Mais attention, eingh, "c'est super sérieux et historique, la preuve, ya des bouts qui viennent du dernier bouquin en date sur le sujet". 
Les historiens sont-ils responsables de l'usage dévoyé de leur boulot et devraient-ils s'abstenir de publier des travaux sérieux sur le sujet parce qu'il y a des andouilles qui mélangent le sérieux au fun et au moche et font n'importe quoi ?

Si ta réponse aux deux questions est "non", je ne vois pas pourquoi les tournoyeux devraient éviter de jouer la taille de leur bite et de leur méta juste parce qu'il y a des gens à côté qui confondent fun et compet' et pourrissent leur zhobby en essayant d'imiter les joueurs dur.
C'est aussi con que ça : je suis d'accord que tu déplores cette normalisation de la compétition dans ce qui est un loisir. Mais moins pour que tu attribues la paternité de cette normalisation aux compétiteurs qui on envie de vivre leur hobby à leur manière. Pour moi, c'est les mecs pour qui ça devraient être un loisir qui sont responsables de ce qu'ils font de leur hobby. Personne leur met un couteau littéral sous la gorge (sociétal, oui, ok, mais ça s'ignore plus facilement). 

le squat
sans déconner
(Modification du message : 16-05-2019, 20:07 par la queue en airain.)
Citation :Si en rapport aux conneries médiatiques je suis tout à fait d'accord, ne pourrait-on pas considérer que l'Histoire est une compétition par rapport aux historiens, justement ?
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Si c'est même odieux et c'est ce qui m'a convaincu de ne pas chercher à en faire mon métier...

Mais l'histoire n'est pas compétitive par essence: il n'y a rien à gagner, et un travail historique fait avec méthode n'est pas "meilleur" qu'un autre, au contraire ils devraient même se compléter. On organise pas de concours d'Histoire, de match d'Histoire ou de combats d'historiens (ça ça pourrait être rigolo par contre!)...

Et un gugusse qui fait une série sur un thème historique, il ne fait pas d'Histoire.

Mais l'être humain étant si biiiiip, il peut pas s'empêcher d'éternellement vouloir prouver qu'il en a une plus grosse que le voisin quel que soit le domaine, il est vrai, et parce qu'on peut toujours trouver des critères pour dire que l'un est meilleur que l'autre pour faire une activité... si ça avait de l'intérêt et était valorisant, on le ferait même pour ce qui est d'aller aux chiottes.

Mais bon, je trouve que la comparaison avec une compétition sportive ou un concours de peinte, qui est par essence un match avec un gagnant et un perdant, n'est pas très pertinente. 

Citation :c'est aussi un but pour certains historiens de débouter une thèse communément admise à l'éclairage de nouvelles trouvailles

L'essence de la méthode scientifique en général, c'est de chercher à prouver qu'on a tort, pas l'inverse. Personne n'a de machine à voyager dans le temps pour aller voir vraiment comment telle période était gaulée ou comment tel événement s'était passé. Toutes nos connaissances reposent donc sur des théories, qui par essence sont destinées à être remise en question. 

Et c'est aussi comme cela qu'on s'affranchit au maximum de la subjectivité de l'observateur et qu'on évite de tomber dans la croyance ou le dogme (et c'est quelque chose de très fréquent en Histoire: on a gavé de croyances et de dogmes, on est persuadé que "c'était comme ça", alors qu'en fait personne de vivant n'est encore là pour en témoigner, et même dans ce cas, le gars pourrait nous raconter n'importe quoi même inconsciemment (comme tous les vétéran de 40 qui témoignent que l'armée allemande était ultra mécanisée et invincible: quand tu te fais dessouder par une bande de jeunes teutons de 17 ans à cheval, t'auras tendance à transformer ça en division blindée d'élite fanatique). Nos connaissances historiques reposent sur des sources, la plupart du temps elle-même subjectives, peu compréhensibles pour des périodes reculées, et donc soumises à interprétations, interprétations conditionnées par la culture, l'éducation et même l'humeur du chercheur.

C'est pourquoi les historiens cherchent en permanence à remettre en question ce qu'on croit savoir (d'autant que beaucoup de nos "connaissances" reposent sur un passé assez politisé et instrumentalisé de l'Histoire en tant que discipline). Mais en fait ils cherchent surtout à affiner, à nuancer, à préciser. C'est très rare qu'on ait une révolution du genre "en fait César n'a jamais existé"... ce sont les médias qui nous transmettent ces travaux qui ont tendance à donner dans le sensationnalisme. Comme quand le moindre caillou passe à plusieurs dizaines de millions de Km de la Terre on peut lire "un astéroïde frôle la Terre! On a évité la catastrophe de peu" dans les revues d'astronomie.

Ou dès qu'une expérience montre un truc chelou "Einstein remis en question" (alors que la théorie de la relativité est démontrée par l'expérience tous les jours depuis un siècle).

Fin de la parenthèse.

Citation :J'explicationne : les historiens font leur job et publient leurs travaux. Oké.
Maintenant, ya des abrutis qui reprennent les travaux, les survolent vaguement, les saupoudrent allègrement de clichés plus grand public parce qu'il faut bien racoler et en font une série. Mais attention, eingh, "c'est super sérieux et historique, la preuve, ya des bouts qui viennent du dernier bouquin en date sur le sujet". 
Les historiens sont-ils responsables de l'usage dévoyé de leur boulot et devraient-ils s'abstenir de publier des travaux sérieux sur le sujet parce qu'il y a des andouilles qui mélangent le sérieux au fun et au moche et font n'importe quoi ?

On est d'accord... 


Citation :C'est aussi con que ça : je suis d'accord que tu déplores cette normalisation de la compétition dans ce qui est un loisir. Mais moins pour que tu attribues la paternité de cette normalisation aux compétiteurs qui on envie de vivre leur hobby à leur manière. Pour moi, c'est les mecs pour qui ça devraient être un loisir qui sont responsables de ce qu'ils font de leur hobby. Personne leur met un couteau littéral sous la gorge (sociétal, oui, ok, mais ça s'ignore plus facilement). 

Oui tu as raison, et en fait je réalise que c'est vraiment l'idée de prendre plaisir à ça qui m'interroge: est-ce vraiment du plaisir ou une sorte de pulsion, de besoin de ne pas simplement être bon à ce qu'on fait, mais d'être meilleur que le voisin. 

Pt'êt que je me plante hein, je dis pas, mais c'est que moi ça me parle pas, mais à un point... et parfois j'aurais certainement préféré faire des parties scénarisées, avec une histoire autour de la bataille, des persos nommés...etc et je ne l'ai jamais fait, parce qu'en face, y avait une manière de jouer, une "mentalité" induite par la compet. Après j'ai peut-être pas rencontré les bonnes personnes (mais c'est pas facile de fraterniser avec les bons homo sapiens...).
(Modification du message : 16-05-2019, 21:00 par Egill.)
perso j'aimerais peindre comme les pro super balèzes, comme ben ... j'en suis loin, j'accepte tout conseil tout azimuts, mais si demain je change d'avis et j'en viens à aimer peindre sans diluer et juste avec un brossage à sec ça me déplairait qu'on le critique sans que je l'ai demandé car pour moi le fait que ces jeux soit pas pré peint c'est justement pour laisser chacun faire se qu'il veut. Je prend cet exemple car la première fois que acheté un lot de peinture on m'a justement expliqué direct "surtout pas de brossage à sec" et plus tard sur YouTube j'ai vu des fig avec brossages à sec à mon goût et des commentaires très agressifs !
(16-05-2019, 20:58)Egill a écrit :
Citation :c'est aussi un but pour certains historiens de débouter une thèse communément admise à l'éclairage de nouvelles trouvailles

L'essence de la méthode scientifique en général, c'est de chercher à prouver qu'on a tort, pas l'inverse.
Ce n'est pas la première fois que je lis ça sur le forum (de toi ou d'autres) et j'ai l'impression qu'il y a un peu d'utopisme.

Je saisis l'intention, mais j'ai travaillé dans suffisamment de domaines différents (énergie, agroalimentaire, pharma, chimie, biologie) et d'organismes de recherche (publics et privés) pour savoir qu'il y a 'l'essence', comme tu dis, la volonté de suivre ces principes nobles de recherche, et la pratique actuelle qui sert avant tout à démontrer qu'on a raison sur le moment (en laissant des trous que les autres essaieront d'exploiter pour prouver qu'on a tort) parce que c'est bien plus simple et rapide pour être publié ou mettre en place un procédé.  
Surtout que laisser des trous, c'est aussi se laisser à soi la possibilité de les creuser ou les combler pour conserver son statut d'expert sur le sujet : on a toujours un truc à dire dessus, et tant qu'on met son trou 'à jour' (quitte à contredire une de ses propres études : on explique que tel paramètre n'avait pas été pris en compte, que tant d'expériences et d'études statistiques ouvrent un nouveau champ de possibilités, soutenu par telle loi chimico-physique qui avait été ignorée jusque là car pas forcément en rapport direct avec le sujet, etc.) les autres cavalent toujours un peu derrière le temps qu'ils reproduisent les conditions d'expérience et testent leurs propres hypothèses.

Si vous n'êtes pas familiers avec les labos de recherche, il faut être conscient d'un truc : là où jusqu'il y a quelques dizaines d'années on pouvait se permettre d'aller au bout de sa recherche pour prouver qu'on n'avait pas réussi à se mettre en tort parce que l'information circulait relativement lentement et que relativement parlant, chercheur n'était pas une profession vraiment répandue, aujourd'hui c'est l'inverse.  Internet est une bénédiction et une malédiction : tu trouves tout ce que tu souhaites ou presque sur les sujets les plus pointus, mais comme il y a justement de la compétition, c'est au premier qui trouve, au premier qui publie.  Car c'est lui ou elle dont le nom sera reconnu, et celui du labo associé.  Et comme c'est le labo qui te file ton budget, ben tu cherches ce que tu peux publier.  En-dehors des cadors du domaine (justement), la quantité éclipse parfois la qualité, et j'ai des exemples de collègues de thèse qui ont publié 5 ou 6 articles sur exactement le même sujet, mais en faisant une variation minime sur la molécule de départ ou les conditions expérimentales.  Et ces papiers étaient acceptés, la personne invitée à des conférences parce que l'index montre un ratio positif en nombre de publis / journaux, et ça apporte une certaine renommée au labo.  Il ne faut pas vous faire d'illusions, ils marchent TOUS comme ça, c'est l'effet pervers du système, et aujourd'hui les seuls qui peuvent se permettre de consacrer du temps à prouver qu'ils n'ont pas pu se mettre en tort, ce sont les anciens qui n'ont plus rien à prouver dans leur domaine parce qu'ils sont indéboulonnables et reconnus dans le milieu (leur nom fait vendre, comme un acteur bankable), ou les 'jeunes' (enfin, les relativement moins anciens) qui ont publié à la pelle selon la méthode décrite ci-dessus, puisqu'à force de tester pour publier, tu réduis le champ de possibilité.  Mais c'est à l'opposé de l'estprit que tu décris, c'est une conséquence, pas un moteur systématique.


Et pour faire le parallèle avec les écoles de peinture, ben c'est similaire à ce que racontait le sieur Tremblay : il y a un rush pour faire du tuto en tout genre, pour glaner plus de vues, de reconnaissance que le voisin (et s'assurer d'une base qui reviendra) parce que le support médiatique convient et se prête à ce mode de consommation.  Et ça n'empêche pas ceux qui le pratiquent de continuer à progresser car ils auront fait leur 'trou' qu'ils affineront au fur et à mesure pendant que d'autres essaieront de reproduire les techniques avec les infos qu'ils ont avant d'être submergés par une nouvelle vidéo, une nouvelle tendance.
Citation :C'est p'têt ça le problème non?

Pourquoi créer un tel élitisme dans le domaine de la peinture sur fig? Franchement...

Pourquoi pas ? Si c'est le kiff de certains ... C'est pas le mien mais bon ils font ce qu'ils veulent. Ils ne vont pas se mettre à faire du table top parce que je considère que c'est LA voie royale du peintre :o

Quant à 40k, ça parle de liste molle/dure/etc ... simplement parce que le jeu est équilibré avec le cul et que l'expérience désagréable est souvent à portée si on n'y prend pas garde. J'ai de très mauvais souvenirs, autant en gagnant qu'en perdant, de parties inintéressantes et à sens unique juste parce qu'on ne s'était pas mis d'accord sur le niveau des listes.

Pour la science, j'ai l'audace de vous transmettre un lien d'une vidéo (ouh le mécréant !) :



Et surtout celle-ci :



Et cela corrobore les propos de Paps. Il y a effectivement le fondement théorique et éthique de la science, sur sa méthode et ses fins ... et puis il y a la réalité. Maintenant, ce n'est pas parce qu'un système dévoit la science et ses principes, que la science n'est pas "bonne" ou qu'elle est "mauvaise". C'est le système qui n'est pas bon. C'est exactement la même chose lorsque Morikun nous explique que des scientifiques (sûrement soudoyé par le gouvernement) annonce que tout va bien : Ce n'est pas là le problème de la science mais soit du système, soit au minimum de la personne qui se sert de son statut de scientifique.

Je pense qu'il est important de bien dissocier la science de son utilisation, que ce soit par des chercheurs ou d'autres.
(Modification du message : 16-05-2019, 23:43 par Lucius Forge.)
C'est marrant parce que c'est exactement mon propos, penser à bien séparer le tuto de son utilisation.
Et j'abonde également dans les sens des posts précédent, dans la recherche les publis nombreuses valent pour crédit et permettent de gagner des sous pour continuer à bosser, il ne suffit pas d'être bon dans un domaine il faut être visible et lisible. Et sans sous pas de recherche, au passage il est facile de faire le complotiste en affirmant que couper les crédit à des recherches que l'on ne souhaite pas voir aboutir est un assez bon moyen de freiner la "science". Il n'y a qu'à voir comment son traités les sujets écologiques, la plupart des avancées en terme de bénéfice écolo se voient d'abord rameneés à un bénéfice financier immédiat avant même d'être considérés.
Et pour passer du coq à l'âne je pense aussi que notre consommation de l'image fait qu'on aura toujours tendance à faire les peintres pute à clic si l'on est dans une démarche qui vise à obtenir des informations pour s'améliorer. Quand on se sert de l'image comme vecteur primaire de l'information à défaut du texte il ne faut pas s'étonner que les gens se mettent tous à peindre pour faire de jolies images qui attire l'oeil, c'est même le crédo du peintre d'armée quelque part, faut que ca se voit de loin...
Bon je viens d'écrire un tas de bricoles sans queue ni tête, mes excuses, on va dire que c'et pour mettre le feu à l'eau du moulin.
(Modification du message : 19-05-2019, 16:01 par Rémy Tremblay.)
(16-05-2019, 18:49)adictfigouze a écrit : Je suis tout à fait d'accord avec cette vision du concours, qui n'est pas mieux ni moins bien qu'une autre mais qui correspond à ma vision et à mon post précédent. C'est pour ça que participerai au concours des 10 millions de visites avec 2000 participants et le parrainage de Jeff Koons s'il est toujours "hype" ?

J'ai déjà réservé le stade de France et il y a même Beyoncé et Kim Kardashiante qui doivent confirmer !! ^^

Mais j'ai laissé tomber Will Smith car ça fait un peu trop parvenu qui se la pète... On a sa fierté hein... (comment ça non ?!) ^^


Plus sérieusement, je pense qu'il ne faut pas avoir une vision dogmatique des tutos mais les voir davantage comme des propositions que l'on peut retenir... ou pas.

J'apprécie l'intervention d'Elysion car il y a tout un tas de techniques dites simples voire simplistes que j'affectionne tout particulièrement à commencer par le brossage et la douche de lavis.

D'abord et par nature je fais ce que je veux et/ou ce que j'ai envie et si ça me plait ben c'est le principal. Si ça plait aux autres quand je montre, c'est encore mieux car ça fait un peu plaisir au passage. Je suis toujours preneur de conseil ou d'astuce, principalement quand je l'ai sollicité, mais cela n'implique pas forcément que je les suivrai (certains tips qu'on m'a donnés pour la peinture de mes Grey Knights n'ont pas été mis en œuvre car soit je ne m'en estimais pas suffisamment capable soit après mûres réflexions "en fait non ça me dit pas").

C'est dans cette optique de proposition que j'essaie de faire des articles détaillés pas-à-pas en insistant bien sur l'aspect "propositionnel" et surtout sur l'aspect perfectible : je fais comme ça mais peut être que les Visiteurs voudront faire comme ci, en deçà ou au-delà.

Je ne pense pas pas avoir jamais eu de commentaire(s) agressif(s) et/ou dégradants dans le Temple au sujet de ma peinture, même au tout début où j'ignorais tout du glacis et du lavis destiné à lisser les teintes entre elles (ne parlons même pas des visages ^^'). Remarquez ça aurait été vite vu. Mais effectivement je vois souvent des gens "qui se lâchent" à l'encontre de certains qui ont déjà eu un sacré courage (car il en faut) pour monter sur scène et montrer ses productions.

Alors oui il y en a qui hocquètent quand on parle d'étapes de lavis superfétatoires, d'autres qui tombent en syncope à l'évocation du brossage... etc etc etc... Mais à chaque fois je me retiens de demander aux concernés quelle est leur capacité de production : autant je peux entendre des critiques, même assez virulentes de la part des Grands Maîtres de la peinture (Remy Tremblay, t'es qu'un sale égoïssssssss qu'à pas répondu à ma demande de tuto de lame !! On se retrouvera dans l'enfer du plastigris crois moi !! ^^) mais quand je vois que les critiqueurs (si si je dis "critiqueurs" là, critique c'est un métier) ont souvent le taux de rendement d'une moule asthmatique avec le talent d'un malade de parkinson lépreux, il y a de quoi napalmer rire.

J'essaye autant que faire se peut, quand je vois passer une proposition soumise pour avis, de donner une bonne appréciation sur ce qui va... Mais en disant également courtoisement que tel et tel truc sont "perfectibles" ^^

Serviteur,

Morikun