Coronavirus

Je ne sais pas pourquoi mais mon smartphone ne m'a pas montré tous les derniers échanges de ce tonic et je viens de tomber sur la dernière intervention de Jalikoud...

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Courage mon ami, même si certains patients s'endorment pour toujours, tes efforts et ceux de tes collègues n'auront pas êtes vains car ils savent que vous avez fait le job jusqu'au bout. Vous n'y êtes pour rien car des forces supérieures décident ensuite.

Ils auront eu la chance de mourir en compagnie de gens qui leurs ont montré qu'ils étaient aimés même si ce sont des inconnus, même si ce n'était pas leur famille... car d'autres n'ont pas eu cette chance.

Courage, ami et merci infiniment pour ce que tu fais au quotidien avec tes collègues. J'espère très honnêtement que tu reviendras avec ton bouclier plutôt que dessus.

Serviteur,

Moriku

Je pense très sérieusement que cette crise sanitaire mondiale, pour horrible qu'elle soit (car outre les macchabées, il va aussi y avoir de la casse économique), est aussi une formidable occasion de remettre très sérieusement les choses a plat partout dans tous les domaines.

Je ne me fais aucune illusion de ce côté-là. Dès la crise terminée, on repartira comme avant, on pourrait même accélérer le truc.

Bon courage à tous ceux qui permettent au pays de continuer à vivre : le personnel soignant et les agents du service public les plus visibles comme les policiers, gendarmes et pompiers bien entendu mais aussi toutes les petites mains de l'ombre sans qui nous n'aurions plus ni ravitaillement, ni Internet, ni électricité...

Dès la crise terminé, on repartira comme avant, on pourrait même accélérer le truc

Je pense comme toi.

Mais d'un autre côté, je commence à me demander si on pourra repartir...

Je vois de moins en moins comment on va sortir du bordel: pour l'instant l'épidémie semble prendre de l'ampleur. Avec le confinement, on va probablement constater un ralentissement. Et quoi? Quand y aura plus que 2 cas par jour, on va stopper le confinement? Ou on attend qu'il y en ait plus du tout? Et tous ces gens qui auront été confinés pendant au moins un mois et demi (dans le cas vraiment le plus optimiste), avides de se rencontrer, de sortir, mais absolument pas protégés contre le virus vont se retrouver ensemble?

Si on doit attendre un vaccin, ça se compte en années, au moins une.

Je crains de plus en plus que ça soit long, très long. Sauf si tout d'un coup le virus (suite à mutation.... sachant que les mutations des virus les rendent généralement moins dangereux, ou autre) s'affaiblit et se décide à fiche la paix, mais pour l'instant ça a pas l'air d'être le cas.

Et à ce régime, je ne sais franchement pas combien de temps le "système" va tenir et à quel point il sera résilient après. Quoiqu'il se passe, je crains que la note colossale qui va en ressortir soit payée par toujours les mêmes.

M'enfin c'est ce qu'on disait quelques pages avant: très difficile d'avoir des informations fiables, et encore plus d'en tirer des conclusions.

Sur "l'après", il y aura une division entre les optimistes qui pensent que du bien sortira de ce merdier et les pessimistes qui se disent que ça changera rien... choisi ton camp, camarade

choisi ton camp, camarade

Ou pas. Je pense qu'il peut y avoir les deux.

Et honnêtement, je ne sais pas. Ce sera la surprise du chef.

choisi ton camp, camarade

Ou pas. Je pense qu'il peut y avoir les deux.

Et honnêtement, je ne sais pas. Ce sera la surprise du chef.

J'étais un poil ironique . On peut tellement peu se projeter ne serait-ce que dans quelques semaines... et il y a tellement de facteurs qui vont entrer en jeu dans la gestion de cette crise et ses conséquences... je pense que les plus anciens ont du avoir un peu ce sentiment entre 1989 et 1991 (perso, j'étais trop jeune pour prendre pleinement conscience du bouleversement) avec la chute du communisme, la sensation qu'une page blanche de l'histoire était devant eux et que l'on pouvait y inscrire des changements historiques majeurs.
Après, la montagne peut accoucher d'une souris comme on dit... ou d'une situation encore pire.

Dis pas ça après la fin de la guerre froide on a eu la guerre du Golfe 1, le 11 septembre, l Afghanistan...

Beeeeen... conséquences d'un monde qui bascule d'un système bipolaire à un monde unipolaire (domination américaine) à un monde multipolaire : tentative de développement de l'Union Européenne, émergence de la Chine et dans une moindre mesure du Brésil et de l'Inde, retour de la Russie, apparition de mouvements terroristes internationaux... là, on risque d'entrer dans une nouvelle phase mais comme dit Egill, difficile de voir clairement ce qui va en ressortir...

Merde, je suis un ancien

L'après sera comme la crise économique de 2008/2009, tout va continuer jusqu'à une vraie crise majeure. Et oui, pour moi, le covid est loin d'être une crise majeure. Il y a des mesures majeures et des gens qui meurent mais pas encore en assez grand nombre pour faire bouger les choses.

Le truc qui peut faire réagir sont les mesures liberticides que le gouvernement est en train de mettre en place. Soit cela va péter avant la fin du confinement, soit en septembre si le confinement est arrêté mais pas les mesures "d'alerte sanitaire".

La nature reprend un peu ses droits, la pollution est au plus bas depuis les années 50 ou 60 et la chute de pollution provoqué par le virus en Chine va sauver plus de personnes que le virus en a tué (d'après les chiffres officielles).
Sauf que le premier réflexe du pin pin moyen après le confinement, cela va être d'aller dans la grande surface la plus proche pour dépenser tout le pognon qu'il n'a pas pu dépenser pendant le confinement. Pour remettre en question cette putain de société de consommation, il faudrait une prise de conscience généralisée du prolétariat (oui, comme celui qui est tenu en laisse dans 1984), qui n'arrivera pas, car la propagande médiatique qui est asséné depuis les années 50 a remarquablement bien fait son boulot.

On peut juste faire comme le petit oiseau de la légende africaine, tenter d'éteindre l'incendie avec l'eau de notre bec pour que le jour où la crise, la vraie, arrivera, se dire que l'on a fait quelque chose. L'un des types qui pourrait faire quelque chose a 40 ans, il est de notre génération, il a été élu démocratiquement et il pense comme les mecs de 70 ans.

On est foutu.

L'un des types qui pourrait faire quelque chose a 40 ans, il est de notre génération, il a été élu démocratiquement et il pense comme les mecs de 70 ans.

Parce qu'il a été form(at)é comme un vieux de 70 ans à l'école de l'orthodoxie néolibérale (Friedman, Thatcher etc), ce qui nous freine dans la possibilité de changements, ce sont uniquement des barrières psychologiques/idéologiques.