[FUROR MUNDI - III Galeo Rex?] Feu d'artifice dans le détroit de Taïwan

Format : 100 pts (complet)
Assaillant : Expédition hollandaise (ténacité 40)
Défenseur : Expédition chinoise (ténacité 28)
Zone : Mer de chine
Terrain : Archipel
Scénario : Embuscade
Aléa : Peste de mer (2 indiascheppen)
Éléments : Bonne brise, mer forte



AUTREMENT DIT

Îles Penghu, 1623. Ayant recruté quelques pirates de Formose, et des officiers de grande qualité
l’amiral Zeng Chü-yi se porte vers ces îles d’où la VOC depuis un an, se livre à d’intolérables pillages,
 …et se voit lui-même embusqué par lesdits bataves menés par Cornelis Sonck,
forts en moyens, mais bien peu expérimentés.



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Au gré d’un vent favorable les hollandais décident de fondre sur leur adversaire, faisant fi d’un réseau d’îlots pourtant fort malsain!



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L’amiral chinois, contraint de lutter contre les éléments se voit quelque peu rassuré :
laissons déjà les hauts-fonds combattre à notre place, et nous verrons bien ce qu’il reste de ces intrépides bataves !



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De fait les hollandais font face à un embouteillage…qui provoque quelque avarie au Galjoen amiral…



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..qui va se fracasser sur les récifs, sous le regard aussi incrédule que satisfait de  Zeng Chü-yi !
Naufragé sur ce confetti de terre lointaine, Cornelis Sonck ne peut plus que piteusement prier pour les siens...



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..tandis que la flûte qui l’accompagnait s’échoue dans la passe du Dragon !



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Soyons encore un peu patient se dit Zeng Chü-yi  qui ferme la marche chinoise, et laissons venir les à nous les restes de l’adversaire…



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Aussi quand les deux Indiascheppen et le second Fluistschip sortent intact de cette manœuvre audacieuse,
l’amiral chinois décide de se porter tant bien que mal par vent contraire vers la pince la plus faible qui se referme sur lui.



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Étant lui-même à la traîne et montant le plus fort navire de l’escadre, au grè d’un léger changement de vent...



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Zeng Chü-yi fait volte-face pour tenter de couvrir la manœuvre (et lui-même de gloire).



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Pouvant à cette distance apprécier le teint verdâtre des marins bataves, et en compter les rares dents restantes,
il s’enhardit à foncer sur l’Indiaschip à sa portée…



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L’ayant percuté sans parvenir à proprement l’agripper, et les deux navires étant enchevêtrés,
les soldats de l’empereur se lancent à l’assaut du hollandais, dans la plus grand confusion,
mais se montrent d’une efficacité redoutable : le capitaine adverse et son lieutenant succombe, et le navire de la VOC de s’embraser !



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Zeng Chü-yi  exulte ! ...la victoire serait-elle à lui ?



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..hm !...pas sûr…Car pour le pirate taïwanais qui ouvre la marche bien seul dans son dos,la tâche s’avère rude,
quoiqu’il soit parvenu jusqu’ici à user de malice et d’artifice pour se préserver du feu de l’autre Indiaschip.



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Au vent de la bataille, la flûte échouée est presque parvenue à sortir de la passe du Dragon,
mais s’étant échouée derechef en subissant de nouveaux dommages…



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...elle se résout à soutenir le lointain combat du mieux qu’elle peut…



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Mais alors que sa situation semblait désespérée, l’Indiaschip aux prises avec l’amiral chinois se rebiffe.
Zeng Chü-yi  lui-même succombe, de même que son lieutenant, tandis que le feu se propage sur son navire…
...et jusqu’à la Sainte-barbe du Hollandais, qui se disloque et emporte son adversaire avec lui dans son naufrage!

Alors que les deux navires disparaissent sous les flots du détroit au gré d’un funeste feu d’artifice,
il s’en faut de bien peu que l’une ou l’autre expédition se disperse…



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Ce qui arrive sous les hourrah des marins hollandais quand une ultime salve du dernier Indiaschip
envoie par le fond le valeureux mais bien impuissant pirate taïwanais,
après qu’à la fois son capitaine et son maître aient été emportés par une bordée bien ajustée venue de l'autre bout du monde.



Toujours accroché comme une moule à son rocher,
Cornelis Sonck remercie le Trés Haut en attendant d'être secouru,
échappant ainsi à un destin famélique et cruel.

FIN

https://furormundi.superforum.fr/f1-iii-...tomne-2023

Merci du partage ! L’immersion est très réussie et la peinture est magnifique.

Je me pose toujours cette question pour des escarmouches de ce type (perso, c'est à Battlefleet Gothic, mais la problématique est la même). Comment gérer de manière vraisemblable des affrontements où l'envie de survivre surpasse certainement l'envie d'en découdre ? Ici, nous avons des marins qui savent qu'ils mourront à coup sûr dès la plus petite avanie. Je me demande si une vraie bataille pouvait avoir lieu sans qu'un des deux camps soit absolument certain de surclasser nettement l'adversaire par le nombre ou la technologie. Dans un cas d'équilibre des forces comme ici, est-ce que l'affrontement ne se résumerait pas à quelques coups de canons tirés à distance et par la fuite d'un des deux camps ? (Évidement, pour un wargame, cela aurait peu d'intérêt)

Merci. Ta remarque sonne très juste à mes oreilles. Cet aspect psycho fait parie des axes de jeu de Furor Mundi qui se veut être à hauteur d'homme (aussi bien Terra Nullius/Memento Mori que Galeo Rex) d'autant que nous avons le plus souvent sous la mains des combattants de circonstance, qui recherche bien plus le gain et la pitance que la gloire...

1/ A l'échelle des individus/navires les réactions/activations sont soumises à des tests de combativité: autrement dit leur propension à risquer leur peau ou non selon la situation.

2/A l'échelle de la faction, les pertes pèsent plus ou moins lourd selon l'enjeu vital ou non, du scénario. Mais dans tout l'univers FM, les dommages et les blessures, et les objectifs, pèsent aussi.

3/A titre d'exemple dans cette partie les hollandais sont déjà atteint les 3/4 de leur seuil de démo près la perte stupide de leur navire amiral, et ne sont plus qu'à 2/40 après l'explosion de l'indiaschip; et les chinois se dispersent après avoir perdu 2 navires sur 4.

4/ Pour l'aspect histo dans le contexte de Galeo Rex (aventure et commerce armé loin des bases) d'après mes recherches les engagements relativement équilibrés autour 5/10 navires dans chaque camp sont fréquents. Et en effet, personne n'attend jamais d'avoir tout perdu pour décamper et les pertes sont faibles..1 2, 3 navires. Mais ça reste bien plus violent et sanglant qu'à l'époque de la comédie des pirates anglais du début XVIIIème faite d'esbrouffe et de politesses...façon de parler. Les Iberiques ne font pas quartier vis à vis de ceux qu'ils considèrent de fait comme des pirates et des hérétiques. Les cas de sacrifice/d'abordage par la poudre existent aussi dans des situations désespérées...plutôt volatisé que défait!