Ca s'est en effet amélioré, surtout au niveau du rythme! Tu t'es aussi attaché à rendre les paroles plus développées, tout comme les sentiments des personnages, ce qui est une évolution positive par rapport au premier volet de ton texte! Les descriptions sont toujours de qualité, donc on arrive à quelquechose de vraiment sympathique.
Quelques écueils pourtant, en majorité des accords entre adjectifs et noms qu'ils sont sensés définir qui ne vont pas. Un participe passé qu'est en "er" aussi à un moment, c'est dommage, parceque sinon, c'est un texte très agréable à lire.
Ludwig
Rooohh encore des fautes ! Je m'en vais donc corriger ça tout de suite; merci d'être passé cher Ludwig, ça me fait plaisir. Sur ce, bonne journée les gens !
Méph'
Le grondement du tonnerre et les éclairs se rapprochaient assez rapidement, l'averse hivernale, quant à elle, trempait les pauvres marcheurs jusqu'à l'os. Leurs cheveux étaient sales, l'eau dégoulinait sur leur visage; ils devaient sans arrêt s'essuyer les yeux pour apercevoir les alentours. Ils avaient marché au moins trois heures depuis la dernière halte. Kristof marcha sur une pierre glissante, perdit l'équilibre et s'écroula dans une flaque glacée. Il tressaillit, s'ils n'avançaient guère à ses yeux, c'était de sa faute et à cause de ses nombreuses chutes. Le garçon releva les yeux, et put voir que Rafaël, le grand blond aux magnifiques yeux bleus, lui tendait la main, en le scrutant de son regard si pénétrant.
-"Kristof, saches qu'Amel et moi sommes désolés pour ce matin..."
Avec de nombreux gestes maladroits, Kristof lui fit comprendre que ce n'était rien; alors que Vanarek déclara d'une voix douce:
-"Bon, je pense qu'il est temps de se reposer ! Dormez un peu, je me charge de monter la garde..."
Kristof se mit à l'abri, sous un chêne solitaire, tandis que Rafaël et Amel se couchaient près d'un bosquet et essayaient de trouver le sommeil. Le jeune garçon ne parvenait pas à imiter ses deux compagnons, il pensait à son père, à sa mère, et à son frère, et le voilà qui recommençait à pleurer timidement. Plus jamais il ne chassera avec son père. Plus jamais il ne bordera son frère un soir d'été. Sa poitrine se levait et se rabaissait au rythme de ses pleurs, de moins en moins discrets. Kristof ne pouvait s'empêcher de se sentir si seul, abandonné; un morceau de son âme s'était brisé un soir d'hiver, où il était parti chasser. Soudain, une voix claire le sortit de ses souvenirs.
-"Le livre de la vie
Est le livre suprême
Qu'on ne peut ni fermer
Ni ouvrir à son choix
On voudrait revenir
A la page que l'on aime
Et la page du chagrin
Est déjà sous nos doigts "
Kristof se retourna. Vanarek pleurait. La vision du guerrier impénétrable et impassible que Kristof avait s'évanouit. A la place survint une vision d'un homme qui se montre dur mais reste aussi sensible qu'un autre humain.
-"Vanarek ?"
Celui-ci regardait Kristof comme un fils, quelques larmes perlaient sur ses joues froides.
-"Te voir ainsi m'afflige terriblement. Je pense enfin pouvoir te dire la vérité..."
Il poursuivit calmement:
-"Je suis moi aussi orphelin, Amel et Rafaël le sont également. Ce sont mes cousins. Nous menions une vie paisible et heureuse dans un village lointain, jusqu'à ce qu'une bande de brigands pille, brûle et tue..."
Sa voix était emplie d'émotions et de colère; Kristof pouvait sentir la peine qui émanait du coeur de son ami.
-"Nous suivons ces brigands depuis des mois, ces mêmes brigands que tu cherches. Cela est à l'origine de la croisée de nos chemins. Puissent nos bras avoir la force de venger ceux que nous aimions !
Ils avaient repris leur longue et épuisante marche; et les voilà qui arrivaient près de nombreux rochers sur lesquels le vent venait s'échouer. Le chemin s'engageait au milieu des gorges rocheuses encaissées, et longeait le lit d'un ruisseau asséché depuis longtemps. Il n'y avait aucun arbre, aucune plante. Tout était silencieux.
-"Cet endroit me donnne la chair de poule !", avoua Kristof en jetant autour de lui des regards inquiets. Ils pressèrent le pas.
Tout à coup, un long sifflement emplit le défilé. Deux hommes surgirent des rochers devant eux et leur barrèrent la route, tandis que trois autres avaient fait de même à l'arrière. Les deux premiers avançaient vers le groupe d'un air menaçant. L'un, de petite taille, à l'oeil exorbité ricanait, alors que l'autre, très grand êt vêtu d'une fourrure d'ours agitait sa lance sous leur nez. De l'arrière venaient un manchot, à la bouche entrouverte et édentée, d'où pendait un filet de bave, un jeune archer et un grand échalas.
-"Ils sont à nous ! Oui Tuons-les !", fit le nain.
Comme venant de nulle part, Vanarek avait bondi. Il empoigna le manchot et le fracassa contre la roche. Rapide comme l'éclair, il sortit ensuite un couteau, et l'envoya se planter dans la gorge du grand échalas qui bascula en arrière sous le choc, brisant dans sa chute son bouclier contre une pierre.
Amel avait tiré une épée impressionnante du fourreau de cuir qu'il portait à la ceinture. Un mouvement circulaire décapita l'archer. Un autre coup de haut en bas fendit presque en deux l'homme à la fourrure d'ours. Il ne resta bientôt plus que le nain. Rafaël l'attrapa sauvagement et lui brisa la nuque. Kristof rengea Carchost en contemplant les cadavres et le sang qui ruisselait sur le sol.
-"Qu'est ce que c'était ?"
-"C'était une embuscade, répondit Vanarek, et cela signifie..."
-"Que nous approchons du but", termina Rafaël.
(Modification du message : 23-01-2006, 22:56 par Méphisto666.)
Hum, il y a des erreurs et du bon:
Le bon:
-Les explications sur les rencontre
-Le zoli poême
-Les bonnes descriptions
-les méchants
-Les sentiments
Le moins bon:
-Grrr! Encore des gentils!
-Les fautes de frappe ou de style
-Le combat: ils devraient commencer par tuer l'archer (d'ailleurs ils auraient dû tous mourir tirés comme des lapins)
-Le fait qu'ils n'est étaient attaqués que par quelques bandits
-Pourquoi les gentils orphelins n'ont ils pas avertis le village du héros puisqu'ils suivaient les bandits?
-Les parents des gentils orphelins devaient être bien àgés (notez que ça n'a rien à voir avec mes commentaires négatifs)
A par ça c'est plutôt bien, continus!
Le Rat, qui préférait ton ancien avatar...
Ouai
Même si je n'aime pas trop les réçit genre le gentil garçon tentant de venger sa famille tuer par des méchants pas zolie (eh oui j'adore les carnages) ça doit vraimment pouvoir s'améliorer:
Les moins: le titre de ton récit c'est bien vers les étoiles,alors change le car pour l'instant on dirait plutôt du bretonnien.Ensuite le grand guerrier tout gentil qui se confie et chiale c'est surprenant même pas 2 jours qu'il le connait il lui déballe toute sa vie,il fallait faire tenir le suspense.L'attaque décris mieux (comme pour tes paysages qui sont super).
Les plus:Le zoli poême ( snif snif ),les super descriptions,les sentiments,bref comme le rat^^à aussi le suspense.
Voilà, aller la suite, la suite
Ezar
C'est ce qu'on nomme un rebondissement !
Charles Bronson dans les 7 Mercenaires...
Désormais nantis de cette progression, le découpage apparaît t'avoir porté préjudice : nous savons désormais qu'il y a quelque chose derrière le titre, et que son actuelle absence de rapport au texte, comme l'angélisme imprudemment reproché plus tôt aux différents protagonistes de l'histoire (au détriment d'un descriptif social que cette suite permet d'apprécier), est une construction volontaire.
C'est très bien de surprendre ainsi le lecteur. La surprise lie à l'auteur, et donc à l'intrigue (et vice-versa).
Et ton style au scalpel s'en confirme d'autant dans l'exigeance qu'il requiert.
Mais qu'il faut toujours mériter.
Quelques bricoles, donc :
Kristof 'dérapa' sur une pierre glissante permettrait de s'affranchir de la répétition ;
la magnificence des yeux bleus, ici encore soulignée, entretient par l'absence d'autre composant une importance considérable au regard, qui définit jusqu'à présent seul la relation entre Kristof et Rafaël (et suffit à hiérarchiser les personnages). Le bleu de ses yeux peut induire la rareté, l'éclat ou la séduction (voire la flemme de décrire Rafaël autrement, voire un clin d'oeil aux imitateurs de Michel Drucker) mais, sauf si lié à un rebondissement postérieur, tu te dois amha d'en choisir un des trois pour compléter la rencontre entre les personnages (au risque que l'emploi répété du qualificatif ne nuise, tel un paradoxe, à l'installation de ton style et de l'ordre des plans).
NB : j'ai noté une seule et unique faute de frappe, sans équivoque
(on peut donc passer à l'ultime : un espace avant et après les signes doubles de ponctuations (deux-points, point-virgule) et en finir ainsi, enfin, avec la forme).
Aller, une petite suite pour se maintenir en forme ! =)
Une haie d'arbres s'étirait devant eux, surplombant celle située de l'autre côté de la prairie. Elle s'étendait d'ouest en est avant de devenir plus touffue et de rejoindre l'orée de la forêt. Après celle-ci, le noir, les ténèbres. Aucun cri, aucun chant d'oiseau ne se faisait entendre. Juste le frêle et frais murmure du vent, accompagné par la faible lueur de la lune. La brume flottait pareseusement au- dessus du sol, et quelques lucioles scintillaient gaiement.
Amel, en tête, guidait le petit groupe d'une main experte. Aussi, il évitait les marais et les racines, en leur fesant prendre maints raccourcis à travers un dédale de sapins morts. Au moment où ils arrivaient à la prairie, Amel s'arrêta soudainement et ordonna aux autres d'en faire autant. Rafaël s'avança doucement, et en posant sa main sur l'épaule d'Amel, il chuchota:
"Qui a-t-il, Amel ? Je ne vois rien, je n'entends rien."
L'autre rétorqua aussitôt d'une voix rauque.
"Rafaël, tu sais très bien que je suis meilleur guide que toi ! Je propose qu'on fasse une halte, ici même."
Ce fut au tour de Vanarek de prendre la parole.
"Je suis de l'avis d'Amel, faisons une pause. Kristof pourra se reposer un peu..."
Raaël se mordit la lèvre, prétextant qu'il n'était pas prudent de se reposer à découvert, en plein milieu d'une prairie. Néanmoins, les ténèbres de la forêt ne les enchantaient guère, c'est pourquoi ils s'assirent en admirant les premières étoiles. Kristof les trouvait magnifiques, il passa son temps à les contempler, impressionné devant tant de beauté. Le jeune garçon ne parvenait pas à s'endormir, bien au contraire d'Amel et Vanarek qui dormaient profondément, leur poitrine se soulevant au rythme de leur respiration.
Un corbeau s'envola en croassant sauvagement. Kristof tressaillit, il aurait juré voir un mouvement parmi les arbres.
"Rafaël ?"
L'autre paraissait inquiet, et dans ses yeux bleus, on pouvait apercevoir une pointe de doute.
"Chut ! Ne bouge pas !"
Tout à coup, des hommes surgirent de l'orée de la forêt. Ils étaient au moins une trentaine et se rapprochaient rapidement. Kristof cria de surprise et la lumière dansa sur des lames mises au clair. Amel et Vanarek se réveillèrent et vinrent se placer aux côtés de Rafaël, qui avait déjà descendu l'homme de tête. Son arc était déjà bandé et n'attendait qu'à être utilisé. Vanarek dit à Kristof:
"Ne crains rien. Reste près de moi et rien ne t'arrivera !"
Mais Kristof ne l'écoutait pas. Il regardait en arrière où d'autres hommes s'approchaient. Amel grogna et ses yeux pétillaient, ils étaient prêts à vendre chèrement leur peau ! Les brigands bondirent sur les trois chasseurs avec une rare violence. Une épée large fendit l'air en direction de Vanarek, et il la bloqua in extremis dans un violent effort, les cordes de son coup prêtes à rompre. Le chasseur riposta d'un revers de son cimeterre, son ennemi grogna de douleur et fut mis à terre. Un barbare à la carrure impressionnante souleva Kristof d'une main et le jeune homme s'envola et atterit brutalement sur le sol. Le barbare s'effondra à son tour, le crane brisé en deux par la lame d'Amel. Un autre hommr arriva dans le dos de Kristof. Il se figea soudain et tomba à la renverse en crachant de la salive rouge, une flèche de Rafaël était plantée dans son abdomen. Ce dernier fut violemment percuté par un autre brigand et goûta à l'herbe fraiche en s'effondrant lourdement. Il se releva instantanément, prêt à en découdre avec son nouvel opposant. Amel avait disparu de son champ de vision mais, Vanarek, quant à lui, se battait non loin contre une marée déferlante. Un homme réussit cependant à s'extirper de la mêlée et il s'avança vers le jeune garçon. Un grand homme basané, maigre, au regard démoniaque. Ses yeux jaunes faisait penser à un prédateur sans pitié. De profondes cicatrices silonaient son visage, signe de précédents affrontements. Il provoqua Kristof d'une voix sifflante:
"Je sens la peur qui se dégage de toi ! Aller, viens donc te battre, gamin !"
Cet homme le faisait penser à une vipère, tant physiquement que vocalement. Sur un cri de vengeance, Kristof dégaina Carchost et se rua sur le serpent. L'homme intercepta facilement le coup et décocha un coup de poing sur le nez du jeune garçon, qui s'écroula en poussant un juron. Du sang coulait de ses narines et lui donnait la nausée. Il ne voyait plus ses compagnons, et cela l'inquiéta. Il cria d'une voix désespéré:
"Vanarek Vanarek ! Au secours ! Rafaël ! Amel ! A l'aide !"
L'homme vipère éclata de rire. Un rire cruel et qui glaça le sang de Kristof, tremblant. Ses yeux jaunes et son régard dément tombèrent sur ceux du jeune homme.
"Capturez celui-ci, on pourrait bien s'amuser avec lui ! Tuez les autres !"
"Non !"
Des mains avides de sang attrapèrent le jeune orphelin, qui se débattait de toutes ses forces. Il sentit une violente douleur à la tête et les ténèbres se refermèrent sur lui.
Citation :Amel, en tête, guidait le petit groupe d'une main experte.
Mouais. J'me doute que viser la lune ne lui fait pas peur, mais... ils progressent à quatre pattes ?
Décidemment, il ne te faut pas grand'chose pour tomber du côté vers lequel tu penches, car, à nouveau, tu te laisses aller : fautes d'orthographe par poignées ("cordes de son coup prêtes à se rompre" : il se bat avec un violon ?), mauvaise gestion du rythme, déséquilibre du détail et de la description. Tu t'ennivres, sans même te relire, oubliant une fois encore qu'à partir du moment où tu postes sur un forum, tu n'écris pas pour toi, mais pour ceux qui pourraient te lire (les ménagers de moins de 30 ans).
A qui parle l'homme-vipère puisqu'il s'est extrait seul de la mêlée ?
Qui crie ce "non" final ? (Luke ?).
Pourquoi les mains sont avides de sang (ils ont été attaqués par des mains ?) ?
Et finir sur un fondu noir par étourdissement est d'un original.
Mêmes remarques que KDJE, même si j'aime bien.
Il y a des incohérences:
-Les lucioles scintillent rarement gaiment (surtout dans un certain déssin animé nippon).
-C'est la nuit noire? Sûrement, mais alors pourquoi préciser "marais, sapin mort et racines" si il ne les voit pas?
-
Citation :Raaël
Les extraterrestres sont parmi nouuuuus!
-Personellement, je n'ais jamais aperçu "une pointe de doute" dans les yeux de quelqu'un en pleine nuit...
-L'arc a tué quelqu'un avant de "ne demander qu'a être utilisé".
Et ils commencent par tirer avant de savoir qui sont les arrivants (se ballader avec une épée dans une forêt peu sûre n'est pas si étonnant).
-Pour "briser le crâne en deux", il frappe avec le plat de l'épée? J'aurais plutôt vu "trancher, fendre".
-Ils ne voient rien mais ton héros voit le cicatrices sur le visage des gens et "du mouvement au travers des arbres".
-Après un coup de poing asséné par un type siffalnt ton héros est vaincu bien facilement je trouve.
Le Rat, continus c'est pas si mal...
Mes deux lecteurs préférés ! Merci d'être passés et d'avoir relevé les incohérences et fautes ( pour ces dernières, je m'en veux...j'ai du aller trop vite lors de la relecture). Bref, je n'ai plus qu'à plier le dos et corriger tout ça !
Citation :<blockquote data-ipsquote="" class="ipsQuote" data-ipsquote-contentapp="forums" data-ipsquote-contenttype="forums" data-ipsquote-contentid="14632" data-ipsquote-contentclass="forums_Topic"><div>Raaël
Les extraterrestres sont parmi nouuuuus!
</div></blockquote>
Et flûte...ma touche "F" ne devait plus fonctionner à ce moment-là !=)
Citation :mauvaise gestion du rythme, déséquilibre du détail et de la description.
Pour être franc, j'ai du mal à comprendre "mauvaise gestion de rythme". M'enfin, un posteur averti en vaut deux, pas vrai ? J'espere que cette remarque me conviendra.
Merci encore d'avoir lu et laisser vos avis. A la prochaine !
Méph'
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