Citation :
il y a 54 minutes, DV8 a dit :
Tiens d'ailleurs, psychologie de comptoir: quant on exprime la chose de la manière suivante: "tu es dogmatique, je ne veut/peut pas débattre avec toi." on exprime deux propositions.
La première, "tu es dogmatique", ne constitue pas en soit un obstacle au débat car de tout temps, dans toutes les religions et toute les societes on a débattus des "dogmes". Ce n'est pas forcement facile ou agréable car le "dogmatisme" de votre interlocuteur qualifie sa rigidité intellectuel mais en aucun cas il ne qualifie son refus de débattre. Nous sommes d'accord?
C'est la deuxième propositions qui en réalité clos le débat : "JE ne veut/peut...". En aucun cas l'absence de debat ne vient de votre interlocuteur mais c'est bien vous qui quelque part choisissez de... ne pas choisir
Je ne suis absolument pas d'accord avec toi. Par définition, un dogme est considéré comme incontestable par son partisan (indépendamment de la question de l'anti-spécisme). De fait, il n'y a absolument pas de débat possible si on ne sort pas du dogmatisme. La seule chose que tu peux attendre d'une personne qui n'est pas prête à remettre en question son dogme, c'est du prosélytisme.
Le débat suppose par essence que l'on soit prêt à entendre les arguments de l'autre, que l'autre puisse avoir raison, et nous tort. C'est totalement incompatible avec la notion de dogme.
Maintenant, pour en revenir au sujet, je te trouve totalement injuste. Si tu retires les boutades et les digressions, il y a eu des échanges constructifs. Tu ne peux pas dire qu'on a refusé d'entendre tes arguments. D'ailleurs, il me semble que la plupart des intervenants sont d'accord pour dire que l'homme fait partie du règne animal au même titre que la poule ou que le loup. Ce qui est la base de la philosophie anti-spéciste, il me semble. Ce sur quoi porte le désaccord, c'est principalement sur les relations que l'homme peut entretenir avec les autres animaux, et la priorité à attribuer entre rapport intra-spécifique et inter-spécifique (au sens biologique du terme espèce, sans jugement de valeur).
Il me semble que d'un point de vue biologique, au niveau de la hiérarchisation des rapports, toutes les espèces adopte l'ordre suivant:
- d'abord la famille,
- ensuite la communauté (la meute, la harde...),
- puis l'espèce,
- et en dernier les autres espèces.
(L'homme va aussi mettre une priorité sur l'individu, mais ce n'est pas forcément quelque chose qu'on retrouve chez tous les animaux.)
Je ne vois pas en quoi on devrait se distinguer à ce sujet, anti-spéciste ou pas.