[Livres] Aujourd'hui, j'ai lu...

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Abercrombie a écrit de bons trucs aussi, notamment les persos de LoganNeuf-Doigts et tous ses potos nordiques... et que dire de l'inénarrable Glotka !




 




Faut pas oublier Glen Cook et la Compagnie Noire (au moins les premiers volumes), sympatoche aussi...




 




Etc, etc, etc...




 


(Modification du message : 16-12-2017, 13:15 par Cyrus33.)


Je vous conseille 'le problème à trois corps" de Liu Cixin (SF)




le premier est vraiment fort, les deux autres parfois long mais vraiment fous parfois (je me les suis tapés en anglais, c'est peut-être pour ça aussi, mais le deuxième vient d'être traduit).




C'est très original, souvent "métaphysique" (ceci dit, je ne suis pas un spécialiste de SF classique) : Un mélange de réflexion sur l'avenir de l'humanité, sur l'intelligence humaine et extra terrestre et parfois des mises en abîmes logiques assez dingues. Le seul défaut : les personnages ne sont pas fous, ils sont chinois pour la plupart avec des noms forcement pas évidents à retenir (surtout au début), mais l'histoire ne se situe pas à hauteur d'hommes !




 




Je plussoie pour "le grand cirque" de Closterman, si on aime la 2ème guerre mondiale et les navions, il n'y a pas mieux.




Si on aime la 2ème guerre mondiale, Alias Caracalla de Daniel Cordier (prix Renaudot 2009) est génial sur la guerre secrète, la vie sous l'occupation, et passionnant tout court.




 




Rien à voir mais j'aime beaucoup Sylvain Tesson. Berezina est à lire si on aime l'histoire  et l'aventure




 




Mon avis sur "Gagner la guerre" de JPJ : c'est vraiment super bien




Damasio par contre je n'accroche absolument pas, je sais que c'est mal de dire ça (il est adulé par la critique et le mec est marrant), mais moi, ça me fait profondément chier (j'ai aussi essayé la zone du dehors, je suis maso !)


(Modification du message : 16-12-2017, 20:53 par the_red_eye.)


Damasio, c'est très hermétique. Faut vraiment faire un gros effort pour entrer dans ses récits... Et du coup, ça ne convient pas à tous le monde.




(Et ce en dehors de toute considération sur la qualité propre du récit ou son degré de complexité in fine)




 




J'aime beaucoup ce que produit ce mec, mais je galère toujours sur vingt, trente pages - au mois - avant de rentrer dans le récit.



Ouai mais au bout de 100 pages, je déclare forfait...



J'ai finis de relire récemment ''Les instrumentalités de la nuit'' de Glen Cook, c'est toujours aussi captivant de plonger dans les intrigues(non manichéenne ) politiques, religieuses militaires et magiques de de cet univers de  Low/Dark fantasy inspirer de l'Europe du XIIIème siècle. Les deux premiers tomes sont particulièrement captivant pour la découverte de ce monde complexe et pour le fait de suivre des personnages qui ne sont pas encore les sauveurs du monde. Les tomes subséquents sont intéressant mais beaucoup plus dispensable. Les personnages sont pour la plupart attachants.  J'ai trouvé les Instrumentalités plus intéressantes dans leur globalité que la compagnie noire.




 




 




CE qui me dérange avec Gemmel c'est son absence totale de descriptions... Ses univers sont souvent flous, peu développés, et génériques... ça me sort totalement du récit, j'ai jamais réussi à accrocher. C'est de l'action et de la téstostérone et pas grand chose d'autre (sans parler du discours un peu militariste que j'ai trouvé à "Légende"... J'avais l'impression d'un film de guerre hollywoodien transposé dans un univers d'heroic fantasy à la Conan). 




 



Citation :
Citation




Rien à voir mais j'aime beaucoup Sylvain Tesson.<span> </span><strong style="background-color:#ffffff;color:#272a34;font-size:14px;">Berezina</strong><span> est à lire si on aime l'histoire  et l'aventur</span>




J'avais lu son bouquin sur son séjour tout seul dans une cabanne au bord du Lac Baikal (le pitch me plaisait beaucoup, ça me fait envie souvent d'aller vivre quelque par en hermite (bon, après, faut se taper les -30° et gérer les ours mais bon)... très divertissant, son écriture est très efficace.


(Modification du message : 17-12-2017, 02:11 par Egill.)


" T'as vu, il a pas fermé la portière"




Extrait d'un sketch humoristique.




 




Clairement, Gemmel ne fait pas dans le descriptif. Ni dans le questionnement intérieur. Pour moi, ça laisse la place à l'imagination, bien que, oui, il n'y ait de créations novatrices dans son oeuvre à son niveau. Personnellement, je trouve ça plutôt agréable (parfois les longues descriptions me sortent de l'ambiance du récit : pour un héros, décrire le paysage, ou les us et coutumes revient à prendre de la distance, alors que Gemmell est censé être plus "en tripes"). Peut être que Vance, ou Leiber te conviennent mieux?




 




(Mais oui, il ne faut pas lire plusieurs Gemmel d'affilée).



Citation :
Il y a 8 heures, Egill a dit :




CE qui me dérange avec Gemmel c'est son absence totale de descriptions... Ses univers sont souvent flous, peu développés, et génériques... ça me sort totalement du récit, j'ai jamais réussi à accrocher. C'est de l'action et de la téstostérone et pas grand chose d'autre (sans parler du discours un peu militariste que j'ai trouvé à "Légende"... J'avais l'impression d'un film de guerre hollywoodien transposé dans un univers d'heroic fantasy à la Conan). 




 




J'avais lu son bouquin sur son séjour tout seul dans une cabanne au bord du Lac Baikal (le pitch me plaisait beaucoup, ça me fait envie souvent d'aller vivre quelque par en hermite (bon, après, faut se taper les -30° et gérer les ours mais bon)... très divertissant, son écriture est très efficace.




« Dans les forêts de Sibérie », c’est mon préféré de Tesson, mais Berezina aborde un sujet plus en rapport avec notre goût pour les récits guerriers ou historiques 




je suis en train de m’écouter sa série sur Homère (France Inter en podcast) c’est vraiment bien et ça me donne envie de tenter de relire l’illiade et l’odyssée


(Modification du message : 17-12-2017, 10:17 par the_red_eye.)

Citation :
Il y a 14 heures, senjak a dit :




J'ai finis de relire récemment ''Les instrumentalités de la nuit'' de Glen Cook, c'est toujours aussi captivant de plonger dans les intrigues(non manichéenne ) politiques, religieuses militaires et magiques de de cet univers de  Low/Dark fantasy inspirer de l'Europe du XIIIème siècle. Les deux premiers tomes sont particulièrement captivant pour la découverte de ce monde complexe et pour le fait de suivre des personnages qui ne sont pas encore les sauveurs du monde. Les tomes subséquents sont intéressant mais beaucoup plus dispensable. Les personnages sont pour la plupart attachants.  J'ai trouvé les Instrumentalités plus intéressantes dans leur globalité que la compagnie noire.




 




 




Perso,  c'est l inverse 




 




Le 2 premiers gros tomes ( livre du Nord et ? , en gros les 6 premiers de la serie)




de la compagnie noire, j ai adoré.




Le Doc et sa future femme m ont bien fait vibrer.




La suite un peu moins, j ai jamais réussi à lire le 4...




 




Pour les instrumentalisés de la nuit, j ai bien aimé le tome 1 et j ai décroché dès le tome 2.




Ça va dans tout les sens, les intrigues sont sympas mais il me manquait un fil rouge...ou je l ai loupé.




Par contre, j ai resorti  les livres, ils devraient repasser sur le haut de la pile de lecture.




Beren et Luthien dans la traduction de Daniel Lauzon, Elen Riot et Adam Tolkien.




 




1ère illustration ci-dessous.




 




J'aime beaucoup cette légende, ma favorite des contes du/liés au Silmarillion.




 




 




 




Mais cette traduction est catastrophique. Deux exemples :




 




Beren est un... "Gnome", oui parce que dans les manuscrits de JRRT, il mentionne cette appellation pour désigner un peuple elfique à partir de l'étymologie grecque (gnomè, la connaissance/raison, cf. la gnose). Mais moi, je lis Gnome, je pense à ça :




 




Deuxième illustration ci-dessous.




 




Du coup, ça me paraît être une affèterie superfétatoire (moi aussi je peux frimer). J'aime pas devoir me reporter à la préface pour pouvoir comprendre un texte à partir des parti-pris de traduction. Cela me paraît être un signe de très mauvaise traduction (de la translittération).




 




Autre exemple : les inversions systématiques du verbe et du sujet :




 




"quand elle dansait sur la musique de Dairon, plus souple était-elle que Gwendeling [...]"




 




"pourtant était-il plus courageux que la plupart, comme tu l'entendras" etc.




 




La sobriété dépourvue de pseudo-effets de style me paraît bien meilleure que ce genre de maniérisme.




 




Dommage, ça et la couverture souple, ça m"apprendra à acheter en vpc* au lieu d'aller en librairie comme tout le monde. (*Merci les cartes-cadeaux de Noyel...)




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(Modification du message : 02-01-2018, 17:53 par Solelfik.)