Je vous parle d'un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.
Bon, on a mis les gamins à la crèche, on peut causer entre vieux et cracher dans le pot prés du bar. Plongée dans une époque désormais révolue, un temps où les téléphones avaient des cadrans, où le luxe technologique était d'avoir un walkman avec fonction reverse (comment on a frimé avec çà) et où les pitous étaient une chose rare, précieuse et presque introuvable en dehors de la vile albion.
Allez, embarquez, on y va.
Nous voici arrivé dans cette bonne vielle année 1989. Jeune ado, j'ai poussé depuis quelques mois la porte du club d'échec de mon école et me suis lié d'amitié avec plusieurs autres joueurs, généralement un peu plus plus âgés que moi.
Ils m'ont invités à leur "club du week-end", un vieux local défraîchi où des mecs de tous âges jouent le samedi. On y joue aux échecs, bien sûr mais aussi aux dames, à quelques jeux de sociétés dont j'ignorais l'existence (jusque là c'était Monolopy, Scrabble, Stratego, Hotel et les Mystères Pékin). On y joue aussi en soirée des parties de jeux de rôles, la célèbre boîte rouge D&D.
Rapidement, je suis invité à l'une de ces parties avec des mecs ayant 3 ou 4 ans de plus que moi. Je ferme bien ma gueule, intimidé tout autant par l'âge des autres joueurs que par l'ambiance mystico-religieuse qui entoure le concept.
"On va te faire un personnage facile à jouer vu que tu débutes. Tiens, çà c'est ta fiche de perso. Tu joues un guerrier nain. Tu es taciturne, tu cognes et tu encaisses pas mal. Ton rôle est avant tout de protéger le prêtre et le mage. Ecoute les conseils du palouf et fais comme lui."
"Ok. Une question quand même : c'est quoi un palouf ?"
"Un paladin. Ha oui, il faudrait un nom pour ton nain, un truc qui sonne guerrier et nain, tu vois ?"
"Gimli, çà va ?"
Parenthèse temporelle, voyage en delorean, avril 1987
J'ai lu le Seigneur des anneaux assez jeune durant d'interminables vacances de Pâques dans les Landes où il n'a fait que pleuvoir pendant 10 jours, impossible de jouer dehors. Je suis parti avec la communauté de l'anneau, je l'ai lu en trois jours et le paternel m'a acheté sur place les deux tours et le retour du roi. Assez surpris de l'épaisseur des bouquins (version poche) il m'a demandé trois fois si j'étais bien sûr de vouloir ces livres là et non un bon vieux picsou magazine des familles. Non papa, je veux la suite et ce sont ces deux gros pavés de 600 pages chacun.
Retour en 1989
Malgré un certain mutisme (en même temps j'étais dans le rôle quoi merde), cette première partie est une révélation. Mais c'est géant ce jeu ! On joue les héros d'une aventure énorme, comme dans livres et les films. Sauf que là je ne suis pas un lecteur/spectateur passif mais je vis et j'influence l'histoire ! Une infinité de mondes imaginaires dans lesquels je peux être qui je veux, vivre des aventures loin du réel pas toujours sympa avec moi à cette époque.
Le choc est énorme, cette partie va me faire rêver pendant des jours et j'ai mis le doigt dans un truc qui ne me lâchera plus, qui aujourd'hui encore est un remède souverain aux journées de merde : les jeux et univers imaginaires où tout est possible.
Je ne vois qu'une façon de vous faire comprendre l'euphorie ressentie par le gamin que j'étais : mettez la vidéo à 0:40 et poussez le son à fond (les voisins on les emmerde)
Et bien entendu, je deviens un habitué des soirées JdR, au grand dam de ma mère qui se demande si je ne suis pas en train de me faire enrôler dans une secte. Heureusement le "vieux" (il avait 29 ans) président barbu du club lui explique gentiment que ce sont des soirées de jeu, que c'est très formateur pour l'esprit des enfants, bien plus sain que les jeux vidéos et tout çà (roublard comme pas deux le Samuel et super sympa même avec les gamins, il est malheureusement décédé en 1998 dans un bête accident). Ma génitrice finit par se dire que c'est toujours mieux que de me voir passer mes week-end sur ma NES à finir des jeux de la mort tels que Zelda ou Metroid (sérieusement, quelqu'un l'a finit celui-là ??).
Deux ou trois mois se passent et le maître de jeu arrive un samedi soir avec.... tadam... des figurines ! Les combats devenaient lourds à gérer, il a été en train à Bruxelles dans l'une des rarissimes boutiques belges vendant ce genre de produits et il est revenu avec une dizaine de figurines en metal. Je crois que c'était des Grenadier. Et bonheur, il y a un guerrier nain ! Il est tout petit, il a une grosse hache, une armure, je l'adore déjà. Aujourd'hui il semblerait tout moche mais c'était ma première figurine, je n'allais pas faire le difficile. Au fil du temps, la collection du MJ va s'agrandir et les parties tournent de plus en plus autour des figurines. A chacun de ses voyages sur Bruxelles, on se demande ce qu'il va ramener comme monstre pour la prochaine partie. On finit par passer autant de temps à regarder les gurines qu'à jouer.
Quelques temps plus tard, un nouveau arrive au club. Il vient d'emménager dans la ville et il apporte avec lui un monstrueux lot de figurine. Le MJ en avait peut-être 30 ou 40. Ce gars là en plus de 100 !!!!
Très vite, il explique que ce n'est pas pour faire du JdR mais pour jouer à des "wouar-gaime". Voulez-vous jouer une partie ?
Et c'est parti, le gars sépare ses figurines en deux petites armées, fait des régiments et nous explique les règles. Tout le monde veut essayer, on se pousse, on se bouscule, on ne comprend pas la moitié du quart des explications mais c'est pas grave, on joue quand même. Tout le monde est conquis, c'est encore mieux que le JdR, on dirige une armée entière !!
Le hasard faisant parfois bien les choses, l'un des habitués du club tiens une petite librairie de BD qui ne marche pas très fort. Devant l'enthousiasme des gens du club, il accepte de chercher un fournisseur et se met à vendre à dose homéopathique des figurines (dont du marauder/citadel/GW).
Ca coûte une blinde. En tout cas par rapport à mes moyens d'ado, çà coûte très cher. Mais je m'acharne et en 1990, j'ai un erzatz d'armée naine et le livre de règles (en anglais, je ne comprend pas le quart mais OSEF, on joue).
On est deux à jouer des nains et on s'arrange pour ne jamais jouer en même temps comme çà on se prête les gurines et on peut aligner une armée presque décente en groupant nos moyens. Nous ne sommes pas les seuls à faire çà, j'ai le souvenir de trois gars qui s'étaient associés pour jouer Chaos. Le gars qui a introduit le jeu dans le club a également lancé un autre jeu de wargame, futuriste cette fois. Un machin appelé Rogue Trader. Mais çà n'accroche pas autant, on est des rôlistes à la base, on aime le dragon, la sueur de nain, les armes magiques et l'or. Un ou deux "vieux" du club s'y essayent mais sans plus, la fantasy prend toute la place dans nos coeurs.
Deux années passent, j'ai racheté la demi-armée naine de l'autre gars quand il a arrêté (remerciements éternels à ma regrettée grand-mère qui a financé le rachat dans le dos de ma mère, cette dernière étant de plus en plus convaincue de l'aspect dangereux de mes peintures qui puent et de mes bonshommes en plomb). J'ai mon armée, mes gurines peintes à l'humbrol-qui-pue façon truelle, je fais des parties presque chaque week-end et je me prend un savon colossal en rentrant à 3h du matin d'un enchaînement WHB-D&D sur une soirée.
Nous voici arrivé en 1992. Le gars de la boutique BD/gurine nous annonce que le nouveau WHB va arriver et il sera en français. Mieux encore, ce sera une énorme boîte avec une centaine de figurines dedans. Une centaine de figurines ? Dans une seule boîte ? C'est possible çà ???
Quelques semaines plus tard, çà y est, Gilles (ben oui il s'appelait Gilles le gars de la boutique) présente la boîte. La couverture est superbe, c'est rempli de figurines... et çà coûte bonbon mais comparé aux figurines metal le prix par figurine est incroyablement bas. Je m'associe (encore) avec un copain qui a son anniversaire le même mois que moi. On se prend chacun la moitié de la boîte, sa mère photocopie le livre de règles à son boulot et me voilà avec une armée d'elfes dirigée par un griffon en carton et soutenue par une baliste (en carton aussi). A partir de là, les sorties de figurines s'enchaînent et mon armée elfe prend petit à petit de l'ampleur. Heaumes d'argent, baliste (pas en carton) et enfin, le rêve total, ma grand-mère (encore elle, oui, je lui dois beaucoup) m'offre Eltharion sur griffon. Tout en métal, une fig énorme pour l'époque, d'une qualité exceptionnelle (encore aujourd'hui elle n'a pas à rougir je trouve).
Un an et demi plus tard, Gilles arrive cette fois avec une autre énorme boîte : Warhammer 40.000. Second choc.
Je suis alors un "grand" ado, membre du groupe depuis 4 ans et je commence même à faire le MJ sur certaines parties de JdR. Gimli est mort héroïquement en protégeant ses compagnons d'un énorme monstre dont j'ai totalement oublié le nom aujourd'hui. Je décide de jouer un personnage féminin tout en restant "guerrier", c'est un nouveau challenge pour le rôliste que je suis devenu.
Depuis quelques mois, Gilles revend des bouquins "Forgotten Realms" d'occasion pour pas cher. Et une fois lu, il nous les reprend pour le même prix ou presque (il est sympa Gilles). J'en ai déjà lu une quinzaine. Et justement, dans "Les Liens d'Azur", une guerrière va donner son nom à mon nouveau perso. Elle s’appellera Alias.
Mais ceci est une autre histoire.
(Modification du message : 09-02-2019, 02:17 par Alias.)
Bon, on a mis les gamins à la crèche, on peut causer entre vieux et cracher dans le pot prés du bar. Plongée dans une époque désormais révolue, un temps où les téléphones avaient des cadrans, où le luxe technologique était d'avoir un walkman avec fonction reverse (comment on a frimé avec çà) et où les pitous étaient une chose rare, précieuse et presque introuvable en dehors de la vile albion.
Allez, embarquez, on y va.
Nous voici arrivé dans cette bonne vielle année 1989. Jeune ado, j'ai poussé depuis quelques mois la porte du club d'échec de mon école et me suis lié d'amitié avec plusieurs autres joueurs, généralement un peu plus plus âgés que moi.
Ils m'ont invités à leur "club du week-end", un vieux local défraîchi où des mecs de tous âges jouent le samedi. On y joue aux échecs, bien sûr mais aussi aux dames, à quelques jeux de sociétés dont j'ignorais l'existence (jusque là c'était Monolopy, Scrabble, Stratego, Hotel et les Mystères Pékin). On y joue aussi en soirée des parties de jeux de rôles, la célèbre boîte rouge D&D.
Rapidement, je suis invité à l'une de ces parties avec des mecs ayant 3 ou 4 ans de plus que moi. Je ferme bien ma gueule, intimidé tout autant par l'âge des autres joueurs que par l'ambiance mystico-religieuse qui entoure le concept.
"On va te faire un personnage facile à jouer vu que tu débutes. Tiens, çà c'est ta fiche de perso. Tu joues un guerrier nain. Tu es taciturne, tu cognes et tu encaisses pas mal. Ton rôle est avant tout de protéger le prêtre et le mage. Ecoute les conseils du palouf et fais comme lui."
"Ok. Une question quand même : c'est quoi un palouf ?"
"Un paladin. Ha oui, il faudrait un nom pour ton nain, un truc qui sonne guerrier et nain, tu vois ?"
"Gimli, çà va ?"
Parenthèse temporelle, voyage en delorean, avril 1987
J'ai lu le Seigneur des anneaux assez jeune durant d'interminables vacances de Pâques dans les Landes où il n'a fait que pleuvoir pendant 10 jours, impossible de jouer dehors. Je suis parti avec la communauté de l'anneau, je l'ai lu en trois jours et le paternel m'a acheté sur place les deux tours et le retour du roi. Assez surpris de l'épaisseur des bouquins (version poche) il m'a demandé trois fois si j'étais bien sûr de vouloir ces livres là et non un bon vieux picsou magazine des familles. Non papa, je veux la suite et ce sont ces deux gros pavés de 600 pages chacun.
Retour en 1989
Malgré un certain mutisme (en même temps j'étais dans le rôle quoi merde), cette première partie est une révélation. Mais c'est géant ce jeu ! On joue les héros d'une aventure énorme, comme dans livres et les films. Sauf que là je ne suis pas un lecteur/spectateur passif mais je vis et j'influence l'histoire ! Une infinité de mondes imaginaires dans lesquels je peux être qui je veux, vivre des aventures loin du réel pas toujours sympa avec moi à cette époque.
Le choc est énorme, cette partie va me faire rêver pendant des jours et j'ai mis le doigt dans un truc qui ne me lâchera plus, qui aujourd'hui encore est un remède souverain aux journées de merde : les jeux et univers imaginaires où tout est possible.
Je ne vois qu'une façon de vous faire comprendre l'euphorie ressentie par le gamin que j'étais : mettez la vidéo à 0:40 et poussez le son à fond (les voisins on les emmerde)
Et bien entendu, je deviens un habitué des soirées JdR, au grand dam de ma mère qui se demande si je ne suis pas en train de me faire enrôler dans une secte. Heureusement le "vieux" (il avait 29 ans) président barbu du club lui explique gentiment que ce sont des soirées de jeu, que c'est très formateur pour l'esprit des enfants, bien plus sain que les jeux vidéos et tout çà (roublard comme pas deux le Samuel et super sympa même avec les gamins, il est malheureusement décédé en 1998 dans un bête accident). Ma génitrice finit par se dire que c'est toujours mieux que de me voir passer mes week-end sur ma NES à finir des jeux de la mort tels que Zelda ou Metroid (sérieusement, quelqu'un l'a finit celui-là ??).
Deux ou trois mois se passent et le maître de jeu arrive un samedi soir avec.... tadam... des figurines ! Les combats devenaient lourds à gérer, il a été en train à Bruxelles dans l'une des rarissimes boutiques belges vendant ce genre de produits et il est revenu avec une dizaine de figurines en metal. Je crois que c'était des Grenadier. Et bonheur, il y a un guerrier nain ! Il est tout petit, il a une grosse hache, une armure, je l'adore déjà. Aujourd'hui il semblerait tout moche mais c'était ma première figurine, je n'allais pas faire le difficile. Au fil du temps, la collection du MJ va s'agrandir et les parties tournent de plus en plus autour des figurines. A chacun de ses voyages sur Bruxelles, on se demande ce qu'il va ramener comme monstre pour la prochaine partie. On finit par passer autant de temps à regarder les gurines qu'à jouer.
Quelques temps plus tard, un nouveau arrive au club. Il vient d'emménager dans la ville et il apporte avec lui un monstrueux lot de figurine. Le MJ en avait peut-être 30 ou 40. Ce gars là en plus de 100 !!!!
Très vite, il explique que ce n'est pas pour faire du JdR mais pour jouer à des "wouar-gaime". Voulez-vous jouer une partie ?
Et c'est parti, le gars sépare ses figurines en deux petites armées, fait des régiments et nous explique les règles. Tout le monde veut essayer, on se pousse, on se bouscule, on ne comprend pas la moitié du quart des explications mais c'est pas grave, on joue quand même. Tout le monde est conquis, c'est encore mieux que le JdR, on dirige une armée entière !!
Le hasard faisant parfois bien les choses, l'un des habitués du club tiens une petite librairie de BD qui ne marche pas très fort. Devant l'enthousiasme des gens du club, il accepte de chercher un fournisseur et se met à vendre à dose homéopathique des figurines (dont du marauder/citadel/GW).
Ca coûte une blinde. En tout cas par rapport à mes moyens d'ado, çà coûte très cher. Mais je m'acharne et en 1990, j'ai un erzatz d'armée naine et le livre de règles (en anglais, je ne comprend pas le quart mais OSEF, on joue).
On est deux à jouer des nains et on s'arrange pour ne jamais jouer en même temps comme çà on se prête les gurines et on peut aligner une armée presque décente en groupant nos moyens. Nous ne sommes pas les seuls à faire çà, j'ai le souvenir de trois gars qui s'étaient associés pour jouer Chaos. Le gars qui a introduit le jeu dans le club a également lancé un autre jeu de wargame, futuriste cette fois. Un machin appelé Rogue Trader. Mais çà n'accroche pas autant, on est des rôlistes à la base, on aime le dragon, la sueur de nain, les armes magiques et l'or. Un ou deux "vieux" du club s'y essayent mais sans plus, la fantasy prend toute la place dans nos coeurs.
Deux années passent, j'ai racheté la demi-armée naine de l'autre gars quand il a arrêté (remerciements éternels à ma regrettée grand-mère qui a financé le rachat dans le dos de ma mère, cette dernière étant de plus en plus convaincue de l'aspect dangereux de mes peintures qui puent et de mes bonshommes en plomb). J'ai mon armée, mes gurines peintes à l'humbrol-qui-pue façon truelle, je fais des parties presque chaque week-end et je me prend un savon colossal en rentrant à 3h du matin d'un enchaînement WHB-D&D sur une soirée.
Nous voici arrivé en 1992. Le gars de la boutique BD/gurine nous annonce que le nouveau WHB va arriver et il sera en français. Mieux encore, ce sera une énorme boîte avec une centaine de figurines dedans. Une centaine de figurines ? Dans une seule boîte ? C'est possible çà ???
Quelques semaines plus tard, çà y est, Gilles (ben oui il s'appelait Gilles le gars de la boutique) présente la boîte. La couverture est superbe, c'est rempli de figurines... et çà coûte bonbon mais comparé aux figurines metal le prix par figurine est incroyablement bas. Je m'associe (encore) avec un copain qui a son anniversaire le même mois que moi. On se prend chacun la moitié de la boîte, sa mère photocopie le livre de règles à son boulot et me voilà avec une armée d'elfes dirigée par un griffon en carton et soutenue par une baliste (en carton aussi). A partir de là, les sorties de figurines s'enchaînent et mon armée elfe prend petit à petit de l'ampleur. Heaumes d'argent, baliste (pas en carton) et enfin, le rêve total, ma grand-mère (encore elle, oui, je lui dois beaucoup) m'offre Eltharion sur griffon. Tout en métal, une fig énorme pour l'époque, d'une qualité exceptionnelle (encore aujourd'hui elle n'a pas à rougir je trouve).
Un an et demi plus tard, Gilles arrive cette fois avec une autre énorme boîte : Warhammer 40.000. Second choc.
Je suis alors un "grand" ado, membre du groupe depuis 4 ans et je commence même à faire le MJ sur certaines parties de JdR. Gimli est mort héroïquement en protégeant ses compagnons d'un énorme monstre dont j'ai totalement oublié le nom aujourd'hui. Je décide de jouer un personnage féminin tout en restant "guerrier", c'est un nouveau challenge pour le rôliste que je suis devenu.
Depuis quelques mois, Gilles revend des bouquins "Forgotten Realms" d'occasion pour pas cher. Et une fois lu, il nous les reprend pour le même prix ou presque (il est sympa Gilles). J'en ai déjà lu une quinzaine. Et justement, dans "Les Liens d'Azur", une guerrière va donner son nom à mon nouveau perso. Elle s’appellera Alias.
Mais ceci est une autre histoire.