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C'est gentil de comprendre que même si on n'est pas d'accord avec toi, c'est juste parce qu'on est trop cons pour avoir notre avis propre et qu'on se raccroche aux branches des critiques littéraires ou de notre incapacité à différencier un film d'un bouquin.
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Donc, je ne releverai pas (quoi ? non je ne relève pas... ou alors plus tard dans ce message).
je réponds parce que ce n'est absolument pas ce que j'ai voulu dire. Je dis qu'il y a une étiquette (dont on se fout normalement, tu le précises, mais c'est pas le cas de tout le monde) qui est apposé sur l'oeuvre parce que :
- Faut mettre les choses dans une case
- Les films, notamment les 2 premiers, sont clairement orienté pour un public jeune (et ça ne les rend pas mauvais pour autant, juste moins fouillé).
A mon sens l'étiquette n'a qu'une utilité de classement et dire "pour enfant" ça n'a pas vraiment de sens au final.
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Selon mon expérience à moi qui est différente, Potter est un borgne roi chez toi : à force de lire des trucs largement plus cons ton opinion des trucs "pour enfants" se traduit par "stupide", je pense que c'est là la pierre d'achoppement entre nous et c'est ton dernier message qui m'a fait foutre le doigt dessus (même si on l'avait évoqué déjà plus tôt quand j'expliquais que quand je dis "pour enfants" ça n'est pas une critique, c'est juste que je ne réalisais pas à quel point pour toi ça l'est).
Cool tu penses pour moi, la messe est dite.
T'es juste à côté de la plaque. je lis énormément. Mais genre, énormément. Entre 40 et 60 romans par an (moyenne de 300 pages par romans diront nous). J'ai lu tous les Terry Pratchett, une bonne partie des Orson Scott Card, la quasi totalité des "Nains" de Markus Heitz, LOTR et Bilbo, énormément de Gemmel, La Horde du Contrevent qui est mass-comac etc etc etc .... Il y a de tout et de tous les niveaux.
Mais je lis aussi des choses plus accessible et léger comme ce que j'ai cité. A aucun moment je n'ai dit que "Les secrets de l'immortel Nicolas Flammel" ou "L'épouvanteur" sont stupides. J'ai lu plusieurs tomes. C'est plus accessibles. En général je ne vais pas au bout de la saga (J'ai du lire 6 ou 7 tomes de l'épouvanteur, 2 ou 3 de Flammel et un seul d'Enkidiev).
Ce que je tends à dire est la chose suivante : Pour moi les étiquettes n'ont pas franchement de sens mais sont utiles en terme de catégorisation pour s'y retrouver et parler un langage commun (est-ce que Pratchett c'est de la Fantasy ? Oui si on parle de "genre", mais il casse tellement les codes que ça n'a plus franchement de sens). Au-delà de l'étiquette il y a donc des notions de forme et de fond qui permettent d'évaluer une oeuvre, non seulement sur une échelle de goût personnel, propre à chacun, mais aussi sur un niveau de lecture, d'éveil de la conscience et de leçon à tirer.
A mon sens la qualité d'un livre provient en grande partie de son potentiel à modifier notre vision du monde ou à créer un monde dans un monde. C'est pour cela que je vénère des livres comme Fahreneit 451 ou Le meilleur des Mondes. Car ils ont été capable de modifier ma façon de voir le monde. C'est pour cela que je vénère Bilbo le Hobbit et le Seigneur des Anneaux, parce qu'ils ont su m'emporter et m'oublier moi-même dans des récits épiques. Pourtant le Meilleur des Mondes possède un niveau littéraire plutôt faible à mon sens. Il est lisible et compréhensible sans trop de surprise pour un gamin de 8 ans (hormis peut-être les références au sexe qui ne débordent pas non plus outrageusement). Ca n'en reste pas moins un chef d'oeuvre d'intelligence et de leçons pour tout être humain (bien plus que 1984 d'ailleurs, mais passons).
Je m'insurge quand on dit qu'Harry Potter "c'est fait pour les gamins" parce que justement il y a derrière cette idée un élitisme et un dédain qui ne se base sur aucun argument un tantinet solide. J'ai démontré les qualités de fond de l'oeuvre, et il suffit à chacun de lire un de ces livres pour comprendre les qualités en matière de forme, autant dans la création d'un univers que dans la mise en place du scénario. Sans parler de la capacité à réaliser des suites ayant une cohérence interne propre à l'histoire en elle-même (réutilisation d'éléments à priori anodin dans les suites en valorisant leur importance). C'est simplement bien écrit.
Après, oui, c'est accessible à un enfant. Mais il faudrait une sacré bonne dose de mauvaise foi pour tenter de me convaincre que les "c'est pour les gosses" balancer de manière ostentatoire ne comporte pas leur lot de dénigrement.
Edit : Avant qu'on me tombe dessus : Non, Harry potter n'est pas parfait et n'est pas exempt de défaut. Ce qui serait quand même vachement surprenant sur 7 romans couvrant plus de 3700 pages ....