(15-01-2021, 20:53)Jalikoud a écrit : L'histoire de la dispersion des Primarques varient selon les sources...ce qui n'est pas plus choquant que ça et même plutôt normal pour un événement mythologique.
[Marrant ou inquiétant ce besoin de sédimanter à tout prix le canon d'un jeu. Les mythes antiques connaissent une multitude de versions qui ne semblaient pas beaucoup déranger ceux qui les relataient voire je les suspecte de varier en fonction de l'auditoire, pour le plaisir de surprendre le lecteur ou bien par volonté de se faire sa petite version à soi].
Toutafé! Dans le mythe, c'est le fond plus que la forme qui importe... et surtout le fait qu'il y en ait (une société humaine sans mythes, ça n'existe pas): les mythes sont des repères identitaires forts. Partager un mythe, c'est une marque de reconnaissance d'appartenance à une communauté.
Donc oui, le narrateur adapte à son auditoire, et un mythe est constitué de nombre d'éléments différents (mythèmes) en fonction du lieu et de l'époque où on se trouve. Plus un mythe est complexe et comporte d'éléments ou de variantes, plus il a fait du chemin (on arrive d'ailleurs à remonter à l'origine d'un mythe en le détricotant et en isolant ses parties primitives... c'est comme ça qu'on sait que certains mythes des indiens d'Amérique remontent à des mythes africains très très très anciens (avant le passage du détroit de Bering donc, forcément).
Et ça ne pose aucun problème à l'auditoire (qui n'a d'ailleurs pas wikipédia pour vérifier que le gars fabule un peu sur l'origine de l'arrière petit cousin du héro).
Mais... dans le cas de 40K, on a le mythe de l'hérésie tel qu'il est perçu au 41ème millénaire: 10 000 ans c'est énorme, donc on peut parier qu'il y a quasiment autant de versions qu'il y a de sous secteur (voir de mondes). En outre, le clergé impérial a du instaurer sa propre version qui elle-même a du changer au fil des siècles et des millénaires.
Et du coup, nous, les amateurs de fluff, on aimerait avoir la "vraie" version, la manière dont ça s'est effectivement passé. D'où ce besoin de canon je pense.