Aller hop! J'ai enfin pris mes photos, un petit duo peint exprès pour le concours.
Cela faisait maintenant trois mois, deux semaines et quatre jours que Bertock avait quitté son foyer. Il n'avait pas eu le choix. Il n'avait pas voulu avoir le choix. Il l'avait aperçu pour la première fois lors de la journée de la Pâle Lune, sur le Mont Abrupte, aux alentours de midi. Il avait lâché son fléau, pris ses jambes à son coup, s'était précipité chez lui en fourrant quelques affaires dans son sac de cuir miteux et avait pris la route aussi rapidement qu'il le pouvait, sans prévenir sa femme et ses huit enfants. Il avait pris des chemins détournés, traversé champs, ruisseaux et marécages. Il avait évité auberges et villages.
Il l'avait encore aperçu quelques fois dans les premières semaines de son voyage, mais cela faisait maintenant cinq semaines et trois jours que la silhouette morbide ne montrait plus signe de vie... de vie?
Bertock sentie un souffle chauffe sur sa peau. Il s'était assoupie. Une odeur putride lui emplit les narines. Il ouvrit les yeux et sursauta. Il se tenait là, face à lui, un sourire enjoué figé à jamais sur son crâne, appuyé sur sa lance rouillée. A ses côté, son cheval décomposé le regardait fixement, de ses orbites pourries.
D'un mouvement presque doux, il tendit une main squelettique.
- Lève toi, Bertock et marche.
(Modification du message : 31-08-2022, 22:24 par Sceptik le sloucheur.)
Cela faisait maintenant trois mois, deux semaines et quatre jours que Bertock avait quitté son foyer. Il n'avait pas eu le choix. Il n'avait pas voulu avoir le choix. Il l'avait aperçu pour la première fois lors de la journée de la Pâle Lune, sur le Mont Abrupte, aux alentours de midi. Il avait lâché son fléau, pris ses jambes à son coup, s'était précipité chez lui en fourrant quelques affaires dans son sac de cuir miteux et avait pris la route aussi rapidement qu'il le pouvait, sans prévenir sa femme et ses huit enfants. Il avait pris des chemins détournés, traversé champs, ruisseaux et marécages. Il avait évité auberges et villages.
Il l'avait encore aperçu quelques fois dans les premières semaines de son voyage, mais cela faisait maintenant cinq semaines et trois jours que la silhouette morbide ne montrait plus signe de vie... de vie?
Bertock sentie un souffle chauffe sur sa peau. Il s'était assoupie. Une odeur putride lui emplit les narines. Il ouvrit les yeux et sursauta. Il se tenait là, face à lui, un sourire enjoué figé à jamais sur son crâne, appuyé sur sa lance rouillée. A ses côté, son cheval décomposé le regardait fixement, de ses orbites pourries.
D'un mouvement presque doux, il tendit une main squelettique.
- Lève toi, Bertock et marche.