Installé sur un suspenseur antigrav de fortune, le caisson de stase flottait le long des tunnels, escorté par une treizaine de velus. A la tête du cortège, Sceptik progressait dans son bruit habituel de cliquetis métalliques, et pianotait sur une console qui affichait que l'état vital de l'occupant du caisson était critique mais stable.
En son fort intérieur, le technomage était guilleret. C'était maintenant la quatrième fois que Scrak se faisait copieusement abîmer lors d'une excursion dans la ruche, et il s'en était à chaque fois parfaitement remis. L'invasion des bâtards de Petibeignet au puits 257-J44 V avait entraîné un fâcheux contretemps dont il avait du s'occuper lui-même. On avait frisé la catastrophe et l'explosion du puits d'extraction, mais heureusement le savoir faire de l'homme-rat était venu à bout des Verdâtres, le massacre avait été total et Petibeignet gravement blesser. Sceptik avait alors pu récupérer le corps du chef de clan à temps et le mettre à l'abri.
Il aurait été sincèrement attristé de sa mort. Scrak était un spécimen de grande qualité et trop de travail avait déjà été accompli pour tout venir gâcher avec de telles inepties. Scrak se remettrait parfaitement de la balle qui s'était logé dans son poumon et tout pourrait continuer comme avant.
Comme avant? Non, pas exactement. Sceptik avait un présent pour le chef de clan.
++++
Scrak se sentait vaseux. Il avait la langue pâteuse et la tête lourde. Mais surtout il était affamé. Il se sentait capable d'ingurgiter des caisses entières de ronge-vannes agrémentés d'une sauce à l'écorce de breusar. Il voulu se lever mais aucun de ses membres ne semblaient pouvoir bouger. Quelque peu frustré, un beuglement rauque sorti de sa gueule.
Surpris, Sceptik pivota lentement sur lui même.
- Chef, vous êtes éveillé, déjà-déjà, une agréable surprise.
Scrak fut rassuré d'entendre la voix grinçante du technomage et l'exprima en poussant un second beuglement.
- Si-si chef-chef. Vous voilà survivant. Tâchez d'être plus prudent. J'ai un présent pour votre grandeur, heureux, oui-si, vous serez.
Scrak ouvrit les yeux et vit Sceptik appuyer sur un gros bouton de couleur rouge. Un grésillement se fit entendre et le chef de clan sentit des vibrations tout le long de son corps. Il tenta de lever son bras droit et apparu devant ses yeux une immense pince de métal à trois doigts. Surpris, il baissa la tête et vit que son corps était enchâssé dans une énorme structures de métal. Il voulu lever le pied gauche, s'attendant à être ralenti par toute cette sublime machinerie. Mais entraîné par de multiples pistons et supporté par les suspenseurs auxiliaires, l'exosquelette l'entraîna plus loin qu'il ne l'avait prévu. Son pas franchi deux bon mètres et vint s'écraser sur un des nombreux rats mécaniques qui gambadaient constamment autours de Sceptik.
- Grand parmi les rampants, j'ai pensé que vous seriez heureux, la découverte de votre présent à votre réveil. Je vous ai donc-donc installés durant votre sommeil.
Scrak fit un pas de plus en direction de son technomage favoris. Bien que celui-ci était de très grande taille, il pouvait maintenant le regarder en face. Il éclata d'un rire tonitruant, écarta Sceptik d'un mouvement de sa pince, et sorti de l'atelier dans un bruit de grincement, de vibration et dépressurisation, son pas lourd raisonnant dans les tunnels menant aux cuisines les plus proches.
Sceptik sourit. Le cadeau avait plu et il aurait désormais bien moins à s'inquiéter.
Bonjour!
Une nouvelles année commence, et la précédente s'est terminée dans une série d'empoignades dans les tréfonds de la ruche d'Umérus Prime. Une semaine de bière et de jeux avec Petibeignet, il n’en fallait pas moins.
En espérant que vous aurez plaisir à lire ces quelques rapports d'escarmouche!
ESCARMOUCHE n°1 : la gatling.
Des entrepôts désaffectés, un point stratégique de contrôle et une énorme gatling, il n'en fallait pas moins pour attirer tous les truands du secteur.
L'objectif? Se ruer sur la gatling, et arroser le secteur, pour une extermination totale.
Les renégats (malgré eux) de Numéro 9 tenteront d'évincer une bonne fois pour toute les abjects clones des Sans Visages.
Malheureusement pour lui, le valeureux Numéro 9 se fera mettre hors de combat dès les premiers tours par un vil tir de clone sans âme ni compassion. Tout ça parce qu'il avait oublié son matos de furtivité...
C'est donc malheureusement la débandade, et les quelques courageux à vouloir se défendre finiront submergés sous les lames des créatures artificielles. Horreur.
Les Cent Visages ayant pris le contrôle du secteur, le courageux et téméraire Petibeignet ramène sa fraise (verte) et ses Guyz dans le secteur pour tenter de récupérer la précieuse gatling!
L'objectif? Se rué sur la gatling, arroser éventuellement le secteur, déboulonner la gatling, fuir avec la gatling sur le dos. Bonus? Tuer un maximum de clones, pour le plaisir.
Les tirs commencent, et un valeureux Guyz abat la mitrailleuse laser qui mettait jusqu'ici un peu trop le boxon.
Au centre du complexe, c'est l'empoignade. Petibeiget tente de submerger le Clone Découpeur.
Mais malheureusement pour lui, ce sera sans succès. Ses Guyz se firent massacrer sous ses yeux, et lui même y perdit quelques bout de peau verdâtre.
Déterminé à massacrer froidement le dernier survivant, le Clone Découpeur et le Clone Chef se lancent à sa poursuite. Celui-ci court, déterminé à déboulonner cette foutu gatling et la ramener à la maison. Dans sa course, il se retourne, vise, et envoi un tir de laser... dans le casque du Clone Chef!
Enorgueilli par cet acte de bravoure, il continu sa course à traverse les structures métalliques du secteur Y333-E.
Mais il perçoit dans son dos une terrible présence... Au moment de grimper la dernière échelle, il sent les deux lames du clone lui traverser le torse. Il était pourtant si prêt du but.
Pour une première partie d'extermination, le contrat fur rempli! Trois armées s'affrontent, il n'en restera qu'un survivant. Bien incapable de récupérer une gatling, faute de mains.
Pas de bras, pas de gatling.
La suite à venir!
En son fort intérieur, le technomage était guilleret. C'était maintenant la quatrième fois que Scrak se faisait copieusement abîmer lors d'une excursion dans la ruche, et il s'en était à chaque fois parfaitement remis. L'invasion des bâtards de Petibeignet au puits 257-J44 V avait entraîné un fâcheux contretemps dont il avait du s'occuper lui-même. On avait frisé la catastrophe et l'explosion du puits d'extraction, mais heureusement le savoir faire de l'homme-rat était venu à bout des Verdâtres, le massacre avait été total et Petibeignet gravement blesser. Sceptik avait alors pu récupérer le corps du chef de clan à temps et le mettre à l'abri.
Il aurait été sincèrement attristé de sa mort. Scrak était un spécimen de grande qualité et trop de travail avait déjà été accompli pour tout venir gâcher avec de telles inepties. Scrak se remettrait parfaitement de la balle qui s'était logé dans son poumon et tout pourrait continuer comme avant.
Comme avant? Non, pas exactement. Sceptik avait un présent pour le chef de clan.
++++
Scrak se sentait vaseux. Il avait la langue pâteuse et la tête lourde. Mais surtout il était affamé. Il se sentait capable d'ingurgiter des caisses entières de ronge-vannes agrémentés d'une sauce à l'écorce de breusar. Il voulu se lever mais aucun de ses membres ne semblaient pouvoir bouger. Quelque peu frustré, un beuglement rauque sorti de sa gueule.
Surpris, Sceptik pivota lentement sur lui même.
- Chef, vous êtes éveillé, déjà-déjà, une agréable surprise.
Scrak fut rassuré d'entendre la voix grinçante du technomage et l'exprima en poussant un second beuglement.
- Si-si chef-chef. Vous voilà survivant. Tâchez d'être plus prudent. J'ai un présent pour votre grandeur, heureux, oui-si, vous serez.
Scrak ouvrit les yeux et vit Sceptik appuyer sur un gros bouton de couleur rouge. Un grésillement se fit entendre et le chef de clan sentit des vibrations tout le long de son corps. Il tenta de lever son bras droit et apparu devant ses yeux une immense pince de métal à trois doigts. Surpris, il baissa la tête et vit que son corps était enchâssé dans une énorme structures de métal. Il voulu lever le pied gauche, s'attendant à être ralenti par toute cette sublime machinerie. Mais entraîné par de multiples pistons et supporté par les suspenseurs auxiliaires, l'exosquelette l'entraîna plus loin qu'il ne l'avait prévu. Son pas franchi deux bon mètres et vint s'écraser sur un des nombreux rats mécaniques qui gambadaient constamment autours de Sceptik.
- Grand parmi les rampants, j'ai pensé que vous seriez heureux, la découverte de votre présent à votre réveil. Je vous ai donc-donc installés durant votre sommeil.
Scrak fit un pas de plus en direction de son technomage favoris. Bien que celui-ci était de très grande taille, il pouvait maintenant le regarder en face. Il éclata d'un rire tonitruant, écarta Sceptik d'un mouvement de sa pince, et sorti de l'atelier dans un bruit de grincement, de vibration et dépressurisation, son pas lourd raisonnant dans les tunnels menant aux cuisines les plus proches.
Sceptik sourit. Le cadeau avait plu et il aurait désormais bien moins à s'inquiéter.
Bonjour!
Une nouvelles année commence, et la précédente s'est terminée dans une série d'empoignades dans les tréfonds de la ruche d'Umérus Prime. Une semaine de bière et de jeux avec Petibeignet, il n’en fallait pas moins.
En espérant que vous aurez plaisir à lire ces quelques rapports d'escarmouche!
ESCARMOUCHE n°1 : la gatling.
Des entrepôts désaffectés, un point stratégique de contrôle et une énorme gatling, il n'en fallait pas moins pour attirer tous les truands du secteur.
L'objectif? Se ruer sur la gatling, et arroser le secteur, pour une extermination totale.
Les renégats (malgré eux) de Numéro 9 tenteront d'évincer une bonne fois pour toute les abjects clones des Sans Visages.
Malheureusement pour lui, le valeureux Numéro 9 se fera mettre hors de combat dès les premiers tours par un vil tir de clone sans âme ni compassion. Tout ça parce qu'il avait oublié son matos de furtivité...
C'est donc malheureusement la débandade, et les quelques courageux à vouloir se défendre finiront submergés sous les lames des créatures artificielles. Horreur.
Les Cent Visages ayant pris le contrôle du secteur, le courageux et téméraire Petibeignet ramène sa fraise (verte) et ses Guyz dans le secteur pour tenter de récupérer la précieuse gatling!
L'objectif? Se rué sur la gatling, arroser éventuellement le secteur, déboulonner la gatling, fuir avec la gatling sur le dos. Bonus? Tuer un maximum de clones, pour le plaisir.
Les tirs commencent, et un valeureux Guyz abat la mitrailleuse laser qui mettait jusqu'ici un peu trop le boxon.
Au centre du complexe, c'est l'empoignade. Petibeiget tente de submerger le Clone Découpeur.
Mais malheureusement pour lui, ce sera sans succès. Ses Guyz se firent massacrer sous ses yeux, et lui même y perdit quelques bout de peau verdâtre.
Déterminé à massacrer froidement le dernier survivant, le Clone Découpeur et le Clone Chef se lancent à sa poursuite. Celui-ci court, déterminé à déboulonner cette foutu gatling et la ramener à la maison. Dans sa course, il se retourne, vise, et envoi un tir de laser... dans le casque du Clone Chef!
Enorgueilli par cet acte de bravoure, il continu sa course à traverse les structures métalliques du secteur Y333-E.
Mais il perçoit dans son dos une terrible présence... Au moment de grimper la dernière échelle, il sent les deux lames du clone lui traverser le torse. Il était pourtant si prêt du but.
Pour une première partie d'extermination, le contrat fur rempli! Trois armées s'affrontent, il n'en restera qu'un survivant. Bien incapable de récupérer une gatling, faute de mains.
Pas de bras, pas de gatling.
La suite à venir!