Dans WH40k, toutes les races sont méchantes (même les zoulis eldars ont des trucs pas très beaux à se reprocher), mais les Taus ?
Ils se battent pour le Bien Suprême, y a pire comme motivation
Ils ne pratiquent pas la torture
Ils ne pratiquent pas l'esclavage
Ils ne pillent pas de mondes pour le plaisir
Ils ne se livrent pas à des massacres de civils
Ils acceptent la négociation avec des adversaires honorables
Donc, je n'arrive pas à leur trouver de gros méchant défaut ^^
J'avais bien pensé au système des castes, mais contrairement au système indien dans lequel les plus basses castes sont méprisées, chez les Taus même les taches les plus ingrates sont reconnues comme honorables (Dex Tau 1ère version).
J'avais aussi pensé aux Kroots, mais ils sont leurs alliés et non leurs esclaves (même source).
Alors, quelq'un sait ce que l'on pourrait reprocher aux Taus? Quel est leur noir secret qui en fait des être aussi vils que les Eldars Noirs, aussi brutaux que les Orcs, aussi stupides que les humains?
Mes amis et moi avons crées un club cette année. Mais après six mois sous l'appellation de la guilde des ténêbres, nous avons décidé de le changer (il était pas drôle). Nous faisons warhammer (40k), warhammer battle. C'est pourquoi au vu de notre manque total d'imagination, je voulais savoir si quelqu'un avait un nom drôle à proposer.
Warforum JDR est un forum RP où vous incarnez votre personnage. Pour le moment, 12 races sont disponibles (Chaos, Empire, HL, Nains, Nains du Chaos, HE, Orques&Gob, Ogres, Skavens, Halfling, Bretonniens et Elfes Noirs). Des quêtes sont lancée régulièrement, il y a un système de carrières militaires, vous pouvez même devenir marchand. Nous possédons un système économique basé sur la pistole, très perfectionné.
Êtes-vous intéressé? Si oui, cliquez sur ce lien: Warforum JDR
Et n'hésitez pas à nous rejoindre, et participer à <b>votre</b> destin
ma petite amie habitants liege , jupille plus precisement , jouant depuis peut hauts elfes recherche joueurs pres de liege ou aux environs , pouvant lui apprendre les regles .
elle recherche aussi adversaire ou ami pour partager son interet pour warhammmer .
elle compte bien monter a 3000 points de hauts elfes .
elle as une rage inveterrè pour tout ce qui est skavens orques gobelins nains ou meme lezard .
on attend vos reponses car + vite elle trouve des membre du hobby et mieu ça seras .
apres jv mamuser a bastonner du hauts elfes quand ell seras jouer .
jlè deja fait jouer a une partie warhammer elle se debrouille bien .
<b>Mod Sho :</b>
Monsieur ne fait pas les efforts demandés... On ferme et on suspend.
<i>Song of Blades and Heroes </i> est un jeu de figurines d'escarmouche se situant dans un cadre classique médiéval fantastique très influencé par l'univers de d20/D&D. Les règles sont simples, amusantes et complètes puisque dans le livre de règles on trouve le système de jeu, des règles de campagne, des scénarios et une vingtaine de listes d'armée.
Le jeu utilise par défaut des figurines 15mm mais reste parfaitement adapté aux figurines 28mm que possèdent de nombreux joueurs. Idem pour les figurines D&D miniatures (pré peintes). L'univers est classique et les illustrations qui parsèment le jeu de toute beauté et bien dans l'esprit. Je vous garde le meilleur pour la fin, la version PDF coûte 4$ et 10$ en version papier (chez lulu.com).
Une extension pour gérer les donjons (tiens tiens) est prévu pour septembre. Song of Gold and Darkness proposera aussi de nouvelles races et capacités spéciales.
Si voulez vous faire une idée plus précise, n'hésitez pas à télécharger cette présentation du jeu: Preview
Warzone 1 revient en force grâce à LudikBazar qui propose des lots comprenant toutes les règles de Warzone parues en français. Par conséquent le jeu étant toujours disponible, tant sur le plan des règles que celui des figurines, il faut en faire la promotion.
Certains joueurs ne connaissent que la version 2 du jeu, sortie sous la forme d'une grosse boite pleine de figurines en plastique mais aussi truffée de nouvelles règles fadasses dont l'optique était de casser ce que proposait Warzone 1 sur le plan de l'échelle et de la création des listes d'armées. Le but (pas avoué) était d'obliger les joueurs à acheter tout plein de figurines et à rendre incompatibles leurs armées pour qu'ils rachètent encore plus de figurines. Je n'ai rien contre le commerce, du moins lorsqu'il est bien fait. De nombreux joueurs, ont décidé de ne pas franchir le cap et de rester à Warzone 1, délaissant avec dédain la version 2. Les figurines produites pour la version 2, possédaient un look & feel différant de la première édition et les rendaient peu compatibles avec celles de la première (personnellement je m'en moque mais certains en furent chagrinés).
Il existe une version 3, Ultimate, qui n'a d'ultime que le nom. Il s'agit d'un mélange plus ou moins réussit de la version 1 et 2 mais qui possèdent l'avantage de réunir la quasi totalité des figurines sorties à ce jour. De toute façon elle n'a jamais été traduite.
<b>Espérons que Warzone 1, durera éternellement.</b>
après un très long moment d'absence dans cette section, me re-voila ! La suite qui vient à été écrite en à peine quelques heures, c'est juste la transcription informatique qui a pris plusieurs semaines (note : penser à embaucher une secrétaire :D). Les parties I et II se trouvent ici.
Le titre n'est, tout compte fait, plus définitif car il s'agit en fait d'une sorte d'introduction à un grand projet de mon cru (IA III quand tu nous tiens ><).
Bonne lecture,
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III
Sur le chemin du retour, qui prit presque moins de temps qu’a l’aller, l’esprit de Tencha bouillonnait. Selon lui, les aveux de l’homme à la cicatrice flairaient bon les problèmes, et certainement l’Extremis Diablolus à la clé. Ce n’était pas la première fois, ce ne serait pas la dernière, mais persécuter un semblable n’était pas l’activité préféré de Tencha. Bien que parfois, il enviait ses collègues de l’Ordo Malleus ou de l’Ordo Xenos, qui, eux, avaient un ennemi bien défini à combattre, il acceptait néanmoins la tâche qui lui était échue et fidèle à lui même, il le faisait consciencieusement. Lors de sa formation, il avait été profondément marqué par un texte étudié, le prélude à l’Abominatus, par Galan Noirgrim, et qui s’ouvrait en ces termes : « L’Hérésie est comme un arbre … » Porté par cet enseignement, il n’hésitait pas à sacrifier parfois de probables innocents sur l’autel de la purge, même s’il évitait au maximum ce genre de pertes collatérales. Nombre de ses pairs le voyaient, au mieux, comme un laxiste, au pire, indigne d’appartenir à un Saint Ordre de l’Inquisition. Depuis qu’il avait été reconnu a-psychique – la provenance de ses capacités atypiques restait inconnu aux yeux des spécialistes de l’Ordo – il avait perdu toute considération auprès de ses amis, il était devenu une sorte de risée, victime d’une prétention de plus en plus répandue parmi les Seigneurs Inquisiteurs. Pour cette raison, il évitait soigneusement tout contact avec ses homologues de l’Herecticus. Pourtant, Tencha était loin d’être un mauvais élément, il possédait les qualités requises, ce regard dur et impénétrable qui terrorisait tant les gens soumis à la question par un Inquisiteur – quel qu’il soit – mais c’étaient ses seules mains qui le rendait si exceptionnel et unique. C’était sa plus grande force mais aussi sa plus grande faiblesse : les rumeurs étaient bien renseignées, une bonne part de ses collègues étaient au fait de son histoire : scarifié par la lame d’un sorcier de l’Infâme, alors qu’encore novice à l’esprit faible. Certains préféraient « corrompu », tous ultra-puritains, et pour ces êtres accoutumés à la corruption qui la voyaient partout, jusque chez leurs amis, leurs collègues, Tencha ne valait pas mieux que tout ces traitres qu’ils avaient jurés de traquer et d’éliminer. Mais pour l’heure, son esprit était tout entier tourné vers des interrogations que seules les bonnes questions posées aux bonnes personnes pourraient résoudre : le « qui », le « comment « et le « pourquoi ». Mais c’était surtout le « qui » qui l’interressait. Il avait un nom, Von Solik, un riche marchand de produits exotiques extra-planétaire pour d’autres riches, selon ses souvenirs, mais il ne voyait pas comment celui-ci pourrait être lié aux gangs de la sous-ruche ; après tout, prés de quatre cents étages les séparaient. Manifestement, une visite au niveau trois cent vingt deux s’exigeait.
Le calme de son appartement fut d’un coup rompu quand il ouvrit la porte avec fracas et qu’il passait en coup de vent à travers la pièce principale. Il se débarrassa prestement de sa cape, de son chapeau, de ses armes et déverrouilla d’un geste impatient la porte blindée. Sans perdre un instant, avec des geste expérimentés pratiqués des centaines de fois, il sangla autour de son corps chacune des plaques de l’armure carapace dorée. Il avait laissé à cette armure sa teinte d’origine, celle de l’uniforme du Ier Royal Terraxien. Il mit peu de temps à la revêtir, et remit rapidement ce qu’il avait abandonné par terre tandis que l’armoire refermait lentement ses lourds battants. Son reflet dans le miroir, capé et chapotté, avait maintenant une silhouette bien plus carrée et massive. Courant à demi, il ressorti de son logement, emprunta le couloir de la résidence et paru à l’air libre par la porte principale. La nuit était maintenant totalement tombée, les luminoglobes allumés jetaient sur le sol mouillé de faibles halos jaunes. La ru qu’il suivit quelques instant était une de ces grandes artères qui convergeaient vers le cœur de la cité, la ruche, dont la pire s’élevait massivement sur prés d’un kilomètre de hauteur. Confinés entre les deux ouvrages les plus impressionnants de la planète, la ruche et le rempart, se trouvaient les manufactures de munitions, les commercias, les habitats, les temples de l’Ecclésiarchie, les bâtiments de l’Administratum, les dispensaires, les places … s’étendant sur une bande de terre dénaturée par le béton et l’adamantium de quelque vingt kilométres de large. Dans cet environnement fait de métal rouillée, d’odeurs lourdes, de pauvreté, d’insalubrité, vivaient prés de cinquante millions de citoyens impériaux dont la plupart gagné leur faible pitance à fabriquer des munitions de petit calibre et des batteries de fusil laser, matière première de l’effort de guerre de plusieurs fronts majeurs de l’Ultima Segmentum. Les trois autres cités de la planète, d’une taille équivalente étaient elles aussi tournées cette production. Vivant quelques centaines de mètres au-dessus de cette pauvreté, se trouvaient les riches, les nobles, les marchands … toute cette petite bourgeoisie que Tencha abhorrait tant depuis son riche de père l’avait renié. Mais ils devaient entretenir les faux-semblants, faciliter sa tâche en restant dans les bonnes grâce de ses prétentieux, selon les directives de son Ordo. Il arriva en quelques minutes à la station de funiculaire la plus proche et, par chance, une rame y était arrêtée, toutes portes ouvertes. Il grimpa dedans et se dirigea vers la cabine de pilotage.
- « Au terminus, vite ! ordonna-t-il au conducteur qui patientait en regardant le ciel qui commençait à s’éclaircir de ses lourds nuages.
- Pas avant vingt minutes, mon gars. » répondit celui-ci sans même bouger les yeux.
Tencha grogna d’impatience. Il extirpa de sa poche son Sceau de l’Inquisition, et l’exhiba devant les yeux de l’homme. Qu’ils soient jeunes ou vieux, riches ou pauvres tous réagissaient de la même manière à la vue de ce sceau : le conducteur bredouilla quelques paroles incompréhensibles et démarra sa machine. Alors que la rame se mettait en branle, commençant l’ascension de la faible pente, Tencha se choisit une place proche de la sortie et occupa sont temps à regarder défiler les habitations. Il se rappela une nouvelle fois sa principale tâche : protéger tout les lambdas de maints dangers, dont ils n’auront jamais conscience …
Profitant du calme, il étudia les données de sa plaque data sur Von Solik. Son bureau se trouvait bien au niveau trois cent vingt deux, à l’est, prés de la paroi d’adamantium extérieure. Son logement était plus haut, aussi Tencha décida-t-il de commencer son enquête par le bureau. Dans un concert de grincements, la rame s’immobilisa et en « dong » retenti lorsque les portes s’ouvrirent : niveau zéro de la ruche. Celle-ci s’élevait de quatre cent douze niveaux, dont les quarante premiers étaient des entrepôts, l’épaisse protection de d’adamantium et de béton permettait le stockage des munitions en toute sécurité. L’appartement personnel du Gouverneur Planétaire occupait les trois derniers étages et était surmonté par le pylône du Bouclier culminant à mille deux cent quarante mètres. Mais la spire n’était que la partie immergée de cet gigantesque édifice. Trois cents soixante niveaux s’étendaient sous terre et formaient la sous ruche, le territoire de terribles gangs, où l’espérance de vie moyenne d’un de ces membres était inférieure à celle d’un garde impérial de Cadia, l’habitat de la pire pauvreté, de la plus forte criminalité, où même l’Arbitres ne s’y rendait sans les effectifs d’un pleine compagnie. La sous ruche était en perpétuelle augmentation du fait des opérations d’excavations au moins trois cent soixante deux pour extraire du sol le précieux minerai nécessaire à la fabrication des munitions, le cuivre. Toutes les ruches impériales fonctionnaient sur cet étonnant contraste. Tencha s’enfonça dans un sombre couloir qui amenait jusqu’aux cages d’ascenseurs, au centre de la ruche. Cette zone était surnommé le Hall 9, puisqu’il avait été agrandi pas moins de neuf fois, le nombre d’ascenseurs étant à chaque fois insuffisant. Il en choisit un spacieux et effleura le bouton 322. Un petit clavier sortit de la paroi, et Tencha du y saisir un code attribué par les autorités locales pour monter plus haut que le niveau zéro. Les nobles souffraient invariablement d’un paranoïa concernant le moindre contact avec des citoyens « inférieurs » selon leur dire ; fatuité affligeante du gout de Tencha. La cage commença l’ascension, d’abord lentement puis de plus en plus vite jusqu’a grimper 5 étages par seconde. Un peu plus d’une minute plus tard, la porte s’ouvrit sur un nouveau couloir sombre, le cycle nocturne étant de rigueur pour toutes les lumières à l’intérieur de la ruche. Ici les couloirs étaient recouverts de lambris, le sol d’un épaisse moquette, et le plafond était incrusté de symbole divers. L’air était propre. Usant de sa mémoire et des indications murales, il trouva aisément le bureau de Von Solik. Mais à peine fut-il en vu de la porte qu’il remarqua quelque chose d’inhabituel : deux grands gardes du corps personnels, en armes et en armures, encadraient la porte lambrissé. Il arriva prés d’eux. Un leva la main en signe d’arrêt et s’exclama :
- « On fait demi-tour et on oublies que l’on est venu. »
Le ton, pour un garde, était si hautain que Tencha n’en crut presque pas ses oreilles.
- « Ton maitre m’attend ! dit Tencha aussi sereinement qu’il en était capable.
- Mon maitre n’attend personne. Le Puissant Seigneur Von Solik ne reçoit pas ! »
Tencha tiqua.
- « Puissant Seigneur ? … bon, laisse moi passer ! » ordonna-t-il en sortant une fois encore son Sceau de l’Inquisition et en l’agitant sous le nez de l’impoli. Le garde ne sourcilla pas. Pour seule réponse, lui et l’autre garde posèrent leurs mains sur la crosse de leurs pistolets laser. L’esprit de Tencha ne résonnait plus que d’un seul mot : « corrompu, corrompu, corrompu … ». Il agita une nouvelle fois son Sceau, par dépis, le rangea. Il regarda le garde une dernière fois en haussant les épaules, puis lentement ota ses mitaines, qu’il fourra dans une poche. De petits éclairs s’échappérent de ses cicatrices. L’absence totale de peu chez les deux gardes le convainquirent. « La purge bien de commencer » se dit-il. Il s’adressa calmement aux gardes :
- « Déposez vos armes et préparez votre âme à mourir.
- Sur mon cadavre, chacal du Faux-Empereur ! cracha celui-ci en dégainant.
- Ainsi soit-il … » murmura Tencha. Avec fulgurance, il les saisit par la gorge et deux arcs énergétiques se propagèrent de ses pouces vers ses index, annihilant toute chair, tranchant les artères, broyant les vétebres. Les têtes, libérées dans la mort, aux yeux révulsés tombèrent aux pieds des corps qui s’affaissaient. Tencha libéra rapidement sa prise et les corps s’effondrérent lourdement sur le sol, répandant du sang sur les murs et la moquette. Il secoua ses mains pour en chasser sommairement le sang. Sans perdre de temps, il s’attaque à a porte, qu’il savait fermée et blindée. Il n’avait ni le temps ni l’envie de faire de belles découpes bien nettes, et entreprit donc de la défoncer, littéralement. S’entourant les poings d’énergies destructrices, il asséna à la porte des coups d’une puissance incroyable. Le métal se tordait, les lambris explosèrent en copeaux de bois. La porte finit par céder aux gonds. Elle tomba à l’intérieur dans un vacarme assourdissant. Un court vestibule menait à une grande pièce, longue comme trois fois sa largeur. Des lambris gris recouvraient les murs, aucune décorations n’étaient présentes et le mobilier se résumait à une longue table de travail entourés de trois sièges. Un grand homme, avec un embonpoint certain et un visage carré à triple menton était appuyé à la table. Il portait des vêtements bleu nuit, riches en broderie et une épée d’apparat à la ceinture.
- « Contrairement aux autres Inquisiteurs, vous, Tencha, savez frapper avant d’entrer ! » dit-il avec un sourir en coin.
Tencha jeta un coup d’œil à la porte martelée puis marcha lentement jusqu’au centre de la pièce en observant calmement autour de lui, et croisa les bras.
- « Puissant … seigneur ? » demanda-t-il avec un air de dubitation feinte. Von Solik éclata d’un rire bref puis fit deux pas vers le Chasseur.
- « Bah ! que voulez-vous ? A nouvelles fonctions, nouveau titre.
- Nouvelles fonctions ? Vous voulez sans doute dire nouveaux pouvoirs, n’est-ce pas ? Précisément, pouvoirs accordés par un des infâme dieux de la Ruine après une quelque conque cérémonie impie ?
- Si ce sont les mots que vous désirez employer … » s’exclama Von Solik en dégainant son épée. Il fondit sur Tencha, bien plus vite que sa masse ne pouvait humainement permettre. Ce fut une fois encore un réflex qui sauva la vie de Tencha. Il se jeta en arrière en arrière, évitant de justesse la lame effilée et se rétabli un peu plus loin, en garde. Il avait besoin de réponses, aussi préféra-t-il ne pas employer ses armes. A la place, il ôta les protections de ses avant-bras, retroussa ses manches, jeta son chapeau au loin, et enfin laissa tomber sa cape. Il entoura ses avant-bras d’énergie, qu’il savait impénétrable aux armes blanches conventionnels. Il espéra juste que l’arme en question ne fusse pas une arme de force, employant des énergies du Warp, ou même une arme énergétique. Il se détendit le cou et attendit un nouvel assaut. La porte était juste derrière lui, mais il n’était pas dans les habitudes de Tencha de fuir le combat, encore moins s’il impliquait un traitre. Von Solik sembla le comprendre car son visage s’éclaira d’un sourire et il dit :
- « Maintenant ou plus tard, cela ne changera rien, petit inquisiteur, car cette nuit, tu vas mourir. »
Sur ces paroles, il fondit sur Tencha, toujours à cette même vitesse incroyable et fit pleuvoir une pluie de coups sur le Chasseur. Qu’un noble de la haute ruche sache manier une arme, fusse-t-elle qu’une simple épée à un tranchant, était déjà aberrant, mais le niveau de maitrise du traitre était inhumain. Et c’était bien ce que craignait Tencha. Mais cette fois, il était prêt. Ses bras comme boucliers, il parait la lame à temps, bien quelquefois de justesse. Cette lame semblait partout, attaquant, défendant, contre-attaquant sans cesse, jamais deux fois au même endroit. Tencha résista à ce nouvel assaut puis reprit sur le ton de la conversation :
- « Je suppose que vous avez quelque chose à voir avec l’agitation des gangs ? »
Von Solik ne se départit pas de son sourire et continua à lui tourner autour.
- « Ils m’obéissent. Je donne des ordres et ils m’obéissent. Mais ce n’est que de la chair à canon, le plus bas échelon de l’échelle … »
Tencha s’étonna de cette franchise, bien qu’il n’eut pas le temps de s’en étonner longtemps comme Von Solik se jetait une nouvelle fois sur lui. Tencha fit de son mieux pour repousser son adversaire, même si celui-ci parvint à percer sa garde et à le toucher au flanc. La blessure était cependant minime, une simple estafilade.
- « Mais pourquoi ? Pourquoi tout ca ? continua Tencha.
- Parce qu’Il me l’a ordonné. Il sait tout et Il m’a dit qu’elle était ma tache.
- Qui ca, il ?
- Il, cette voix … dans ma tête…depuis que j’ai touché cette boite », répondit Von Solik, pour la première fois, bredouillant, le regard dans le vide. Tencha fixa le marchant, un telle franchise n’était définitivement pas courante.
- Quelle boite, de quoi parlez-vous ?
- Je parle d’une petite boite, étrange, rouge qui semble battre de l’intérieur … non bleu, elle était bleu. En fait, c’est pas une boîte plutôt une sorte d’amulette … »
Le regard de Von Solik revint d’un coup sur l’Inquisiteur et la lame recommença à siffler autour de Tencha. Il se baissa pour éviter un coup de taille et se releva en assénant un uppercut au marchand. Les éclairs d’énergie envoyèrent celui-ci contre la table de travail, mais mis à part ca, se dissipèrent contre ca peau sans causer de mal.
Tencha épousseta son épaule le temps que le traitre se relevât.
- « D’où venait cette boite …
- Amulette, le corrigea Von Solik
- Oui, cette amulette, d’où venait-elle ? Et où est-elle maintenant ?
- Je l’est faite importée de Solénia, avec tout un tas d’autres babioles à vendre … je suis marchand, enfin je l’étais … »
Tencha tiqua.
- « Et qu’êtes vous maintenant ?
- Je ne suis qu’un humble serviteur … un héraut du retour du changement, du Changement, un parmi tant d’autres. Ceux Qui Survivront.
- Survivront à quoi ? »
Von Solik se mit à s’agiter, le visage parcourut de tics. Le sourire avait disparu. Ses yeux étaient emplis d’une sorte de crainte.
- « Mais ! Au retour … au Retour des Vrais Dieux. Lorsque enfin la galaxie trouvera la paix dans le Chaos. »
Von Solik fut comme horrifié par ses propos. Une main se plaqua sur sa bouche.
- « Il L’a dit … Oh non, Il L’a dit et c’est vrai, je l’est fait. »murmura-t-il.
Tencha tendait l’oreille mais resta tout de même sur ces gardes.
- « Quoi ?
- Que j’allais le trahir. Pourtant, je lui est juré que non … mais je l’est fait. »
Il se mit à respirer difficilement. Hagards, ses yeux remontèrent jusque sur Tencha.
- « A cause de toi !!!! » hurla-t-il en pointant un doigt tremblant de fureur vers la poitrine de l’Inquisiteur. Puis il se précipita sur lui, la lame tendue vers son cœur. Tencha fit un pas sur le côté et eut tout juste le temps de lever un bras pour parer l’épée qui déjà revenait. Il dut déployer tout son talent pour rester, mais, par trois fois, il ne put échapper à la lame qui tranchait vêtement, armure et peau, heureusement superficiellement. Enfin, Tencha put exploiter une occasion de rompre le combat, qui était depuis le début en sa défaveur. Il se décala sur le côté pour éviter une estocade et frappa violemment Von Solik à la poitrine. Celui-ci décolla sur quelques mètres pour aller s’écraser sur le bureau une nouvelle fois.
Avec détachement, Tencha questionna :
- « Vous ne m’avez toujours pas répondu … où est la boite ?
- Pas très loin, avec mon martre, qui sera bientôt le maitre de tout le secteur, Il l’a promis, répondit Von Solik en se relevant, c’est un puissant psyker, bien plus puissant que même ses pathétiques Archivistes en armure. Il se cache pour le moment sous les traits de votre gouverneur, Wak. » Le marchand le fixait, triomphant puis chargea.
Tencha était abasourdi. Il se doutait bien que cette corruption avait infecté les hautes sphères … mais le Gouverneur ! Empereur …
Un grand choc à la poitrine le secoua. Il regarda la lame fichée dans la plaque pectorale de son armure. Il la voyait mais ne sentait aucune douleur. Au bout de quelques instants, il en conclut qu’il ne mourrait pas. Il observa l’air victorieux du visage près du sien, qui se mua bientôt en incompréhension lorsque deux éclairs bleutés le saisirent et l’envoyérent pour la troisième fois contre le bureau, déjà bien démoli.
- « Bon, cela suffit, s’exclama Tencha en retirant l’épée de son armure – il adressa une prière à l’Empereur – et en l’envoyant dans un coin de la pièce, j’ai ce qu’il me fallait. »
Il respira profondément, concentrant le plus d’énergie possible dans ses mains, comme il avait appris seul à le faire. Cette sensation de puissance était grisante, bien qu’il luttait contre cette puissance pour l’empêcher de le submerger, et de se transformer ainsi en une véritable bombe à magma et de rayer la ruche de la carte. Les poings fermés, ses bras tremblaient légèrement sous la charge accumulé. Tencha savoura, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas appelé à lui tant d’énergie.
- « Voyons voir … trafic d’objet impies, commerce et association avec les forces de la Ruine, corruption avérée et avouée … coups et blessures sur Inquisiteur. Pour chacun de ses crimes, la sentence immédiate est …
- la vie ? le coupa Von Solik en dégainant un pistolet automatique de derrière son dos. Ses traits se distordaient et se tiraient sous l’effet d’un autre visage, hurlant, qui essayait de s’échapper de cette peau. Ses membres commençaient à se distendre, ses vêtements craquaient sous la masse de pus s’échappant de multiples pores sur sa poitrine et son dos et sous la pression de nouveaux membres sortant des hanches et des épaules.
Tencha se libéra, il ouvrit les mains d’un coup, certaines de ses cicatrices s’ouvrirent pour laisser une quantité faramineuse d’énergie, qui se réunissaient tout de suite sous forme de grands formes cylindrique serpentant dans l’air qui sifflait sous la formidable chaleur qui s’en dégageait. Ces formes semblaient animés de leur propre vie, de leur propre conscience. Elles se jetèrent sur ce qui fut Von Solik et qui était à présent une masse de chaires et de pus. Son pistolet avait déjà expectoré une dizaine de munitions vers Tencha, mais celles-ci avaient été détournées par les énergies, protégeant ainsi le corps du Chasseur. Ce corps était pour le moment incapable du moindre mouvement réfléchi, tout tendu qu’il était, flottant à quelques centimètres du sol, les mains tendues vers les murs. Chacuns des muscles de l’Inquisiteur saillaient, sa face était renversait en arrière, les traits crispés. Les formes énergétiques se mirent à tourbillonaient autour de Von Solik, dont le corps se désintégrait et fondait littéralement sous l’effet de la chaleur. La combustion fut presque instantanée, et lorsqu’elle fut terminée, il ne subsistait rien du marchand et de sa corruption. Les éclairs se disipérent. Tout cela n’avait duré guère plus d’une minute, mais lorsque Tencha retomba sur le sol, sur les genoux, pantelant et pris d’une fatigue extrême, il avait l’impression d’etre resté plusieurs heures en l’air, incapable de se contrôler. Afin de s’effrondrer, inconscient, il parvint à murmurer : « …la mort ».
V'la ! Je met au défi de trouver les deux clins d'oeil de ce récit (rien de bien rechercher je le craint)
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