On continue avec les pourris de service pour un univers qui n'en est pas avare (particulièrement dans le GCPS) : Mazon Labs.
Mazon Labs
Les débuts de Mazon Holdings remontent aux premiers temps de l'expansion interstellaire de l'humanité. Créée par Johnson Mazon, l'entreprise se spécialisa initialement dans les exportations. A l'époque, c'était l'une des rares compagnies à se risquer dans la tâche dangereuse consistant à livrer du matériel aux systèmes des sphères extérieures. Pendant bien des années, les investisseurs furent satisfaits des profits réalisés par cette activité lucrative. Les crédits coulant à flot, Mazon Holdings fut capable d'étendre son empire à des continents voire, dans certains cas, à des systèmes planétaires entiers
Adoptant un système semblable aux monarchies de l'Ancienne Terre, les dirigeants de Mazon Holdings firent passer leur charge à leurs descendants, si bien que les fils et les filles de la famille endossaient le rôle de PDG de l'entreprise alors que les cendres du patriarche ou de la matriarche précédente étaient dispersées dans le vide spatial. Et, à l'instar de ce qui se produisait lors des périodes précédent un couronnement, ces passations de pouvoir suscitaient bien des tensions. Il y eut bien des accusations d'enfants illégitimes, d'ingérences de la part d' entreprises concurrentes et même de trafic d'influence de d'autres espèces. Les investisseurs retenaient traditionnellement leur souffle jusqu'à ce qu'un nouveau PDG investisse le trône.
A chaque nouvelle intronisation, les intérêts de Mazon Holdings s'adaptèrent et ils s'étendirent à de nouveaux secteurs d'activités. Mazon Media diffuse les matchs de Dreadball et d'Overdrive de première importance. Mazon Tech développe de l'armement de pointe et Mazon Life est une entreprise consacrée à un seul but : le prolongement de la vie humaine, pour ne citer que quelques-unes des inombrables filiales de la firme. A mesure que les filiales se multipliaient sous l'autorité de Mazon Holdings, la nécessité de faire un rapport d'activité précis au conseil d'administration se fait de moins en moins prégnante et leur autonomie se renforçait. Tant qu'aucune d'entre elles ne faisait de vagues, le conseil d'administration ne s'en souciait guère.
Un des tentacules de Mazon Holdings a fini par devenir l'objet de toutes les attentions, suscitant bien des spéculations au cours des dernières décennies : il s'agit de Mazon Labs. Le fondateur de Mazon Labs, Ruppert Connor, était un parent éloigné de Johnson Mazon. L'entreprise est resté dans la famille Connor de générations en génération jusqu'à ce que Artemis Connor en devienne la PDG...un poste qu'elle occupe depuis une durée anormalement longue. Si longue, en fait, que certains la taxerait de surnaturelle.
Au premier abord, Mazon Labs est une entreprise de recherches médicale tout ce qu'il y a de plus éthique et responsable qui s'emploie à repousser les limites de la pharmaceutique. Au fil des ans, Mazon Labs a conçu avec succès plusieurs vaccins, notamment celui contre la tristement célèbre Grippe de la Planète Rouge, maladie qui fit plusieurs millions de victimes. Mazon Labs a aussi contribué à éradiquer le mal de l'espace pour la majorité de l'humanité. A chaque nouveau succès, Artemis Connor est prompte à faire une déclaration sur les réseaux médiatiques du GCPS pour parler du récent triomphe de ses équipes de recherche et les corporations poussent un soupir de soulagement collectif car Mazon Labs s'emploie à rendre le périple à travers les étoiles de l'humanité le plus sûr possible.
Pourtant, si vous creusiez au-delà des sourires avenants des investisseurs de Mazon Lab, vous tomberiez bien vite sur des bribes laissant suspecter une facette bien plus sombre. Les rumeurs ont débuté quand les Rebelles ont commencé à s'intéresser aux recherches de l'entreprise, afin d'exposer sa corruption au grand jour. Des fichiers ont fini par fuiter sur Reb Net : ils démontraient que pour élaborer son vaccin contre la Grippe de la Planète Rouge, Mazon Lab avaient utilisé des espèces indigènes de Cavlax III comme sujets d'expérimentation, sans leur consentement. Les habitants furent pratiquement éradiqué alors qu'une pandémie de grippe se déclencha sur leur planète. Pendant ce temps, les scientifiques de Mazon Labs compulsaient les données obtenues en orbite, bien à l'abri du pathogène. Connor dénia avec véhémence ces rumeurs et elle affirma que Mazon Labs était sur place pour sauver les habitants, pas pour les tuer. Les autres corporations préférèrent fermer les yeux et porter leur attention ailleurs.
Toutes, sauf une.
BioMed Industrial était un des grands rivaux de Mazon Labs : ils affirmaient à qui voulait l'entendre que Mazon Labs leur avait souvent dérobé leurs travaux grâce à de l'espionnage industriel ou alors que leurs produits ne trouvaient pas de débouchés commerciaux à cause des manœuvres de Mazon Labs. L'un des employés de BioMed Industrial se mit à chercher l'étiologie des épidémies d'Infection sur différentes planètes. Il repéra un motif troublant : la plupart de ces planètes accueillait un centre de recherche de Mazon Labs.
Au cours de l'expansion de l'humanité dans les confins de l'espace, les épidémies de l'Infection constituaient une des menaces majeures pour la progression des corporations cupides. En règle générale, ces épidémies survenaient après la découverte d'un mystérieux monolithe ou d'un artefact. Une fois que l'épidémie se déclarait, elle atteignait rapidement un stade pandémique. Pourtant, au cours des années récentes, certaines épidémies de l'Infection n'avait concerné que de petits clusters isolés. Des contaminés sortaient pratiquement de nulle part, sans aucune découverte préalable d'un monolithe, et ils étaient promptement maîtrisés ou abattus par le service de sécurité de Mazon Labs. Artemis Connor prenait ces épisodes en exemple pour illustrer la veille constante de protection de l'humanité par son entreprise tandis que BioMed apparaissait alors sur les réseaux pour s'interroger sur l'origine réelle de cette épidémie.
Plus tard et possiblement avec l'aide d'un réseau Rebelle, BioMed sortit une vidéo clandestine tournée dans un laboratoire de Mazon Labs. De l'extérieur, le site tenait davantage de la forteresse que d'un laboratoire. Des marcheurs de combat lourdement armés patrouillaient le périmètre extérieur tandis que des Rangers de Urbana Black Wings veillaient sur le bâtiment. Détail troublant : les soldats avaient leurs armes braqués sur le bâtiment au lieu de les orienter vers l'extérieur pour prévenir la moindre intrusion. Comme si leur rôle consistait à empêcher quelque chose d'en sortir plutôt que repousser des intrus venus de l'extérieur.
A l'intérieur, la vidéo montrait des techniciens affairés sur de mystérieux séquenceurs d'ADN alors que des corps difficilement identifiables couverts de plastique occupaient des tables d'autopsies. Certains d'entre eux paraissaient être animés de tics nerveux.
Le moment le plus choquant de la prise de vue survient après que le preneur d'image passe les lumières aveuglantes du laboratoire pour s'aventurer dans les sombres profondeurs du bâtiment. On peut alors voir des rangées de cellules crasseuses éclairées par des lumières vacillantes : ces cellules sont occupées par des victimes de l'Infection hurlante, occupées à se jeter contre les plaques de verres traitées au néodurium couvertes de sang. A travers une petite fenêtre, on devine même l'imposante silhouette d'une gigantesque Aberration.
Juste avant la fin de l'enregistrement, on peut voir une autre cellule occupée par une créature chancelante, visiblement hagarde et couverte d'implants cybernétiques suintants. La vidéo touche à sa fin quand des gardes de sécurité et des Rangers de Urbana Black Wings convergent sur le cameraman. Quelques échanges de coups de feu se produisent et l'angle de vue épouse alors le sol.
Si BioMed espérait que ces révélations causeraient du tort à Mazon Labs, il dut être bien déçu par leurs traitements médiatiques. Artemis Connor prétendit que la vidéo n'était qu'un trucage grossier conçu par des Rebelles de mèche avec BioMed afin de perturber des recherches de Mazon Labs d'une importance cruciale pour le salut de l'humanité. L'attention se porta alors sur BioMed et sur ses liens supposés avec les réseaux Rebelles. Le prix de l'action de BioMed chuta de manière spectaculaire en une seule nuit et avant que son conseil d'administration ne puisse réagir, BioMed devint la nouvelle victime de l'impitoyable jeu de pouvoir des corporations. Pendant ce temps, Mazon Labs se coula une nouvelle fois dans l'ombre, libre de mener ses recherches dans le plus grand secret.
Le but de ces recherches demeurent troubles mais une chose demeure certaine : quelque chose de pourri réside au coeur de Mazon Labs et l'entreprise fera tout pour protéger son secret, quel qu'en soit le prix.
Il s'agit de la faction des scientifiques machiavéliques à l'éthique légère ayant pour inspiration Umbrella Corp, la Fondation CSP, Omni Consumer Product (OCP, cf. Robocop), Weyland Yutnai et peut-être même l'IHU de Marseille , qui sait ? le tout avec un soupçon de Dead Space (cf. allusion au monolithe*).
(Modification du message : 16-03-2022, 21:33 par Jalikoud.)
Mazon Labs
Les débuts de Mazon Holdings remontent aux premiers temps de l'expansion interstellaire de l'humanité. Créée par Johnson Mazon, l'entreprise se spécialisa initialement dans les exportations. A l'époque, c'était l'une des rares compagnies à se risquer dans la tâche dangereuse consistant à livrer du matériel aux systèmes des sphères extérieures. Pendant bien des années, les investisseurs furent satisfaits des profits réalisés par cette activité lucrative. Les crédits coulant à flot, Mazon Holdings fut capable d'étendre son empire à des continents voire, dans certains cas, à des systèmes planétaires entiers
Adoptant un système semblable aux monarchies de l'Ancienne Terre, les dirigeants de Mazon Holdings firent passer leur charge à leurs descendants, si bien que les fils et les filles de la famille endossaient le rôle de PDG de l'entreprise alors que les cendres du patriarche ou de la matriarche précédente étaient dispersées dans le vide spatial. Et, à l'instar de ce qui se produisait lors des périodes précédent un couronnement, ces passations de pouvoir suscitaient bien des tensions. Il y eut bien des accusations d'enfants illégitimes, d'ingérences de la part d' entreprises concurrentes et même de trafic d'influence de d'autres espèces. Les investisseurs retenaient traditionnellement leur souffle jusqu'à ce qu'un nouveau PDG investisse le trône.
A chaque nouvelle intronisation, les intérêts de Mazon Holdings s'adaptèrent et ils s'étendirent à de nouveaux secteurs d'activités. Mazon Media diffuse les matchs de Dreadball et d'Overdrive de première importance. Mazon Tech développe de l'armement de pointe et Mazon Life est une entreprise consacrée à un seul but : le prolongement de la vie humaine, pour ne citer que quelques-unes des inombrables filiales de la firme. A mesure que les filiales se multipliaient sous l'autorité de Mazon Holdings, la nécessité de faire un rapport d'activité précis au conseil d'administration se fait de moins en moins prégnante et leur autonomie se renforçait. Tant qu'aucune d'entre elles ne faisait de vagues, le conseil d'administration ne s'en souciait guère.
Un des tentacules de Mazon Holdings a fini par devenir l'objet de toutes les attentions, suscitant bien des spéculations au cours des dernières décennies : il s'agit de Mazon Labs. Le fondateur de Mazon Labs, Ruppert Connor, était un parent éloigné de Johnson Mazon. L'entreprise est resté dans la famille Connor de générations en génération jusqu'à ce que Artemis Connor en devienne la PDG...un poste qu'elle occupe depuis une durée anormalement longue. Si longue, en fait, que certains la taxerait de surnaturelle.
Au premier abord, Mazon Labs est une entreprise de recherches médicale tout ce qu'il y a de plus éthique et responsable qui s'emploie à repousser les limites de la pharmaceutique. Au fil des ans, Mazon Labs a conçu avec succès plusieurs vaccins, notamment celui contre la tristement célèbre Grippe de la Planète Rouge, maladie qui fit plusieurs millions de victimes. Mazon Labs a aussi contribué à éradiquer le mal de l'espace pour la majorité de l'humanité. A chaque nouveau succès, Artemis Connor est prompte à faire une déclaration sur les réseaux médiatiques du GCPS pour parler du récent triomphe de ses équipes de recherche et les corporations poussent un soupir de soulagement collectif car Mazon Labs s'emploie à rendre le périple à travers les étoiles de l'humanité le plus sûr possible.
Pourtant, si vous creusiez au-delà des sourires avenants des investisseurs de Mazon Lab, vous tomberiez bien vite sur des bribes laissant suspecter une facette bien plus sombre. Les rumeurs ont débuté quand les Rebelles ont commencé à s'intéresser aux recherches de l'entreprise, afin d'exposer sa corruption au grand jour. Des fichiers ont fini par fuiter sur Reb Net : ils démontraient que pour élaborer son vaccin contre la Grippe de la Planète Rouge, Mazon Lab avaient utilisé des espèces indigènes de Cavlax III comme sujets d'expérimentation, sans leur consentement. Les habitants furent pratiquement éradiqué alors qu'une pandémie de grippe se déclencha sur leur planète. Pendant ce temps, les scientifiques de Mazon Labs compulsaient les données obtenues en orbite, bien à l'abri du pathogène. Connor dénia avec véhémence ces rumeurs et elle affirma que Mazon Labs était sur place pour sauver les habitants, pas pour les tuer. Les autres corporations préférèrent fermer les yeux et porter leur attention ailleurs.
Toutes, sauf une.
BioMed Industrial était un des grands rivaux de Mazon Labs : ils affirmaient à qui voulait l'entendre que Mazon Labs leur avait souvent dérobé leurs travaux grâce à de l'espionnage industriel ou alors que leurs produits ne trouvaient pas de débouchés commerciaux à cause des manœuvres de Mazon Labs. L'un des employés de BioMed Industrial se mit à chercher l'étiologie des épidémies d'Infection sur différentes planètes. Il repéra un motif troublant : la plupart de ces planètes accueillait un centre de recherche de Mazon Labs.
Au cours de l'expansion de l'humanité dans les confins de l'espace, les épidémies de l'Infection constituaient une des menaces majeures pour la progression des corporations cupides. En règle générale, ces épidémies survenaient après la découverte d'un mystérieux monolithe ou d'un artefact. Une fois que l'épidémie se déclarait, elle atteignait rapidement un stade pandémique. Pourtant, au cours des années récentes, certaines épidémies de l'Infection n'avait concerné que de petits clusters isolés. Des contaminés sortaient pratiquement de nulle part, sans aucune découverte préalable d'un monolithe, et ils étaient promptement maîtrisés ou abattus par le service de sécurité de Mazon Labs. Artemis Connor prenait ces épisodes en exemple pour illustrer la veille constante de protection de l'humanité par son entreprise tandis que BioMed apparaissait alors sur les réseaux pour s'interroger sur l'origine réelle de cette épidémie.
Plus tard et possiblement avec l'aide d'un réseau Rebelle, BioMed sortit une vidéo clandestine tournée dans un laboratoire de Mazon Labs. De l'extérieur, le site tenait davantage de la forteresse que d'un laboratoire. Des marcheurs de combat lourdement armés patrouillaient le périmètre extérieur tandis que des Rangers de Urbana Black Wings veillaient sur le bâtiment. Détail troublant : les soldats avaient leurs armes braqués sur le bâtiment au lieu de les orienter vers l'extérieur pour prévenir la moindre intrusion. Comme si leur rôle consistait à empêcher quelque chose d'en sortir plutôt que repousser des intrus venus de l'extérieur.
A l'intérieur, la vidéo montrait des techniciens affairés sur de mystérieux séquenceurs d'ADN alors que des corps difficilement identifiables couverts de plastique occupaient des tables d'autopsies. Certains d'entre eux paraissaient être animés de tics nerveux.
Le moment le plus choquant de la prise de vue survient après que le preneur d'image passe les lumières aveuglantes du laboratoire pour s'aventurer dans les sombres profondeurs du bâtiment. On peut alors voir des rangées de cellules crasseuses éclairées par des lumières vacillantes : ces cellules sont occupées par des victimes de l'Infection hurlante, occupées à se jeter contre les plaques de verres traitées au néodurium couvertes de sang. A travers une petite fenêtre, on devine même l'imposante silhouette d'une gigantesque Aberration.
Juste avant la fin de l'enregistrement, on peut voir une autre cellule occupée par une créature chancelante, visiblement hagarde et couverte d'implants cybernétiques suintants. La vidéo touche à sa fin quand des gardes de sécurité et des Rangers de Urbana Black Wings convergent sur le cameraman. Quelques échanges de coups de feu se produisent et l'angle de vue épouse alors le sol.
Si BioMed espérait que ces révélations causeraient du tort à Mazon Labs, il dut être bien déçu par leurs traitements médiatiques. Artemis Connor prétendit que la vidéo n'était qu'un trucage grossier conçu par des Rebelles de mèche avec BioMed afin de perturber des recherches de Mazon Labs d'une importance cruciale pour le salut de l'humanité. L'attention se porta alors sur BioMed et sur ses liens supposés avec les réseaux Rebelles. Le prix de l'action de BioMed chuta de manière spectaculaire en une seule nuit et avant que son conseil d'administration ne puisse réagir, BioMed devint la nouvelle victime de l'impitoyable jeu de pouvoir des corporations. Pendant ce temps, Mazon Labs se coula une nouvelle fois dans l'ombre, libre de mener ses recherches dans le plus grand secret.
Le but de ces recherches demeurent troubles mais une chose demeure certaine : quelque chose de pourri réside au coeur de Mazon Labs et l'entreprise fera tout pour protéger son secret, quel qu'en soit le prix.
Il s'agit de la faction des scientifiques machiavéliques à l'éthique légère ayant pour inspiration Umbrella Corp, la Fondation CSP, Omni Consumer Product (OCP, cf. Robocop), Weyland Yutnai et peut-être même l'IHU de Marseille , qui sait ? le tout avec un soupçon de Dead Space (cf. allusion au monolithe*).