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"ainsi Périt Ajax"


Récits et Poésies    2 réponses

Rat, 25-11-2006, 15:26


Voilà, un chtit récit écrit ce matin:


<b>Ainsi mourut Ajax</b>


Gniard Prime…


Un monde vert, accueillant, à la population chaleureuse.


Une oasis de l’espace pour Rogue Traders, un monde où le charme des boissons locales se mêle à celui des macro-usines de retraitement des douilles, où il fait bon vivre dans cette idyllique société pleines de citoyens accueillants et dévots, où le gouverneur planétaire adoré de ses sujets sait faire régner un esprit bon enfant en punissant le vol de sucreries par l’exécution sommaire…


C’est du moins ce que disait le prospectus qui glissait sur les courants d’air chaud de l’atmosphère basse, dont les fluctuations troublées par le souffle des basilisks déposèrent la fine feuille de papier aux couleurs sobres, mais non moins festives, dans la boue toxique du sol remué.


Sans bruit, elle fut enfoncée pour toujours dans la terre par la chenille d’une chimère à la livrée jaune et brune (cette couleur renforcée par de nombreuses éclaboussures dégoulinantes), sur la porte de laquelle était peint une flèche rouge surmontée d’une inscription : Colchis 


Derrière les trois centimètres de blindage de cette plaque se trouvait une rangée de siège, sur laquelle étaient posées les arrières trains de quatre personnages.


Le premier était l’Inquisiteur Ajax, de son vrai nom Ajaxlhomquiranbland.


C’était ce que le commun des mortels appellerait un fou-furieux.


Sa grande passion était le tir avec des armes lourdes, si possibles bruyantes, dans des endroits confinés.


Il était vêtu d’une grande cape brunâtre, originellement rouge disait-il.


Il pressait sous son coude un heaume décoré d’une tête stylisée par un rond blanc sur fond noir avec deux autres ronds sombres à la place des oreilles, affichant un sourire profond et sévère, non dénué d’une touche de paternité bienveillante envers les ennemis du Trône d’Or.


Il arborait sur le poitrine un vieil incunable monté sur une chaîne, un livre remontant au premier temps de l’humanité, relique issue des fin fonds de Terra.


Sur sa couverture rouge vif était inscrite les saints sacrements de l’Age d’Or :


« Cadeau… Bonu… un Buble-gum… » Etc. Il avait pour titre le nom, sûrement oublié, d’un disciple de l’Empereur qui avait placé cet saint ouvrage sur la route de l’inquisteur : « Mick.y… …arade ».


Les traits tirés du défenseur de l’Humanité tentaient de se rappeler la raison de son intervention sur ce monde, tout en s’entraînant aux nuances de sourcils et en manipulant son lance-flamme léger combiné avec un bolter pour tenter de l’oindre de lubrifiant.


Il ne parvenait à aucun résultat dans chacun de ces occupations d’ailleurs.


A côté de lui se trouvait un homme maigre, tout à fait inintéressant, appelé Zogat, qui était sensé être son scribe ; du moins il en avait tout l’air, car il passait son temps à ressasser ses données de bataille.


La troisième personne présente était une brute, dans tous les sens du terme, qui occupait la moitié du banc de la chimère en face de son maître.


Il cherchait vainement à comprendre pourquoi on disait que ce véhicule pouvait transporter douze hommes alors qu’on avait du mal à passer la porte.


Son nom était Ballou.


Le dernier personnage, l’adjudant Dormon, réfléchissait aussi, lui, mais à la raison pour laquelle il n’avait pas fui au simple énoncé de sa mission qui consistait à accompagner cette clique disparate sur le champ de bataille.


Peut être pour ne pas décevoir le Parti et son régiment, et pour la mère patrie ?


A près tout il était particulièrement concerné par cette guerre, puisqu’il était un des derniers survivants des FDP.


Le brave petit peuple de Gniard Prime n’avait rien pu faire quand les bêtes immondes retenues dans les Zooramas de la planète avaient organisées une révolte.


Autant dire que ça cogitait dur dans la chimère Colchis, et plutôt inutilement.


Après un arrêt assez brutal, Ajax (appelons le ainsi) fut fort contrarié de perdre son paris du jour en baisant les pour découvrir le ratling John William Barda aux allures de dur à cuire avec son bandana rouge sur son treillis brun.


Ce dernier leur expliqua fort succinctement la situation par un « On y va » de circonstance.


Après avoir repris leurs esprit et s’être rendues compte qu’ils se trouvaient à une cinquantaine de mètre d’un immense immeuble désaffecté au milieu d’un amas de boue parsemée de ruines, le groupe se dirigea prestement vers le QG de campagne qui était sensé les y attendre.


Une fois arrivée, le nabot aux pieds velu repartir dans sa section, laissant l’équipe en plan.


Ce qu’ils trouvèrent en haut ne leur plut pas vraiment.


Après avoir monté trois étages d’un bon pas dans la cage d’escalier et être arrivé devant la seule pièce visible dont la porte était barbouillée d’un « QG du 39° » à la peinture blanche, et après avoir poussée celle-ci, Ajax tomba devant un spectacle qui le fit méchamment froncer des sourcils.


« Beuargl » fut le seul son qu’il émit.


Puis, voyant les trois autres piétons arriver derrière lui : « vraiment pas beau à voir ».


La pièce était en effet tapissée de ce qu’il restait du QG du 39° Colchis.


Après s’être accoutumés à l’odeur et à la vue de ce spectacle, l’équipe entra dans la pièce pour découvrir pour la première fois ce à quoi ressemblaient les créatures qui avaient décimés la population et que la Garde traquait maintenant dans une campagne d’extermination « mètre après mètre ».


L’être était recouvert d’une fourrure bouclée brunâtre, tachée de sang.


Son bec noir et plat, ainsi que la peau entre ses pattes, démontrait son affiliation aux eaux sombres. Ses petits yeux méchants, eux aussi noirs, ses aiguillons arrière, sa queue plate, hideuse parodie de celle des animaux sacrés de Colchis, mais couverte d’une fourrure huileuse ;


Tout en cette bête, ou plutôt en ce blasphème combinant plusieurs animaux dans une création difforme, témoignait sa possession par des maîtres démoniaques.


L’adjudant Dormon fut le premier à l’apercevoir dans le faisceau de la lampe de son fusil d’assaut, dont il balayait les recoins sombres.


Alors que le garde lui trouvait un aspect inoffensif et allait sortir un commentaire niaiseux à son égard, la bête bondit d’une puissante détente de ses pattes arrière pour lui trancher trachée, gorge et colonne vertébrale.


Il ne puit qu’émettre un court « Argh » pour avertir ses compagnons de la menace.


L’abomination issue des pires cauchemars humains tendit ses trente centimètres pour commencer à dévorer sa malheureuse victime, mais, avertie par les cris de la suite inquisitoriale, elle se prépara à poursuivre son massacre.


Le bolter lourd monté à la place du bras droit de Ballou trancha en deux la bête ténébreuse, puis répandit par une série de détonations ce qu’il en restait sur les murs, ses restes sanguinolents venant s’ajouter à ceux de ses précédentes victimes.


L’inquisiteur fut saisi de frisson ; compulsant fiévreusement la relique suspendue à son coup, il découvrit dans l’ouvrage une description et une image ressemblant fort à la bête ;


Ces créatures existaient donc sur Terra, il y a quarante millénaires de cela !


La titre de la page référençant de nombreuses créatures sorties de la part noire de l’âme stipulait « l’ornito… ynque, un sympa… ique anim… l ».


Ces lignes servaient sûrement à avertir l’humanité, mais que pouvaient elles bien signifier ?


En explorant la pièce, un journal mis sous sceaux indiqua à Ajax que l’invasion avait commencé par une horrible prise de conscience de ces êtres sommeillant dans la bestialité depuis la nuit des temps et qui peuplaient toute la planète il y a fort longtemps.


Après connexion de scribe Zogat sur le cogitateur de la pièce, l’inquisiteur découvrit le véritable journal du QG ;


Après une arrivée et une prise de position calme dans ce qu’il restait après les bombardements, ils avaient…


Ajax sauta un passage ;


« Ils arrivent ! Ils montent par la cave ! On entend leurs pattes sur dans le vide-ordure… Nous sommes coincés ! Aaaaargh… »


Léger retour en arrière :


Des informations sur le lieu.


Juste avant la mort du personnel, les premiers occupants de l’édifice s’étaient rendus compte que celui-ci était directement relié… Au plus grand Zoorama de la planète, foyer de la révolte et forteresse de l’Ennemi.


Flûte alors.


Ce QG était bien mal choisi.


C’est à ce moment que Ballou, qui avait l’oreille perçante, remarqua les bruits venant des autres étages et du vide-ordure…


<i>Selon les annales impériales, Ajax et sa suite parvinrent à détruire à coup d’arme lourde et de grenades sanctifiées une demi-douzaine d’attaquant avant de succomber de façon atroce.</i>


La zone fut plus tard rasée avant une offensive de grande envergure…


Le Rat, bonne lecture.


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Le Dernier Pont De D'urual 2


Récits et Poésies    3 réponses

Guest, 21-11-2006, 21:13


Le sergent Hark changea le chargeur de son Bolter qu’il avait vidé lors du dernier assaut Ork. Nombre de ses hommes faisaient de même avec l’accumulateur d’énergie de leur fusil laser. Voilà deux jours que des bandes de peau verte déferlaient sur leurs positions à l’orée d’un bois. Les gardes Impériaux défendaient le dernier pont viable sur le Reiskor, ils n’étaient plus qu’une poignée et leur périmètre régressaient dangereusement à chaque assaut.


La nuit tombait vite sur Arual 2, avec des journées de 16 heures standards. Hark profita de l’obscurité pour modifier son dispositif, il positionna le Bolter lourd à l’entrée du pont, seule arme vraiment efficace contre ces monstres verts, et diminua encore son périmètre défensif. Il savait parfaitement que la prochaine phase d’assaut serait terrible. En effet, les hommes étaient épuisés et le manque de munitions et de vivre se faisait cruellement sentir. Si les renforts n’arrivaient pas très vite, le pont a défaut d’être perdu serait détruit au tout dernier moment et toute tentative pour reprendre l’initiative et repousser les envahisseurs de la planète serait retardée de plusieurs mois voir années.


Hark fut tirer de ses songes par le hurlement caractéristiques des Orks que ceux ci produisaient avant chaque assaut, s’amplifiant de plus en plus et lorsque le bruit se fit insoutenable pour les Impériaux, ils se ruèrent en avant.


Le sergent regarda une nouvelle fois leur folie meurtrière s’abattre sur ces hommes et lui. Il donna l’ordre d’ouvrir le feu à courte portée pour avoir le maximum d’effet. Le vétéran remarqua un groupe d’Orks plus massifs que les autres, des Nobz en méga –armure, il savait que tout était perdu, les tirs de fusils laser étaient à peine efficace contres ces monstres verts et totalement contre ce ramassis de blindage. Les orkoïdes avaient beau tombé par dizaines, ils ne ralentissaient même pas leur allure, enjambant les cadavres.


Le Bolter lourd ouvrit le feu dans un vacarme assourdissant sur le groupe Nobz sans resultat probant, excepté un qui se mit à boîter, maigre consolation.


Les Impériaux commençait à se replier sur l’autre rive, traversant le pont de métal sous les tirs des Orks. Les créatures arrivaient au contact, les coffres fort sur pattes faisaient un véritable carnage, rien ni faisait, leurs armes fauchaient les humains dans leur fuite et ceux qui restaient et combattaient étaient déchiquetés au corps à corps. Ils commençaient à traverser le pont, leur mégaphone intégré amplifiait leurs cris déments.


Le combat devenait de plus en plus désespéré et seule une intervention divine semblait pouvoir changer le cours de la bataille, surtout lorsque le Bolter lourd explosa, touché par un tir de rokette chanceux.


Hark ordonna au plus jeune d’entre ces hommes de se mettre à l’abri à une dizaine de mètres du pont et de le faire sauter lorsque le dernier garde mourrait et en emportant le maximum Orks. Le sergent pouvait voir sur le jeune visage déjà marqué par la bataille qu’il venait de vivre, la déception et la haine. Le « bleu » résigné prit le boîtier de commande et rejoignit la position qu’on lui avait indiquée, le soldat pleurait.


Le vétéran fit une prière silencieuse pour l’Empereur et chargea les Orks déferlant sur le pont, suivis par le reste de ses hommes, préférant mourir en combattant que de fuir et faillir à sa mission.


Le sergent Hark visa le chargeur de son Bolter sur le premier Ork, fracassa le crâne du second avec celui ci, planta la baïonnette accrochée a son arme dans l’œil d’un troisième tout en faisant un mouvement circulaire vertical, récupéra un Automatik de l’Ork et le vida dans la tête d’un autre qui s’en prenait à un des gardes.


Ses hommes tiraient et hurlaient tels des dements, vendant chèrement leur vie. Il vit Yarek, son fidèle compagnon passer sous la garde d’un molosse vert, s’abaissant au moment au celui ci voulu lui couper la tête avec une énorme hache, et tirer avec son pistolet laser, le résultat fut immédiat, la boite crânienne arrière, n’existait plus et il eut juste le temps de s’écarter avant que le corps massif ne l’écrase.


Hark vit trois hommes s’en prendre à un seul Ork, celui ci en tua deux d’un seul coup de kikoup, coupant le premier au niveau du tronc et le deuxième au niveau des épaules. Le troisième se plaça dans le dos et lui enfonça sa baïonnette à hauteur du cou. Le poignard lui traversa la gorge et malgré la douleur l’Ork commença à se retourner, le garde tira fusil laser faisant exploser la tête du monstre mais le soldat fut littéralement coupé en deux dans le sans de la hauteur par un kikoup.


La scène n’avait durée qu’une ou deux seconde au plus.


Le sergent sortit son épée tronçonneuse et décapita un ennemi d’un puissant mouvement et en éventra un autre qui tentait de lui faire le même traitement. Que pouvait une faire une dizaine d’hommes maintenant face à une marée de tueurs sanguinaires ! Il vit deux gardes démembrés par des Ork. Soudain, il sentit une violente douleur à la tête et tomba au sol, la froideur du métal, tout devenait flou et la scène devant ces yeux se déroulait au ralenti ; Il sentit un étau le saisir à la gorge et être soulevé de terre. La brute lui hurlait au visage avec son haleine fétide, la pince se resserrait de plus en plus et malgré ses efforts il ne pouvait aucun mouvement. Il fit une dernière prière au Dieu Empereur et sentit sa nuque qui commençait à céder. Brusquement la tête de son assassin explosa, effet d’un bolt. La pince tenait toujours l’humain mais son emprise diminua jusqu’à le lâcher, retomba à nouveau au fond de la tranchée, couvert de sang et de cervelle Ork, la vie le quittait mais il vit une escouade d’assaut Space Marine charger et déjà l’ennemi refluait.


Le sergent fit un sourire et voulu crier « Pour l’Empereur ! ! » Mais rien n’y faisait, il glissa dans l’obscurité, le cœur léger ayant accomplie sa mission et sachant que l’élite de l’Imperium repoussait cette vermine.


Le jeune Korad suivit la scène de loin et au moment il allait détruire le pont, il les vit arriver par les airs en plein milieu de la mêlée, ils n’avaient pas encore touché le sol que déjà de nombreux Orks avaient péri de leur pistolet Bolter. Le jeune garde sortit de sa cachette pour rejoindre le combat mais un Space Marine lui coupa la route et l’assomma d’un revers de la main.


Pourquoi ? voulait crier Korad.


Il se réveilla dans une cage métallique et hurla pour qu'on lui explique pourquoi il était enfermé. Au bout d’un certain temps, un Black Templars ouvrit la porte de la cellule et lui attrapa le bras, le fit sortir promptement et l’amena dans une tente ? Là, se trouvait un capitaine Space Marine et un commandant de la Garde Impérial entouré et d’autres personnes aux visages les plus austères. Le jeune homme comprit de suite un tribunal militaire, mais pourquoi, pourquoi ? ?


<i>« Soldat Korad, vous vous êtes rendu coupable de lâcheté devant l’ennemi et avez tenté de fuir. Pour cela vous passez par les armes </i>dit d’une voix monocorde le commandant.


<i>« La sentence est exécutable sur-le-champ </i>aboya son adjoint et ajouta <i>« Mort aux Lâches ».</i>


Le garde Impérial fut emmener sur le champs par deux gardes et il le dirigèrent vers un énorme arbre, il devait être millénaire se dit Korad. IL était encore sous le coup de l’accusation. On le plaça devant le tronc et on l’attacha, il ne se débattit même pas. Le sergent commandant le peloton d’exécution hurla <i></i>


- « Epaulez, visez et par l’Empereur, FEU ! ! ! » Tout en rabaissant son épée. Le corps sans vie ne toucha pas le sol, retenu par des cordes du poteau improvisé.


Bien ! pensa l’adjoint du commandant au bruit des fusils laser. Il appela son scribe et lui dit :


<i>« Envoyé le message suivant à la famille : exécuté pour traîtrise et lâcheté devant l’ennemi de l’Impérium. Devez rembourser les frais d ’exécution ainsi que la somme standard pour dédommager son régiment. De plus tout avantage est perdu. Honte sur votre famille ! »</i>


Au moment ou le secrétaire allait partir, un médecin de l’armée arrivait en courant, malgré son âge et son embonpoint certain.IL s’arrêta, fit un vague salut et haleta :


<i>- « Relâchez le jeune homme ! Le soldat retrouvé sur le pont avec les deux jambes et le bras gauche en moins m’a dit juste avant de mourir, je cite « Donnez une médaille au bleu Korad, il a presque fallut lui tirer dessus pour qu’il aille se cacher pour qu’il détruise le pont au cas ou. Il m’a sauvé à deux reprises d’une mort certaine. » ».</i>


Le capitaine impérial resta de marbre.


<i>- « ou est-il ? » </i>demanda le toubib


L’officier regarda le secrétaire et lui dit d’une voix froide et autoritaire :


<i>- « Modifier le précédent message comme suite : « Fils mort au combat pour la Gloire de l’Empereur Immortel ; Reçoit à titre posthume la médaille de bravoure et est passé au rang de sergent de la Garde Impérial. Recevrez le corps prochainement. Gloire a Notre Sauveur ! Sincères condoléances ».</i>


ps: bon c'est pas terrible mais c'est mon premier !!


ps2: dites moi ce que vous en penser et les modifs a faire merci


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Histoire D'inquisition


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Guest, 19-11-2006, 22:07


Tout commença dans la partie sud de l’Imperium : le Segmentum Tempestus, sur le monde agricole Skonébien A2. C’était une chaude matinée de la 5ème saison et, comme d’habitude, rien ne se passait… Le Commandant Proteus était dans son bureau comme chaque matin, ensevelit sous une montagne de formulaires inutiles qui allaient de toute façon finir dans l’une des nombreuses bibliothèques des archives impériales et qui seraient oubliées à jamais. Mais un calme qui dure depuis 96 ans est obligatoirement rompus. Le conseillé de Proteus arriva dans le bureau de son maître et lui annonça qu’un Inquisiteur était arrivé au spatioport…


_Pfff… encore un frimeur, songea Proteus.


_Oui, mais il demande à vous voir, répliqua Sindri.


_Bon, je termine cette pile et j’arrive, dit Proteus.


_Mais pourquoi vous obstinez-vous donc à remplir ces formulaires?


_Je garde espoir que grâce à mes notes, on trouve dans le futur la solution pour vaincre un monstre quelconque ou pour détruire… Oh! Et puis zut! Allons-y ça me changera les idées…


_Vous avez raison et avec les glandeurs que nous avons au département de l’archéologie…


Un peu plus tard au spatioport…


_Et là, le Nuts lui répond: si tu avais des Gloubs, tu serais garde impérial! lança l’inquisiteur.


Ce fut dans l’hilarité générale qu’arrivèrent Proteus et Sindri. Le garde de la porte principale les annonça et tout le monde se mit au garde-à-vous.


_Commandant! Je vous attendais, dit l’Inquisiteur. Je suis envoyé par l’Ordo Malleus.


_Bienvenue, répliqua Proteus.


_C’est une merveilleuse planète que vous avez là.


_Je vous remercie Inquisiteur, mais pourquoi l’Ordo Malleus s’intéresse-t-il à moi?


_Je vais être bref commandant: et bien voilà, heu… vous devriez vous asseoir.


_Non non, c’est bon, allez-y, assura Proteus.


_Bon bon… Eh bien en fait… une croisade noire se prépare.


_Et alors?… Quoi !?! Une croisade noire!?!


_Oh mon Dieu! dit Sindri.


_Mais comment est-ce possible? demanda Proteus.


_Nous ne savons pas mais nous vous avons choisi pour nous aider.


_Je ne vois pas comment: je n’ai à ma disposition qu’une compagnie de Dark Angels et en plus j’ai beaucoup de travail.


_Mais… Vous êtes notre seul espoir.


_Vous en faites pas un peu trop?


_Peut-être mais on vous a choisi, ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien.


_Bien. A la lumière de ce que vous m’avez dit et étant donné les circonstances, je n’aurais qu’une réponse…


_Je vois venir la boulette! se dit Sindri.


_Recommandez nos âmes à l’empereur, annonça Proteus à la surprise générale.


_Aie! Aie!gémit Sindri


_Mais… comment… mais de qui vous moquez-vous? rugit l’Inquisiteur. Je vous ordonne de me suivre sur Nemesis Ultra.


_Oh! Calmez-vous! C’est bon, j’accepte


_Nous n’allons pas sur La Sainte Terra? demanda Sindri.


_Non. Cette mission est secrète et il y a trop de monde sur Terra. Maintenant, partons. Les Quatres sont déjà sont déjà sur place.


_Les Quatres? demanda Proteus.


_Mais en fin commandant… Ce sont les Quatres… Les plus importants et les plus puissants des hauts seigneurs de Terra.


Sur la passerelle du vaisseau, Proteus et Sindri firent leurs adieux aux habitants de la planète qui leur avaient offert de nombreux présents. Au loin, Proteus vit sa compagnie de Dark Angels embarquer dans la barge du «Numeris Apocalypse».Des gardes du corps fermaient la marche et l’imposante porte du vaisseau se referma. Il était immense et richement décoré, composé de cinquante niveaux: les vingt premiers contenaient le moteur ainsi que les réserves de nourriture, d’oxygène… Pour le reste, il y avait les cabines de l’équipage, des officiers, les réserves de munitions, ainsi que les salles d’entraînement pour les chevaliers gris embarqués comme dans tous les vaisseaux de l’Ordo Malleus. Mais malheureusement, ce jour là…


_Putin! Le téléporteur est en panne, se plaignit l’Inquisiteur.


_Bon… on prend les escaliers, dit Proteus.


Cinq heures plus tard, Proteus fut soulagé de voir la salle de contrôle. De nombreux technoprêtres s’activaient sur plusieurs ordinateurs. Le mur était couvert d’écrans, tous affichants des informations différentes. Un écran principal trônait au centre du mur face à la passerelle. Il y avait un énorme hublot qui permettait de voir devant le vaisseau. De nombreuses tourelles protégeaient les flancs et l’arrière et un escadron de chasseurs se tenait prêt dans le hangar pour intervenir en cas d’attaque.


_On n’a pas idée de faire des escaliers qui font le tour du vaisseau, fit remarquer Sindri.


_C’est le style de l’inquisition, répondit calmement l’Inquisiteur.


_C’est pour ça que j’ai choisi l’armée, ajouta Proteus.


_En tous cas, remit Sindri, c’est pratique pour faire des courses de motojet.


Les deux hommes explosèrent de rire ce qui ne plut pas à l’Inquisiteur et à l’équipage. Tout le monde les regardait ce qui les mis rapidement mal à l’aise.


_J’aimerai que vous contrôliez vos fous rires commandant. Maintenant, nous allons vous conduire à vos cabines. Nous avons un briefing dans une heure. A tout à l’heure.


_Bon, venez Sindri, allons dans nos cabines.


_J’arrive commandant.


Plus loin, avant de sortir de la salle de contrôle:


_Sindri, ne trouvez-vous pas que cet inquisiteur est un peu trop attaché au protocole?


_Pas plus que les autres que j’ai eus la chance de voir commandant.


_Comandant…


_Oui Sindri?


_Je n’ai rien dit.


_Ah bon? Pourtant…


_Comandant…


_Ah… J’ai compris… Le Warp s’empare de moi !!!


_Comandant… C’est l’Inquisiteur… Je peux lire vos pensées… Alors attention…


_Ah oui… heu… d’accord d’accord…


Plus tard, dans la salle de réunion, Sindri et Proteus attendaient l’Inquisiteur qui arriva avec une demi-heure de retard.


_Désolé mais avec ce problème de téléporteur…


Pendant le voyage, Proteus et Sindri furent briefés par l’Inquisiteur. Ils allaient rencontrer les Douzes, les maîtres du ministorium, alors, pas de gaffe autorisée. L’Inquisiteur leur appris quelques règles qu’il fallait à tout prix respecter: parler que lorsque l’on y était invité, ne pas contredire leurs décisions, et, la plus importante, ne pas se plaindre des décisions.


_Ah oui… j’ai entendu parler de ces planqués, dit Proteus.


_Je ne vous permets pas! C’est grâce à eux que l’Imperium survit, s’indigna l’Inquisiteur


_C’est vrai commandant, vous devriez faire attention avec votre mauvaise humeur.


_Ne vous inquiétez pas, je les materais, répliqua Proteus.


Après un long voyage, la barge de l’Ordo Malleus se posa sur le spatioport de Nemesis Ultra. L’Inquisiteur sortit du vaisseau, suivis de près par Proteus et Sindri. Il s’approcha du bord de la plate-forme et, à la surprise des deux amis, il appela un taxi. Proteus crut d’abord à une blague de mauvais goût mais quant le véhicule anti-grav s’arrêta…


_Mais nous n’avons pas le droit au très célèbre «Carossus Administratum» connu dans tout l’Imperium? demanda Proteus.


_Un ambassadeur Eldar est en ville et tous les véhicules impériaux ont été réquisitionnés.


_Ah bah ça commence bien, se dit Proteus


Tous trois embarquèrent dans le taxi qui s’engouffra dans l’immense flot de circulation. La plupart des immeubles dépassaient les nuages. D’immenses panneaux publicitaires éclairaient les profondeurs de la ville (le sol se trouvant 4587 mètres plus bas…). Il y avait des centaines de niveaux de routes. Toutes bouchées par des milliers de véhicules volants. Des marchands ambulants passaient de fenêtres en fenêtres pour vendre toutes sortes de choses inutiles. Certains chauffards s’amusaient à faire des courses (à la verticale). A droite, Proteus observa une course-poursuite: quatre ou cinq speeder poursuivaient une motojet. Le fuyard était de race maraméhène. Proteus eut juste le temps de l’apercevoir qu’un speeder lança une torpille photonique et fit exploser la motojet. Tout de suite après, les speeder firent demi-tour.


_Cette planète me rappelle Coruscant, dit Proteus.


_Avant ou après notre passage? demanda Sindri.


_Heureusement que vous avez pu voir cette magnifique planète avant la catastrophe, dit l’Inquisiteur avec émotion.


_Ah… tiens…


_Bah… heu …


_En fait... nous sommes justement la cause de la catastrophe, dit Proteus gêné.


_Quoi !?! cria l’Inquisiteur


_Hum! Hum!


_Pom pompom…


_Mais alors vous êtes… commença l’Iquisiteur.


_Le grand… dit Sindri.


_Le terrible… rajouta Proteus.


_Le magnifique… renchérit Sindri.


_ … abruti qui a déclenché une aire glaciaire sur Coruscant en détruisant son soleil artificiel, termina l’Inquisiteur en lançant un regard noir.


_C’était un accident… trop de bière de Squig.


_Bière d’origine Ork, souligna l’Inquisiteur, interdite par la loi impériale.


_Mais… elle est si bonne, dit Sindri


_Donc, j’étais bourré, coupa Proteus, et je croyais que je jouais à « Battlefeet 9 » sur l’écran principal, mais il s’agissait du Thunderwack 5 qui transportait les ogives spatio-cryogéniques. Je l’ai fait s’écraser sur le soleil et pouf, plus de soleil.


_Et on ne vous a pas renvoyé de l’armée? J’ai pourtant vu une compagnie de Dark Angel sur votre planète.


_On ne m’a pas renvoyé mais on m’a expédié sur une planète calme et une compagnie m’est restée fidèle. Je suis en quelque sorte un dormant bien que je ne sois pas un espion… Haha !


_Non c’est… c’est moins bien… fit remarquer Sindri.


_Bon heu… hum… heu… c’est quand qu’on arrive ?


LA MISSION


Après plusieurs embouteillages, les trois invités secrets arrivèrent sur le parvis du centre secret du Ministorium. Le bâtiment avait, comme tous les autres bâtiments impériaux importants, une architecture gothique. Il servait aux réunions secrètes dont le peuple ne devait pas être averti et était assez petit pour ne pas attirer l’attention. La seule chose dont la population était sûre, c’est qu’il s’agissait d’un centre de stockage d’archives impériales. L’Inquisiteur s’approcha de la porte et prononça un mot de passe incompréhensible pour Proteus et Sindri. Ils entrèrent dans le bâtiment et Proteus fut littéralement éblouis par la beauté du hall: d’énormes fresques représentaient des scènes à la gloire de l’Empereur-Dieu de l’humanité, d’immenses lustres étaient accrochés au plafond. Les frères qui occupaient le bâtiment devaient êtres en prière car Proteus reconnu le chant du « Gloire à Lui et à Sa grandeur ». Un énorme et somptueux escalier de marbre recouvert d’un tapis rouge se trouvait au bout de la salle. D’après Proteus, il menait dans la salle du conseil. Il s’apprêtait à l’emprunter lorsque l’Inquisiteur l’appela:


_Commandant! Pour vous, c’est la petite porte à gauche. Les escaliers, c’est pour les invités secrets de marque.


Proteus tourna la tête et vit la ridicule petite porte sur le côté. La seule protection était un code à trois chiffres. Proteus s’y dirigea avec dédain et se dit:


_Quel abruti celui-là!


_Aha! Vous avez dit: le gel aplati et appuis-là


_Houlà….. Bon bah j’y vais.


_A tout à l’heure commandant! L’Inquisiteur m’a proposé de m’apprendre quelques trucs.


_Faite tout de même attention mon brave Sindri.


Proteus s’approcha de la porte et voulu rentrer le code mais il s’aperçu que l’Inquisiteur ne le lui avait pas donné. Il se retourna et vit qu’il était seul. Il se résolu donc à le trouver lui-même. La série commença: 001,002,003…clac! La porte s’ouvrit.


_Ils ne se sont pas cassé le cul, se dit Proteus.


Après s’être remit de sa surprise, il entra dans une grande salle noire éclairée en son centre par une lumière blanche. Proteus entra hésitant, puis il entendit une voix grave mais lointaine:


_Bienvenue Commandant Proteus.


Il se venait de se rendre compte qu’une paire d’yeux le fixait.


_Vous êtes dans le siège secret du Ministorium. Vous y avez été conviés car vous avez été choisis pour...


_Pour sauver l’Imperium de la menace de la croisade noire… oui, oui, je sais mais, pourquoi moi? Pourquoi m’avoir choisi?


Une deuxième voix intervint :


_Comment osez-vous interrompre Patolus, le grand légat de l’inquisition.


Proteus se tourna et vit une deuxième paire d’yeux qui le fixait à son tour.


_Et à qui ai-je l’honneur?


_Je suis Palamon, le grand connétable, maître des armées de l’Imperium qui… Mais vous recommencez! L’Inquisiteur ne vous a t il rien appris sur les règles à respecter ici?


_Si mais je suis un homme qui obtient ce qu’il…


_Silence!


_Mais laissez…


_Taisez vous ou je vous fais arrêter pour hérésie!


_Mais vous n’avez pas le droit! protesta Proteus.


_On parie? fit une troisième voix. Je suis Salarius, le Fabricator Général. Cela vous évitera une autre intervention intempestive.


_Et vous êtes encore beaucoup comme ça? demanda Proteus.


_Mais c’est qu’il insiste!


_Ohlala !!!


_Mais c’est pas vrai!


_Eh bien il y a encore moi. Je suis Caliastirius, maître de l’Administratum.


_Salutation!


_Bon, coupa Palamon, passons à la mission. Donc une croisade noire se prépare. Nous pensons qu’elle est dirigée par le maître de guerre Mortyaris Gorn, seigneur de la Légion de l’Apocalypse. Les seigneurs infernaux lui ont apporté leur soutien et des légions entières de démons se sont ralliés à sa cause. Chaque jour, il gagne en puissance et le pire dans tout ça…


_Oh non!


_La ferme commandant, la ferme, dit Patolus avec une nervosité contenue.


_Donc, comme je disais, le pire dans tout ça c’est qu’il semble que Gorn ait trouvé un autre passage pour sortir du Warp que l’œil de la terreur et la route de Cadia qui elle-même est condamnée par la treizième croisade noire d’Abaddon. Mais le point positif dans tout ça, c’est que cet abruti d’hérétique a atterri assez loin de Terra mais on ne sait pas ou.


_Tous les agents de l’Administratum sont sur le coup à la recherche d’information le concernant, assura Caliastirius.


Proteus, pour ne pas risquer de commettre d’infraction, leva la main pour poser une question:


_Heu… Pourquoi moi?


_Tout simplement pour regagner votre honneur. Car après l’incident de Coruscant vous avez été disgracié. Mais grâce à vos états de service, nous avons décidé de vous mettre de côté. Quant aux Dark Angel, c’est votre cousin Azrael qui en a pris le commandement, dit Salarius.


_C’est en quelque sorte une course pour l’honneur, fit Caliastirius.


_Mais vous êtes obligés d’accepter, fit remarquer Palomon.


_Je dirais plutôt, faites-le pour l’Imperium, corrigea Patolus


Après un cours silence et après que Proteus ait emmagasiné tout ce qui avait été dit :


_Heu… Permission de parler?


_Accordée.


_Je ne pourrais pas vous voir un peu plus? Parce que des petits yeux rouges injectés de sang… ça me fait assez peur.


_Non, vous n’avez pas le droit de connaître nos identités.


_Réfléchissez la prochaine fois avant de poser une question, s’indigna Palomon. Bon, je termine : Gorn a réussi à s’échapper de l’œil de la terreur avec son armée d’hérétiques mais heureusement, les démons, qui représentent le gros de son armée, sont restés coincés.


_D’après les rapports de certains inspecteurs de l’Ordo Malleus, Gorn utiliserait des psykers corrompus pour servir de portails aux démons. Ce procédé lui permet de rassembler son armée assez rapidement. Il se pourrait même qu’il utilise les psykers pour faire sortir la plupart des démons voulant se relier à sa cause. C’est pourquoi nous devons agir assez vite.


_Question : c’est bien joli tout ça mais comment vais-je faire? demanda Proteus.


_L’Adeptus Mechanicus s’engage à vous fournir un croiseur de classe « Annihilator » ainsi qu’un vaisseau de combat type « Zeta », lança Salarius.


_Vous serez accompagné d’une escouade de chevaliers gris ainsi que d’un inquisiteur. Ceci vous aidera à combattre les manifestations chaotiques que vous rencontrez, promit Patolus.


_Quant à moi, fit Palomon, je vais vous fournir un document disant que les forces impériales que vous rencontrerez devront vous apporter toute l’aide dont vous aurez besoin. J’ai aussi pris le soin de vous préparer une équipe de choc composée de la fine fleur des armées de l’Imperium qui vous sera présentée plus tard.


_L’Administratum vous offrira une équipe des meilleurs scribes et technoprêtres pour mener des recherches sur les indices que vous trouverez, ajouta Caliastirius.


_Eh bien je vous remercie messieurs et que l’Empereur vous garde mais je voulais savoir si Sindri, mon conseillé, m’accompagnera.


_Mais oui, bien sûr. Il doit d’ailleurs déjà vous attendre au spatioport. Mais il y a une dernière chose, vous devez savoir que Gorn est un expert en matière de magie. C’est un ancien élève d’Arihman, le maître des Thousand Sons. Il fait des ravages sur les champs de bataille. Vous devrez faire attention mais grâce aux chevaliers gris, vous n’avez rien à craindre.


_Ne trouvez-vous pas que c’est un peu maigre comme force d’assaut pour contrer une croisade noire? Parce que sur Cadia par exemple, il y a au moins quinze chapitres Space Marine impliqués ainsi que plusieurs centaines de régiments de la garde impériale, sans compter les forces de l’inquisition et de l’Adeptus Mechanicus.


_Vous avez raison, approuva Palomon, mais j’ai dû impliquer la plus grande partie des forces impériales dans la bataille de Cadia. Mais avec vous, nous ne cherchons pas à faire une démonstration de force, nous vous envoyons pour tuer Gorn en évitant un affrontement trop


important. Si vous attaquiez de front, vous seriez balayé. C’est pourquoi vous devez tuer Gorn rapidement ainsi que ses principaux généraux. Et au mieux, vous pourrez sauver votre vie et celle de votre équipage.


_Donc laissez moi résumer : vous voulez que j’empêche Mortyaris Gorn de lancer une croisade noire avec une force militaire relativement restreinte ce qui m’oblige donc à adopter une stratégie kamikaze. Gorn est entouré par un océan d’énergie chaotique qui corrompt tout sur une grande distance et dès que notre vaisseau y pénétrera nous serons repérés. Et pour finir, je n’ai quasiment aucune chance de revenir vivant. Mais il y a un point positif, je finirais à la droite de l’Empereur jusqu’à la fin des temps.


_En gros, c’est ça, dit Caliastirius.


_J’aimerai que vous envisagiez ce sacrifice de manière plus positive, et d’ailleurs, vous avez une chance de vous en sortir, ajouta Palomon.


_Et qui est l’Inquisiteur qui m’accompagnera?


_Il s’agit de frère Mathias, il est encore Ange de l’Empereur mais il a les compétences requises pour cette mission, assura Patolus.


_Quoi !?! Vous me confiez de la bleusaille pour contrer une croisade noire ? Mais c’est n’importe quoi ! Pourquoi ne pas me donner l’Inquisiteur qui m’a mené jusqu’ici ? Il a l’air beaucoup plus puissant ! Et sans doute serai-je accompagné d’un régiment de cadets ?


_Eh bien heu…, commença Palomon.


_Je ne le crois pas… Eh mais c’est pas Raid Aventure, c’est pour une croisade noire.


_Mais ne vous inquiétez pas, nous au moins, nous savons produire du bon matériel, dit Salarius.


_Je n’aime pas ce ton, monsieur le Fabricator Général, répondit Palomon.


_Il est clair que depuis la bataille de Karsia, môssieur le connétable a eut des problèmes pour la gestion de son service.


_Je ne vous permets pas !


_Bon moi, j’en ai mare de pas vous voir alors…, commença Proteus.


A ce moment, une forte lumière éclaira la salle, les Quatres furent éblouis l’espace d’un instant. Lorsque la lumière disparue, personne ne savait ce qui c’était passé sauf…


_Commandant ! Qu’avez-vous fait ? demanda Palomon


_Et bien je voulais vous voir alors…


_Alors…


_Alors j’ai allumé mes feux de tunnel.


_Sortez immédiatement !!! rugit Palomon.


_Excusez-le, dit Salarius, mais Palomon sait toujours mieux critiquer les autres que lui-même.


_Arrêtez vos enfantillages, je viens de recevoir une nouvelle importante, coupa Caliastirius.


_Parlez mon ami, dit Patolus.


_D’après nos renseignements, Gorn aurait quitté le Warp en se frayant un passage dans le Maelstrom. Il se serait ensuite réfugié vers l’est.


_Vers l’est ? Hum… Cela le rapproche de l’empire Tau, du royaume de l’archi-pyromane de Charadron, des nécrons, des flottes-ruches… La tâche va être plus dure à accomplir…


_Mais c’est très loin, remarqua Salarius.


_Ce n’est pas grave, rassura Proteus, nous utiliseront le Warp.


_Eh bien à ce propos, nous ne disposons plus d’aucun vaisseau possédant des moteurs Warp. Vous serez donc obligés de faire le voyage en plusieurs mois.


_Pfff…Et môssieur prétend pouvoir fournir du bon matériel.


_Ne recommencez pas vous deux ! On m’informe que Gorn aurait rallié plusieurs traîtres à sa cause. Et maintenant, ces hérétiques saccagent leurs planètes et tuent leurs frères. Comme ça, lorsque Gorn arrive sur la planète en pleine guerre civile, il balaye toute résistance.


_Il y a aussi des hérétiques ? Dans ce cas, nous vous accordons des représentants de l’Ordo Herecticus. Nous allons vous fournir une escouade de sœurs de bataille commandée par sœur Adelle sortie du couvent de notre très sainte et respectée mère Kurockrom.


_Je trouve, mon cher Patolus, que vous n’êtes pas trop généreux pour vos aides militaires.


_Je tiens à vous faire remarquer, mon cher Palomon, que je joue sur la qualité et non sur la quantité, si vous voyez ce que je veux dire…


_Commandant, sortez et attendez mon second qui vous conduira au spatioport. Nous avons des choses importantes à régler, dit Palomon.


_Bonne chance, lança Caliastirius.


_Il lui faudra plus que de la chance grâce à certains… rajouta Patolus.


_Oh mais fermez-là ! cria Palomon.


C’est alors que commença une énorme dispute entre les hauts seigneurs. Proteus se dépêcha de sortir pour échapper à cette tempête. Il ferma la porte et sentit une main sur son épaule. Il se retourna et vit l’Inquisiteur :


_Alors ?


_Quelqu’un va venir nous chercher pour nous emmener au spatioport.


_Eh bien je n’ai plus qu’à vous souhaiter bonne chance!


_Oui oui, c’est ça…


Proteus vit l’inquisiteur s’éloigner et se tourna vers Sindri:


_Comment s’est passé votre petit moment avec l’inquisiteur?


_Les questions entraînent le doute, le doute entraîne l’hérésie, l’hérésie entraîne la mort.


Proteus observa Sindri avec des yeux ronds. Quel monstre avait-il créé en le confiant à l’inquisiteur ? Personne ne le savait…


_Mais nan je déconne! lança Sindri en explosant de rire.


Eh bien ! Il est grand ce spatioport, remarqua Sindri.


_C’est vrai, ça change de chez nous admit Proteus.


_Je vais maintenant vous laisser, dit Lignole. Le commandant en chef va venir vous chercher. Je vous souhaite bonne chance !


_Haha, très drôle, vraiment…, ironisa Proteus.


_Nous allons enfin partir, se réjouit Sindri. J’ai hâte de rencontrer l’équipe de choc de Palomon.


_A ta place, je m’attendrai à quelques surprises…, dit Proteus.


_Pourquoi dites-vous ça ? demanda Sind ri.


_Laisse tomber va…


Pendant que les deux amis attendaient, Proteus observa le vaisseau qui allait les aider à accomplir leur mission. Equipé de nombreuses tourelles de défense, il paraissait terrifiant. Salarius ne s’était pas reposé… Plus tard, Proteus reçu un message télépathique :


_Commandant, ici Sixa, nous attendons les ordres.


_Autorisation de vous poser. Notre bon vieux « Numeris » ne nous accompagnera pas cette fois. Commencez à embarquer dans le « Vengeur ». Terminé.


_Vous venez de l’inventer ? demanda Sindri.


_Pourquoi ?


_Oh pour rien …


_S’il vous plait, pas de liaisons télépathiques. Vous pourriez faire exploser les réservoirs.


Proteus se retourna et vit un minuscule bonhomme.


_Un squat ! Mais comment avez-vous trouvé une combinaison à votre taille ?!? Bon nabot, j’attends le commandant en chef alors retourne balayer les soutes !


_Je suis Akos, commandant en chef du spatioport secret de Striya 5.


_C’est une manie chez vous de faire des gaffes ? demanda Sindri.


_Maintenant, si vous voulez bien suivre le nabot…reprit Akos.


Ils le regardèrent s’approcher d’une colonne puis s’avancèrent.


_Mon bureau est au quinzième niveau et…


_Et il n’y a pas d’ascenseur. On sait, on est habitué maintenant…


_Et nous allons donc nous asseoir !


Proteus et Sindri virent Akos s’asseoir sur une banquette. Elle était accrochée à un rail qui faisait le tour de la colonne et permettait d’accéder aux niveaux supérieurs.


_Enfin un truc qui marche, dit Sindri.


_Ouais ! Pas comme l’Inquisition : tout dans l’image, rien dans le matériel ! rajouta Proteus.


Akos mit l’escalator en marche. Ils ressentirent une petite secousse puis décolèrent. La machine était assez lente et diffusait une musique d’une minute en boucle.


_Ce que j’ai dit pour l’Inquisition est aussi valable pour la garde impériale !


_On fait avec ce qu’on a étant donné que tout le budget de l’armée va dans la déco de l’Inquisition… se plaignit Akos.


_Ne leur mettez pas tout sur le dos ! s’indigna Proteus


_Je n’aime pas ce ton ! N’oubliez pas que je suis votre supérieur…


_Juste hiérarchique ! rajouta Proteus en regardant Akos dans les yeux.


_Premier niveau, dit la machine.


_Bon à toute à l’heure…


Cela fait longtemps que les escalators sont en service dans les spatioports. Ils sont habituellement rapides sauf dans les spatioports de moindre importance comme celui-ci (ça coûte cher…)


En voici la raison :


Un jour, dans le spatioport d’Andalus, le comandant qui attendait l’escalator vit arriver un utilisateur recouvert de champignons et de poussière. Bien que le message eut été exagéré, le commandant fit la demande de procéder à quelques travaux sur les escalators. Cela fut fait mais on découvrit par la suite que l’individu était possédé par le seigneur de la peste…


_Niveau quinze !


_Réveillez-vous commandant ! Nous sommes arrivés !


_Je vais chercher les clés du vaisseau, dit Akos.


Peu après…


_Bravo ! Quelqu’un a rappelé l’escalator, annonça Proteus.


_Nous devons donc attendre, se résolut Akos.


_Non on saute !


_Jamais je ne…


Akos n’eut pas le temps de finir sa phrase que Proteus le souleva et le jetta en-bas. Les deux autres ne tardèrent pas.


_Bon dez ! Me suis cassé le dez !


_C’est pas grave, sa va sécher, promit Proteus


Après une longue et lente descente…


_On a l’impression de vivre au ralentit ici, dit Sindri.


Le véhicule à gyrophare d’Akos s’approcha de la piste d’envol où se trouvait le vengeur et la compagnie de Proteus.


_Avant de partir, je dois vous présenter votre équipe, dit Akos.


Ils se dirigèrent vers la porte du vaisseau puis il commença :


_Voici le frère capitaine Nark. Je crois que vous vous connaissez déjà.


_Ho oui ! dit Proteus nostalgique.


_Au rapport Commandant Proteus Protéine !


_Je t’ai dis de ne plus m’appeler comme ça !


_Haha !


_Bon passons… Voici maintenant Feng’shui et Tamagosh’ui. Un éthéré et son suivant pour un peu de positif dans cette mission…


_J’avais besoin de me faire remonter le moral !


_Ne vous en faites pas ! Le soleil brille et la vie est belle ! Tout va bien se passer, lança Feng’shui avec un sourire radieux.


_C’est vrai ! rajouta et Tamagosh’ui.


_Maintenant, Sœur Adelle. Membre des « Sœurs de batailles », elle vous aidera à combattre les hérétiques que vous rencontrerez.


_Je suis fière de servir l’Empereur à travers cette mission, lança-t-elle.


_Je crois savoir pourquoi…


_Un peu de tenue commandant ! J’en arrive donc à Ultrad. Ce grand prophète eldar vous guidera grâce à sa sagesse millenaire.


_Heu…Merci du coup de main…


_Et enfin , un assassin Vindicare, le meilleur de sa promotion.


_Oh non ! je ne veux pas de tafioles dans mon groupe ! Il va y avoir du combat !


_Mais… il est vraiment très bon ! assura Akos.


_Même… je déteste les snipers ! Vous remarquerez que ma compagnie n’en contient aucun…


A ce moment là, Akos leva la main. Aussitôt, une lumière rouge apparut sur le front de Proteus.


_Quand je dis non, c’est non ! Je suppose qu’il ne m’entend pas ? demanda-t-il.


-Non, répondit Akos.


_Très bien, j’ai appris le langage des signes…


Proteus s’avança et leva le bas. Il étendit ses doigts puis en referma quatre.


_J’espère avoir été assez clair.


Splatch !


_Aaaaaaaaaaah !


_J’ai oublié de vous préciser qu’il était très susceptible…


_Il m’a défoncé le pied l’encu…


_Stop ! hurla Sindri.


_Merci… Aie ! Moi, je suis rancunier, dit Proteus avec un sourire narquois. Aie ! Sergent Stratuuuuuuuuuuuus !


Un homme s’approcha de Proteus et lui confia quelque chose. Akos ne put le découvrir que lorsqu’il se retourna : il tenait un énorme fusil plasma. Il le régla à la puissance maximum, puis tira. Une énorme boule lumineuse jaillit du canon et alla s’écraser sur le mur du fond.


_Bon, ma compagnie, rejoignez vos quartiers. Nark, Adelle, Ultrad, Feng’shui et Tamagosh’ui, au troisième niveau. Embarquez les véhicules par la porte de derrière. Allez on se bouge !


_Vous vous rendez compte de ce que vous avez fait ? Vous avez tué l’un de nos meilleurs éléments sniper, sans parler du mur du fond ! rugit Akos.


_Tiens… je m’en fous ! lança Proteus avant de lui tourner le dos et de disparaître derrière l’imposante porte du vaisseau.


A l’intérieur du vaisseau, Proteus en profita pour observer le bijou de Salarius : il se trouvait dans le hangar principal. Des rangées de chasseurs drônes se tenaient là, ils étaient prêts à intervenir à tout moment. Puis il vit le Zeta ! Il était magnifique dans sa couleur noire et rouge. Il possédait deux canons au bout des ailes ainsi qu’un formidable réacteur. Impressionné, Proteus s’avança et le caressa, l’écouta respirer… l’embrassa même ! Mais le contact avec la peinture fraîche le sortit de son émerveillement.


_Bordel de chiotes ! ajouta-t-il avant de disparaître dans l’ombre…


Quand il arriva devant le télétransporteur, toute l’équipe était là.


_Bon, tout le monde au troisième, briefing dans une heure !


_Excusez moi, je suis en retard.


Proteus se retourna et vit un jeun homme essoufflé.


_Mais… vous êtes qui toi ?


_Inquisiteur Mathias pour…


_Ok ok… bon troisième, dans une heure !


Chacun leur tour, ils disparurent. Puis ce fut au tour de Proteus et Sindri. Ils indiquèrent « salle de contrôle » puis entrèrent sur la plate-forme et se retrouvèrent dans la salle des machines.


_Heu… il y a un sérieux problème, remarqua Sindri.


Jorgen le machiniste vint à leur rencontre :


_’Soir commandant ! ’Zètes perdu ?


_Vous, fermez là !


_Tutus ! chuis dans une capsule de survie !


_Nark, prend les esca…


_Je suis dans la zone de décollage des chasseurs !


_Ne vous en faites pas Sœur Adelle, prenez…


_Le monde est très sombre ici ! Ce n’est pas positif !


_Bon les Tau…


Puis un message télépathique :


_C’est l’heure de manger ? Je suis au refectoire et…


_Fermez là ! Tout le monde se dirige vers les escaliers et monte dans sa chambre ! Quant à nous, une longue marche nous attend…


_Je me sens fatigué…


_Et ça ne fait que commencer, crois-moi…


_Bon regardons le plan. Mais c’est écrit en quelle langue ?


_Je crois que c’est du heu… du squat !


Il vaut mieux pour vous que ça s’arrête ici… Mais je vais vous aider : si vous demandez aux mécanos, ils vous répondront qu’ils ont entendu assez d’insultes et de jurons pour êtres sourds. On dit aussi que Sindri aurait frappé le commandant en lui rappelant que ce n’était pas bon pour son image et ses nerfs…


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Club En Seine Et Marne (77)


Joueurs et clubs : présentation    6 réponses

viper77200, 15-11-2006, 05:15


Histoire et Légende est un club de jeux avec figurine fantastique (WHB, Conf', Demonworld...), futuriste (battlefleet gothic, W40K, Epic...) et Historique (DBA, DBM...).


Nous pratiquons aussi les JCC, les Wargames et les Jeux de Plateaux.


Réunions les 2e et 4e samedi de chaque mois a partir de 14h. Nous sommes à la MJC André Philips de TORCY (77) près de Marne la Vallée.


La cotisation est de 30€. Elle inclus l'inscription à la MJC, l'assurance et l'accés à notre - petite - ludothèque.


Renseignement : histoirelegende.bbfr.net ou christophe.martinez@tele2.fr


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[urban War] Rapport De Bataille


Void : Univers    4 réponses

sebrom, 13-11-2006, 16:12


Salut,


Cela faisait longtemps que je n'avais pas rédigé un rapport de ce type mais vendredi soir, lors de la soirée de massacre bimensuelle du club, j'ai eu l'occasion de faire l'une des parties les plus difficiles et les plus intéressantes depuis longtemps...


Nous avons joué sur la table modulaire dont il est question dans ce post


<b>Forces en présence</b>


Philppe joue Gladiateur plus Junker, de tête (ca doit pas être tout à fait cal pour ceux marqués d'une étoile *):


4 Secutor


2 Myrmillo Cal 1


Rétiaire Cal 2


1 Exo armure Junker


1 Auxilia (*)


2 Légionnaires dont un Cal 1 (*)


Séb (moi) joue Syntha


4 Andro avec Bouclier et Pistolet à Mitraille


2 Pointeur


1 HK 2800


Hercules Cal 1


Achilles Cal 2


=> Que des armes à multiplicateur de Jets pour Toucher!


<b>La table</b>


La table comporte les 6 batiments qui apparaissent sur le post de la table modulaire


3 batiments Urban War : celui la [Image: Seb_radar_quart_face.jpg]


plus deux comme ca[Image: tour_hexa.jpg]


On a ajouté aussi le batiment futuriste délabré qui avait été publié dans Codex Arcanum il y a longtemps et il est biennnn!!!!


Il y avait aussi des caisses, bidon etc.


Cela donne une table pas très encombrée mais les canaux permettent de choper du couvert à peu près partout.


<b>Le scénario</b>


Il s'agit basiquement d'une Retraite Tactique : à plus de 50% de pertes on teste le Cd!


<b>La partie</b>


Je gagne le droit de choisir mon côté et reste sur celui ou je me suis installé en début de soirée par fainéantise : j'ai une tour de guet à ma gauche et à ma droite, à portée de Course depuis la zone de déploiement. Au centre je pense pouvoir couvrir mon avancée avec des batiments.


Cote Junker, il y a un batiment sur sa droite (celui issu de codex) qui est à cheval sur sa zone de déploiement et un autre plus petit sur sa gauche. Sur mon flanc gauche, sur la moitié de table Junker, près du grand batiment en ruine se trouve la station radar (photo ci-dessus).


Bref, il va s'appuyer sur le gros batiment en ruine et je choisis de faire un flanc refusé en mettant peu de monde face à cela (un Andro et un Pointeur). Au centre 1 andro, l'Achille, l'Hercule et la moto HK2800 devraient pouvoir percer et investir le batiment sous le couvert de mon aile droite.


Cette aile comporte 1 Pointeur et 2 Andros qui auront la charge de déblayer puis de se rabattre.


Mon adversaire se déploie comme il faut avec beaucoup de monde dans le batiment à étages sur la gauche du champ de bataille (pour moi car pour lui c'est à droite...) et place quelques figurines de l'autre côté.


Tout commence tranquillement avec les deux factions qui cherchent à choper du couvert et à s'approcher, nous nous retrouvons au deuxième tour à nous canarder à Courte et Moyenne portée. Nous prenons tous les deux des pertes, chacun sur notre flanc gauche. Le surnombre des Junkers compense la multitude d'armes "à rafales" des Synthas.


Voyant mon assaut sur le batiment en ruine je tente de percer le centre en envoyant la Moto HK2800 puis l'Hercule qui parviendra à l'orée de ce batiment mais tous les deux seront flmabés par un Myrmillo...


Sur mon flanc droit par contre, la place est rapidement nette mais ensuite il faudra deux tours pour envoyer les Andros et le Pointeur à Portée utile...


Tout se joueura en fait près du gros batiment en ruine d'où les Junkers feront tomber un déluge de balles sur un Andro et l'Achille qui, depuis le couvert des canaux, élimineront méthodiquement Myrmillos, Légionnaires et Secutors.


Philippe tombe le premier sous la barres des 50% d'effectifs et réussira à maintenir ses troupes trois fois de suite. Malheureusement pour moi, je raterai mon jet de Commandement dès le premier tour passé sous la barre des 50% et je concède la victoire.


<b>Conclusion</b>


Il m'aurait fallu du soutien à Longue Distance car j'ai du approcher pour utiliser les armes à rafale (nombreuse) et ainsi me mettre à portée des armes Junkers qui sont fort efficaces dans cet espace!


D'autre part, la moto est partie trop vite, j'aurai du la garde ren réserve.


Ce fut une bonne partie, très disputée!


<b>Epilogue</b>


Cette partie entre dans la campagne que nous jouons depuis la rentrée au club. Je vous en reparlerai sous peu ;-)


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[sda] Petite Vidéo...


Médiéval - Imaginaire    4 réponses

ghisred, 13-11-2006, 01:17


from la CFW:





<div><iframe width="459" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/C8pvbzfqd9c?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="true"></iframe></div>


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Une P'tite Histoire D'elfes Noirs


Récits et Poésies    3 réponses

Guest, 11-11-2006, 12:27


bonjour à tous. Voilà je fais Les Elfes Noirs (EN pour les intimes) et les caractéristiques de ce peuple sont bien détaillées dans le LA et j'ai eu envie de faire moi aussi une petite histoire à leur sujet.


L'attaque de cette ville côtière ne s'était pas déroulée comme prévu. En effet, la garnison du petit port avait été renforcée dans la journée sans que les espions de Kareth en aient eu conscience. Mais cela ne dérangeait pas Kareth: il rapporterait plus d'esclaves à Har Ganeth même s'il devrait payer un plus lourd tribut en hommes. Il s'attendait à une faible résistance et avait préparé ses troupes en conséquence, mais les humains étaient en surnombre.


Cependant, ses guerriers étaient les plus forts, il le savait et le voyait: où tombait un de ses corsaires mouraient quatre miliciens.Ces derniers semblaient sur le point de se rendre mais quelqu'un au milieu du groupe réussissait à maintenir une certaine cohésion dans les troupes. Kareth devina que c'était là que se trouvait le commandant de la garnison. En langue humaine, Kareth cria:


-<i>Toi, là-bas, battons nous!</i> en pointant son doigt vers leur chef. Celui-ci ne répondit pas mais s'avança d'un pas déterminé au centre de la pièce où s'étaient regroupés ses hommes. Kareth en fit autant. Il dégaina son épée, crépitante de magie, et sourit en sentant le fourmillement familier lui parcourir le corps. La lame de son adversaire dégageait également une aura magique, mais beaucoup plus faible.


L'humain s'élança soudain et l'elfe esquiva facilement le coup en bondissant de côté. Puis, il contre-attaqua et les deux épées se rencontrèrent en grésillant. Kareth fit un petit geste dans son dos et jeta un rapide coup d'oeil par-dessus son épaule. On l'avait compris. Il échangea encore quelques passes avec son ennemi et, bien qu'il était certain de pouvoir le terrasser facilement, il ne put s'empêcher de hocher la tête en réponse à la question muette de son assassin, dans le dos du commandant. Ce dernier se retourna pour voir ce que Kareth fixait au-dessus de son épaule mais avant qu'il ait achevé son mouvement, l'assassin lui avait fendu le coeur à travers son armure. Les miliciens, abasourdis par cette fin et de n'avoir pas remarqué l'homme en noir, se laissèrent capturer.


En voyant cela, Kareth sentit une vague de bonheur jaillir en lui: il tuerait deux ou trois de ces humains, pour son plaisir, et les autres seraient vendus soit comme esclaves, soit comme victimes sur l'autel de Khaine, le Dieu à la Main Sanglante.


L'Arche Noire quitta la bourgade, fendant les flots, aussi silencieuse qu'à l'arrivée et ne laissant derrière elle que des ruines et des maisons abandonnées. La ville jonchée de cadavres ne serait découverte qu'au petit matin et Kareth serait loin...


Donnez-moi vos avis. Merci


( et merci à Ingos)


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Il S'en Passe Des Choses Sur Negromundheim...


Récits et Poésies    7 réponses

sebvoinot, 06-11-2006, 20:05


« J'ai trouvé le vrai bonheur et suis plus riche chaque jour ! Mes biens chers frères, vous pouvez me trouver dans l'annuaire holographique, l'appel à mon site payant libère le nombre de bénédictions que VOUS voulez ! VOUS avez ce pouvoir ! Croyez-moi, il n'y aura aucun doute dans votre esprit, VOUS pouvez obtenir tout ce que je dis si VOUS le voulez ! Tombez à genoux et commencez à pay*…prier car l’Empereur me connaît ! Touch the screen ! Touch the screen…Et maintenant, une page de publicité !”


L’Archipape Hyppolite coupa l’écran de son luxueux bureau avec un sourire satisfait. Cet abbé Nikola, quand même, quel orateur pour un ratling. Son émission de télé-évangélisation battait tous les records d’audience auprès des ménagères Negromundiennes de moins de 50 ans. Lors du dernier conseil d’Administration de l’Eglise Lumineuse de l’Empereur-Dieu, les représentants des actionnaires avaient d’ailleurs fait part de leur satisfaction et confirmé Hyppolite à son poste de responsable exécutif pour les 3 années à venir. Nul doute que le nouveau programme de télé réalité de la chaîne, intitulé « Traite ton prochain comme un frère » et sponsorisé par la Genocid Inc, allait lui ouvrir de nouvelles perspectives financières à défaut de spirituelles. Dire que son prédécesseur, l’Archipape Romuald, était mort étouffé dans un sac poubelle après avoir tenté de faire de l’Eglise Lumineuse de l’Empereur-Dieu la première organisation caritative étrangère autorisée à chercher des bienfaiteurs et des fonds sur les terres de Veh-Deh-Merd. Ce manque de clairvoyance culturelle avait d’ailleurs entraîné un réel infléchissement dans la politique d’évangélisation de l’Eglise Lumineuse et désormais, les prédicateurs ne s’aventuraient plus en terres inconnues sans une solide escorte de grenadiers aussi fervents que sanguinaires.


Hyppolite en était à ses réflexions lorsque sa secrétaire, la sculpturale sœur Tatiana, entra dans son bureau.


- « Monseigneur, vous devriez lire ce rapport » lui dit-elle.


L’Archipape jeta un œil distrait au document que lui tendait son assistante puis se décida à le lire. Ce qu’il découvrit lui arracha un large sourire. Un conflit armé avait récemment eu lieu pour la possession d’une ancienne mine de Negronium et une unité de squats n’avait rien trouvé de mieux que de dynamiter une porte découverte au fin fond du dédale souterrain. Un accès vers l’enfer avait ainsi été ouvert et des démons erraient librement à la surface de Negromundheim. Hyppolite se renversa dans son large fauteuil en peau de zoat et contempla pensivement le plafond. C’était une incroyable aubaine ! Si l’Eglise Lumineuse de l’Empereur-Dieu intervenait rapidement, elle pouvait refermer cette porte et sauver la planète. Cela se saurait, obligatoirement, et les profits en terme de publicité et de produits dérivés seraient énormes ! Il fallait réunir une force d’intervention et contacter les médias, et vite !


A+


Seb


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[gen] Metaux Rouillés Et Oxidés


Aide, Tutos, Impression 3D    3 réponses

kiwi251, 05-11-2006, 12:16


Voila je fais un petit tuto sur la rouille et l’oxidation du métal :


Les techniques utilisées sont simple et rapide (environ 10 minutes pour la lame de la photo)


et rendent, un fois maitrisé, extremement bien…


Tout d’abord on travail sur un sous couche blanche


On commence par une couche de base de mitril silver + eau (25% d’eau)


J’insiste sur le fait d’utiliser du mitril et non du chainemeil ou bolgen qui rende moin bien et moin réaliste


http://img520.imageshack.us/img520/2870/photo037lo5.jpg


ensuite lavis de back chaos (60 %d’eau) !Attention au auréole !


http://img277.imageshack.us/img277/4872/photo038xm2.jpg


ensuite on passé un couche de bestial brown dilué sur le tranchan les bort et dans les creux (50%d’eau) puis on renouvelle l’opperation avec du blazing orange dilué (40%d’eau)


et on retouche les creux les plus prononcé au blazing orange pure.


http://img520.imageshack.us/img520/7479/photo041tm2.jpg


ensuit on va oxide le metal (totalement impossible en vrai s’il y a deja de la rouille mais on s’en fou sa rend bien et c’est plus beau…en plus les gens n’y font pas attention )


pour ceci lavis de scaly green (40% d’eau ) sur les surface vide…laissez quand meme un peu le metal apparant ^^


http://img277.imageshack.us/img277/2714/photo042cr7.jpg


comme vous pouvez le voir c’est un peu brutal comme effet alors c’est la que tout ce joue pour donner des teinte naturel


on passe un glacis de desert yellow (75 %d’eau) sur TOUTE la lame.


http://img107.imageshack.us/img107/8079/photo047gd7.jpg


et voila vous êtes maintenant l’heureux posseceur d’un épée, lance , couteau… parfaitement rouillé et usée.


PS : cela demande un peu de pratique mais du moment qu’on atrouvé la bonne dilution sa vien tout seul et comme vous pouvez le voire le resultat est excellent. J J J


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Besoin D'aide Pour Un Boulot Ingrat


Récits et Poésies    16 réponses

Xavier, 01-11-2006, 21:50


J'ai compilé récemment la Zugrub Anthology qui regroupe l'intégralité des nouvelles et des griboullis que j'ai fait sur Zugrub depuis 2000 dans un seul gros fichier. Avant d'en faire la version définitive en pdf (qui pourra éventuellement être mise à disposition sur le site de Warmania), j'aimerais bien avoir une relecture.


J'ai déjà relu toutes ces nouvelles des douzaines de fois et à chaque fois j'y retrouve des fautes de frappes idiotes, des mots qui manquent ou d'autres trucs foireux. Il faudrait donc une relecture extérieure.


Avant de répondre "pas de problème coco, I'm your man tope m'en cinq", considérez que je vous demande une relecture scrupuleuse pour noter tout ce que vous trouvez qui ne va pas au fur et à mesure, en indiquant à chaque fois le numéro de la page et de la ligne où se trouve l'erreur (et non de la corriger vous-même). Ne faites donc l'erreur d'accepter que si vous n'avez *vraiment* rien de plus intéressant à foutre de vos journées.


Le document fait 145 pages A4.


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