La suite de mon fluff, toujours définie par le plan présenté au début :
Les survivants :
Alors que la totalité des grandes villes de la planète étaient en proie au chaos le plus complet, les rescapés du Génomorphe tentaient de fuir dans les zones rurales encore restantes sur Terre pour se protéger des infectés. Toutefois la plupart n’avaient pas cette chance et devaient se terrer pour survivre. Des abris de fortune, commissariats, prisons ou caserne militaires désaffectées, ainsi que les hôpitaux étaient utilisés de partout pour se cacher. Les plus grands immeubles étaient investi et cloîtrés pour empêcher toute menace des infectés d’y pénétrer. Des communautés se formaient ainsi.
Pour permettre la survie de ces communautés, des bandes de survivants, plus aguerris que les autres, anciens policiers, militaires ou pompiers, effectuaient des sorties, au péril de leur vie, pour aller chercher des vivres, du matériel de soins, ou même des armes, seules garantes des moindres chances de survie face aux infectés. Les bandes de différentes communautés étaient en compétition entre elles pour ces précieuses ressources, ce qui ne faisait qu’augmenter le chaos ambiant et rendait la survie de chacun encore plus précaire.
La coordination au niveau planétaire ou même des cités entre les communautés était quasi-inexistante et chacune devait se débrouiller pour survivre. La plupart des moyens de communication avaient été rendus inopérants avec la destruction des satellites par la flotte des Annihilateurs. Les survivants devaient employer des moyens de fortune tels que des talkies-walkies militaires, des signaux lumineux en morse ou même des signaux de fumée pour communiquer entre eux. Ainsi des formes d’échanges commerciaux pouvaient exister entre communautés, armes contre matériel médical se troquait par exemple. Toute monnaie avait pour ainsi dire disparue, et ce qui faisait maintenant office de devise officieuse était le paquet de cigarettes euphorisantes, qui permettaient de tenir le choc psychologiquement dans de telles conditions de vie au milieu des abris.
Pour ces précieuses denrées, et pour ces fameux paquets de cigarettes, les bandes devenaient sans foi ni loi et se livraient aux pires exactions. Certaines bandes s’organisaient pour attaquer une communauté entière et la piller. Certaines, laissées quasiment sans défense par leurs bandes en vadrouille, étaient complètement rasées, leur population en grande partie massacrée ou réduite en esclavage par des bandes ennemies. Un esclave de bonne qualité se vendait à bon prix et des marchés aux esclaves étaient même organisés au sein des communautés de survivants.
Les communautés les mieux organisées étaient souvent des reliquats de grandes organisations d’avant la grande Marée violette, au sein desquelles la hiérarchie était déjà établie. Par exemple, lorsqu’une grande compagnie disposait d’un gratte-ciel comme siège social, les employés encore vivants s’y retrouvaient souvent pour y former une communauté. Les anciens agents de sécurité et pompier de service formaient la milice de la communauté et les bandes d’exploration tandis que le reste de la communauté organisait son bon fonctionnement.
Toutefois, se regrouper en communauté n’avait pas que des avantages, car les infestés dotés de ce qui ressemblaient à un nouvel esprit de ruche par leurs mutations attaquaient spécifiquement ces lieux de rassemblement. Ainsi, souvent, une communauté devaient faire face à une vague d’assaut des infestés, ce qui pouvait s’avérer fatal pour la communauté. Ainsi, pour éviter ce genre de fin, certaines communautés avaient choisi les dures conditions de la vie dans les égouts. Mais, bien que moins nombreux, les infestés y étaient aussi présents.
Merci de m'avoir lu.
(Modification du message : 07-09-2022, 08:27 par Newlight.)
Les survivants :
Alors que la totalité des grandes villes de la planète étaient en proie au chaos le plus complet, les rescapés du Génomorphe tentaient de fuir dans les zones rurales encore restantes sur Terre pour se protéger des infectés. Toutefois la plupart n’avaient pas cette chance et devaient se terrer pour survivre. Des abris de fortune, commissariats, prisons ou caserne militaires désaffectées, ainsi que les hôpitaux étaient utilisés de partout pour se cacher. Les plus grands immeubles étaient investi et cloîtrés pour empêcher toute menace des infectés d’y pénétrer. Des communautés se formaient ainsi.
Pour permettre la survie de ces communautés, des bandes de survivants, plus aguerris que les autres, anciens policiers, militaires ou pompiers, effectuaient des sorties, au péril de leur vie, pour aller chercher des vivres, du matériel de soins, ou même des armes, seules garantes des moindres chances de survie face aux infectés. Les bandes de différentes communautés étaient en compétition entre elles pour ces précieuses ressources, ce qui ne faisait qu’augmenter le chaos ambiant et rendait la survie de chacun encore plus précaire.
La coordination au niveau planétaire ou même des cités entre les communautés était quasi-inexistante et chacune devait se débrouiller pour survivre. La plupart des moyens de communication avaient été rendus inopérants avec la destruction des satellites par la flotte des Annihilateurs. Les survivants devaient employer des moyens de fortune tels que des talkies-walkies militaires, des signaux lumineux en morse ou même des signaux de fumée pour communiquer entre eux. Ainsi des formes d’échanges commerciaux pouvaient exister entre communautés, armes contre matériel médical se troquait par exemple. Toute monnaie avait pour ainsi dire disparue, et ce qui faisait maintenant office de devise officieuse était le paquet de cigarettes euphorisantes, qui permettaient de tenir le choc psychologiquement dans de telles conditions de vie au milieu des abris.
Pour ces précieuses denrées, et pour ces fameux paquets de cigarettes, les bandes devenaient sans foi ni loi et se livraient aux pires exactions. Certaines bandes s’organisaient pour attaquer une communauté entière et la piller. Certaines, laissées quasiment sans défense par leurs bandes en vadrouille, étaient complètement rasées, leur population en grande partie massacrée ou réduite en esclavage par des bandes ennemies. Un esclave de bonne qualité se vendait à bon prix et des marchés aux esclaves étaient même organisés au sein des communautés de survivants.
Les communautés les mieux organisées étaient souvent des reliquats de grandes organisations d’avant la grande Marée violette, au sein desquelles la hiérarchie était déjà établie. Par exemple, lorsqu’une grande compagnie disposait d’un gratte-ciel comme siège social, les employés encore vivants s’y retrouvaient souvent pour y former une communauté. Les anciens agents de sécurité et pompier de service formaient la milice de la communauté et les bandes d’exploration tandis que le reste de la communauté organisait son bon fonctionnement.
Toutefois, se regrouper en communauté n’avait pas que des avantages, car les infestés dotés de ce qui ressemblaient à un nouvel esprit de ruche par leurs mutations attaquaient spécifiquement ces lieux de rassemblement. Ainsi, souvent, une communauté devaient faire face à une vague d’assaut des infestés, ce qui pouvait s’avérer fatal pour la communauté. Ainsi, pour éviter ce genre de fin, certaines communautés avaient choisi les dures conditions de la vie dans les égouts. Mais, bien que moins nombreux, les infestés y étaient aussi présents.
Merci de m'avoir lu.